Extrait d'un article (tres long) reprenant les themes que vous trouverez partout à propos de ces compteurs ERDF nouvelle génération
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La loi de transition énergétique publiée le 18 août 2015 instaure le déploiement de 35 millions de nouveaux compteurs électriques dits « Linky ». Tous les abonnements de moins de 36 kVa, résidentiels et professionnels, sont dans le viseur. Grâce à la mobilisation citoyenne, les sanctions initialement prévues en cas de refus (1 500 € d’amende) ont été retirées du texte. Refuser le compteur Linky chez soi est donc possible, mais il faut agir vite, car l’installation de 500.000 Linky est programmée d’ici fin 2015.
Brigitte J. lutte activement contre Linky et elle sait pourquoi : il injecte des radiofréquences CPL (Courant porteur en ligne) dans tous les câbles et appareils électriques. Et le CPL, elle en a déjà fait l’expérience.
Insomniaque depuis 2009, elle suspectait le wifi des voisins de l’avoir rendue électrosensible. Pensant le CPL inoffensif, elle leur a proposé de remplacer leur connexion internet wifi par du CPL. Ils ont accepté de couper le wifi et elle leur a fourni le boîtier CPL. Elle raconte : « J’ai passé une nuit cauchemardesque. J’ai eu de graves irrégularités cardiaques, j’ai craint une crise cardiaque, j’ai failli appeler le SAMU. » Dès le lendemain, elle a repris le boîtier CPL et ses voisins ont accepté de câbler. Depuis, elle peut enfin dormir.
Brigitte est loin d'être
la seule dans son cas
Brigitte fait partie des personnes devenues "électrosensibles". Mais ne croyez pas que l'électrosensibilité ne touche que quelques personnes isolées, car chacun d'entre nous est électrosensible, la seule diférence étant que certains souffrent de symptômes plus ou moins invalidants, et d'autres pas.
La raison pour laquelle le CPL a provoqué si rapidement une crise intense chez cette personne électrosensible est facile à comprendre : le CPL, ce sont des radiofréquences (entre 63 et 95 mégahertz pour le Linky en CPL g3) qui sont injectées dans les circuits, câbles et appareils électriques de toute une maison, ou de tout un immeuble. Or ces équipements ne sont pas prévus pour cela et ne sont pas blindés.
Les radiofréquences se retrouvent donc dans l’air environnant, mesurables jusqu’à 2,50 mètres de tous les câbles encastrés dans les murs, les fils électriques apparents et les appareils eux-mêmes, y compris les lampes de chevet, selon l’association Next-up, qui a réalisé en 2014 un film démonstratif dans un logement équipé d’un compteur Linky.
Les premiers à lancer l’alerte ont été les radioamateurs, qui ont qualifié le CPL de « cancer des ondes » en raison des brouillages intenses qu’ils constataient sur leurs émetteurs/récepteurs. En 2009, l’un d’eux m’écrivait : « Ce boîtier CPL est branché sur le secteur et utilise le réseau filaire électrique de l’habitation dans lequel il émet un signal doublé d’un rayonnement radiofréquences. Lorsqu’un voisin de l’autre côté de la rue l’utilise, en pavillon, je reçois chez moi un puissant signal qui sature totalement mon récepteur. »
Les radiofréquences sont classées cancérigènes, ne l'oublions pas
Les radioamateurs et les personnes électrosensibles ne devraient cependant pas être les seuls s’opposer énergiquement au déploiement du Linky. Il menace aussi les 800.000 personnes qui luttent actuellement contre un cancer. En effet, depuis le 31 mai 2011, les radiofréquences sont officiellement reconnues « potentiellement cancérigènes » (catégorie 2B) par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) qui dépend de l’OMS.
Les radiofréquences et les micro-ondes utilisées par les technologies sans fil et les objets connectés sont concernées par l’évaluation publiée deux ans plus tard par le CIRC (Monographie n° 102, en anglais uniquement). Elles sont ainsi venues rejoindre les champs magnétiques de fréquences extrêmement basses de l’électricité (50 hertz), qui avaient déjà été classés dans la même catégorie « potentiellement cancérigène » par le CIRC en 2001.
Les effets des radiofréquences sont plus rapides et plus violents.
Après l’alerte donnée en 2003 par les enseignants d’une école californienne équipée de compteurs communicants (« smart meters » en anglais), deux chercheurs américains, S. Milham et L. Morgan, ont publié en août 2008, dans l’American Journal of Industrial Medecine une étude mettant en évidence une augmentation significative du nombre de pathologies cancéreuses chez les enseignants dans cet établissement. Sur les 137 recrutés entre 1988 et 2005 dans cette école, 16 étaient atteints de cancer, dont deux de double-cancer aux localisations diverses, parmi lesquelles : thyroïde, utérus, mélanomes malins.
Le risque de cancer corrélé spécifiquement avec l’exposition aux radiofréquences émises par les smart meters était augmenté de 21 % pour une seule année de présence, tandis que le niveau d’exposition aux champs magnétiques de basse fréquence, considéré isolément, était sans incidence.
Tous les Français
sont maintenant concernés
La réalité en France, c’est que tout le monde est concerné par le Linky, même ceux qui ont choisi un fournisseur d’électricité alternatif, car son pilotage est assuré par ERDF, filiale à 100 % d’EDF, qui détient le monopole de la distribution en France. Dormir chaque nuit, vivre et travailler chaque jour dans un bain d’ondes « potentiellement cancérigène » ne peut que menacer la santé de toute la population.
Un rapport canadien établi à partir d’un sondage mené sur 210 personnes vivant aux États-Unis, au Canada et en Australie (dont 9 médecins) établit clairement un lien direct et indiscutable entre l’installation des smart meters et l’apparition de nombreux symptômes d’électrosensibilité : troubles du sommeil, maux de tête, difficultés de concentration, nausées, vertiges…