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[Culture] Poésie

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Semoule:
Green de Paul Verlaine:

"Voici des fruits, des fleurs, des feuilles et des branches
Et puis voici mon coeur qui ne bat que pour vous.
Ne le déchirez pas avec vos deux mains blanches
Et qu'à  vos yeux si beaux l'humble présent soit doux.

J'arrive tout couvert encore de rosée
Que le vent du matin vient glacer à  mon front.
Souffrez que ma fatigue à  vos pieds reposée
Rêve des chers instants qui la délasseront.

Sur votre jeune sein laissez rouler ma tête
Toute sonore encore de vos derniers baisers ;
Laissez-la s'apaiser de la bonne tempête,
Et que je dorme un peu puisque vous reposez."

Aurélie:
Pablo Neruda  

Il meurt lentement;
celui qui ne voyage pas,
celui qui ne lit pas,
celui qui nâEUR(TM)écoute pas de musique,
celui qui ne sait pas trouver grâce à  ses yeux.

Il meurt lentement;
celui qui détruit son amour-propre,
celui qui ne se laisse jamais aider.

Il meurt lentement
celui qui devient esclave de l'habitude
refaisant tous les jours les mêmes chemins,
celui qui ne change jamais de repère,
Ne se risque jamais à  changer la couleurde ses vêtements
Ou qui ne parle jamais à  un inconnu

Il meurt lentement
celui qui évite la passion et son tourbillon d'émotions
celles qui redonnent la lumière dans les yeux
et réparent les coeurs blessés

Il meurt lentement
celui qui ne change pas de cap
lorsqu'il est malheureuxau travail ou en amour,
celui qui ne prend pas de risques
pour réaliser ses rêves,
celui qui, pas une seule fois dans sa vie,
n'a fui les conseils sensés.

Vis maintenant!
Risque-toi aujourd'hui
Agis tout de suite!
Ne te laisse pas mourir lentement!
Ne te prive pas d'être heureux!

Galaad:
Une vie, un être, une silouhette, un instant
Marqué pour l'éternité en mon coeur
Un sentiment venant de mon âme avec ferveur
Un frisson inconnu soufflé par un étrange vent
Enveloppant mon corps d'une lumière intense
Caressant mon esprit à  l'infini errance

Moment unique, inoubliable, inespéré
Fantastique rêve par la réalité créé
Huitième merveille à  tout jamais élevée
Divinité sur Terre réincarnée
Une simple image en moi gravée
Un éternel visage pour la postérié

Furtifs traits devenant parfaits
Trouble regard d'une grande clarté
Sourire imparfait aux lignes de beauté
Contours brumeux nets et osés
 Une flèche invisible tirée à  jamais
Un chef-d'oeuvre en ma tête dessiné.

Seconde semblable à  un millénaire
M'illuminant du sens de la vie
Et les raisons de ces envies
Vague faisant naître la mer
Maitre de mon faible savoir
Je découvris alors le mot vouloir

Dwalin:
Jacques Brel
PRIà^RE PAàENNE
1956


N'est-il pas vrai Marie que c'est prier pour vous
Que de lui dire "Je t'aime" en tombant à  genoux
N'est-il pas vrai Marie que c'est prier pour vous
Que pleurer de bonheur en riant comme un fou
Que couvrir de tendresse nos païennes amours
C'est fleurir de prières chaque nuit chaque jour

N'est-il pas vrai Marie que c'est chanter pour vous
Que semer nos chemins de simple poésie
N'est-il pas vrai Marie que c'est chanter pour vous
Que voir en chaque chose une chose jolie
Que chanter pour l'enfant qui bientot nous viendra
C'est chanter pour l'Enfant qui repose en vos bras

N'est-il pas vrai Marie?
N'est-il pas vrai Marie?

Dwalin:
C'est beau.

(Ce qui nous fait d'autres auteurs pas romantiques.)

A la limite je peux vous montrer un truc que j'ai fait, l'idée c'était de prendre des morceaux de chansons qui me parlent et de les mettre bout-à -bout en essayant de faire un truc qui se tienne :

Encore un matin,
Un matin pour rien

Combien de fois faudra-t-il faire
La même route pour arriver

C'est toujours le même film qui passe
Le même film qui passe

Lorsqu'on remet nos rêves en place,
Qu'on s'imagine vingt ans plus vieux,
Quels sont les hommes qui pourront dire :
"On a fait ce qu'on a voulu." ?

Certains smatchent ou labourent, d'autres soignent ou bien peignent
C'est à  toi, c'est ton tour, qu'est-ce que t'as dans les veines ?

Faut-il pour être libre
Avoir les cheveux longs ?

Moi j'ai envie de rien
J'ai juste envie d'être bien

Je saurai me taire
Je ne dirai rien

Je crains les rues, le jour et les gens
Et la solitude autant

Voici venir l'automne
J'attendrai le printemps

Et les jours où il pleut
Quand le ciel est moins bleu
Y'a qu'à  fermer les yeux

Mais si tu crois un jour que tu m'aimes
Ne le considère pas comme un problème
Et cours et cours jusqu'à  perdre haleine
Viens me retrouver

Je serai là 
Pour mettre des couleurs
Dans ta vie du bonheur

La nuit ne sera plus très longue
Oui, je sais que tu existeras

Et que si c'est pas sûr
C'est quand même peut-être.

Vous pouvez chercher les sources (je pense que tout le monde en a au moins deux évidentes) mais je me demandais si vous voyiez des endroits où ça colle pas ou si c'est juste moi qui vois des défauts alors que ça va.

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