Une fois n'est pas coutume, j'ai eu à la fois le temps et l'argent pour profiter à plein de la fête du cinéma... Je suis majoritairement allé voir des films que je n'aurais pas vu sinon, et j'ai plutôt tapé dans le "léger". Quelques remarques, en toute subjectivité:
Le Grand Soir:J'ai beaucoup aimé, les acteurs sont très bons (certains sont même encore mieux), la musique, assez présente, est très juste; le discours ne plaira pas à tout le monde, mais d'un autre côté, c'est plus un dépôt de bilan des utopies concernées qu'une véritable promotion de celles-ci...
Un film assez profond, mais tout en légèreté.
Quand je serai petit:A prendre comme une version moderne d'un conte fantastique; j'ai trouvé que les correspondances entre les deux personnages étaient trop forcées parfois, notamment sur les noms... La recherche de coïncidences aurait pu être plus subtile. Sinon, les acteurs sont justes et n'en font pas des caisses, et une fois qu'on a admis le pitch de l'histoire, celle-ci est contée d'une façon sensible et rafraîchissante.
Berthe, ou l'enterrement de Mémé:Bon, définitivement, je crois que Bruno Podalydès, c'est pas ma came. Si comme moi on aime les acteurs, on prend du plaisir, mais le propos du film m'a totalement échappé. Du rire, des larmes et quelques jolies réflexions sur la vie...
Starbuck:Très sympa, et très "réaliste" dans son exposition des errements du système judiciaire; un sujet très sérieux donc, et assez profond traité de façon aussi légère que possible; par contre, si vous avez été séduits par la bande-annonce et pensiez voir une bonne grosse comédie qui tâche, c'est raté: C'est une comédie très drôle, certes, mais assez subtile. Ah oui:
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La Clinique de l'Amour:Un film qui commence comme une comédie à la française "normale"; puis arrive cette scène avec l'ours... Dès lors, ne cherchez plus quoi que ce soit de sérieux là -dedans, c'est absolument "grandguignolesque"! Une "hénaurme" parodie de blockbusters américains avec phrases choc et autres gimmicks, flashbacks idiots et dialogues cousus de fil blanc... J'ai ri comme une baleine tout le long du film, mais il faut aimer le 12e degré...