Auteur Sujet: Dark Earth 1 - A: Phénice - III: Pactes de Cendres (3/36)  (Lu 4892 fois)

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Maya l\'abeille

  • Invité
[align=center]Par Chirine
Conteuse de la Caste des Marcheurs
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Volcano:
Tout a commencé par une petite toux du volcan. Oh, presque rien : de jolies chutes de cendres et un petit tremblement de terre. Mais ce raclement de gorge a ouvert une faille dans les remparts, mettant à  nu un gros bloc de fondation assez curieux.
Et comme d'habitude, le curieux, l'insolite et l'étrange sont pour nous. Sans tomber dans la parano, je trouve que l'inexplicable surgit un peu trop souvent sur notre chemin... En bref, cette pierre était une forme particulière de la « pierre des Anciens ». Nous avons arpenté la cité armés de pelles pour en arriver à  la conclusion qu'elle faisait 5m de large, 5m de profondeur, et servait de fondation à  toute la ceinture des remparts. Pendant que nous rebouchions nos trous, nous avons envoyé notre souris de bibliothèque faire son boulot: hop, aux Archives la Prôneuse! Les archives lui ont confirmé que ces pierres dataient d'avant le cataclysme, et elle a trouvé une inscription en langue des Anciens qui s'y rapporte.
A partir de là , le groupe s'est enfoncé dans les querelles théologiques : je vous passe les prises de becs et les hypothèses les plus farfelues... A la fin, il y avait deux camps : ceux qui, derrière notre Veneur, imaginaient que ces murailles avaient été érigées par les Anciens pour se protéger de Vulc (celui-ci, en colère, aurait alors puni les hommes : on a trouvé l'origine du Grand Cataclysme !), tandis que les autres, derrière Yavan, trouvaient ça débile. Le second groupe voulait jeter un morceau de pierre dans le volcan pour voir si elle résistait à  la lave, et le premier les accusait de vouloir réveiller la colère de Vulc et détruire la cité.
Finalement, Yavan et Erg sont partis jeter un échantillon dans le volcan, avec l'accord préalable du Révéré (histoire d'être sûr de ne pas faire une grosse connerie...). Malgré cela, notre Veneur a mis ses animaux à  l'abri, persuadé que nous allions déclencher la fin du monde («ahhh, non, ils vont jeter un caillou dans le volcan, tout est perdu!»). L'expérience n'a bien sûr rien détruit du tout. Il s'est avéré que le caillou résistait en effet assez bien à  la lave, il pouvait donc bien s'agir de murailles de protection contre le volcan (du coup, c'est assez amusant de se dire qu'à  présent elles nous servent à  nous protéger depuis le volcan contre le reste du monde...).  Petite chose curieuse (encore une !) cependant: nos deux jeteurs de cailloux ont entendu comme une sorte de musique après le «plouf» de rigueur...


L'étranger:
Alors que je vaquais à  mes occupations habituelles (rien, donc), le Flambeau Erg et moi-même avons été chargé d'escorter un Marcheur Nâhia dénommé Salmen Erziz dans Phénice. Le bougre avait les poches un peu trop pleines pour être tranquille et voulait une protection. Sa compagnie étant plutôt agréable, j'ai servi Phénice de tout [strike]corps[/strike] coeur.  L'homme jouait beaucoup et perdait tout autant. Une fois le dernier lux englouti, il s'en retourna à  la Halte des Lointains, et moi à  mes occupations (rien, donc, mais en compagnie de Yavan).
Quelques jours plus tard, Erg s'est fait aborder par un Oriental, Hiroko, au sujet de notre Nâhia. Chargé de ramener des plantes (la Plante-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom  :wink: ), il ne les avait pas livrées lors de son passage dans la cité, et était reparti sans reprendre contact avec les commanditaires. De là  à  penser qu'il s'en était servi pour payer ses dettes de jeu...
Pour retrouver un Marcheur, il faut commencer par passer aux Haltes. Sans trop d'effort, Yavan a appris que notre ami s'était trouvé un petit contrat de deux mois dans le Chaudron de Enfers. Il est donc sensé revenir à  Phénice sous peu.
Cette plante (qui n'existe pas) pouvait intéresser l'Adipeux Danhris. Nous avons donc commencé par aller le voir, mais sans succès.
En fouinant un peu, Erg s'est rendu compte que son ordre de mission venait des Contre-Feux (ce qui n'était pas une nouvelle très agréable). Et en fouinant un peu plus, nous avons été présenté à  Rosa, une vieille copine de Yavan, qui était intervenue en faveur du laisser-passer de notre ami Nâhia. En remontant la piste du Nâhia, parcourue de dettes de jeux, nous avons fini par débarquer aux Assommoirs dans un bouge où nous avons pris une cuite monstrueuse (sauf la Proneuse, qui se sait pas s'amuser) en compagnie d'un compagnon de jeu d'Erziz, le musicien Nuln Etchenaran. Il nous a donné le nom d'un individu ayant effectivement gagné des graines au jeu contre notre Nâhia. Une fois mis la main sur Petrucci, l'individu en question, nous avons découvert qu'il n'y connaissait rien en plantes, puisqu'il avait revendu la poignée de graine pour trois fois rien à , devinez qui ? L'Adipeux Danhris, qui nous jouait ainsi un tour pour la seconde fois.
Après de houleux débat pour savoir ce qu'il fallait faire de lui, nous sommes partis voir Papa (pardon, le Révéré), pour satisfaire ceux qui avait peur d'agir dans son aval. Pendant ce temps, Yavan arrangeait tout à  sa manière, en faisant gentiment comprendre à  Danhris qu'il fallait rendre les graines. (j'ai vérifié, il ne porte aucune trace de coups... Mais Yavan a un certain talent pour convaincre les gens). Au moins, on a gagné du temps. A la suite de cela, nous avons reçu les remerciements d'Hiroko, assorti d'une petite boite contenant une graine pour chacun de nous. J'ai le sentiment que la reconnaissance des Orientaux est quelque chose de précieux qui nous servira tôt ou tard...

La menace fantôme:
Tout a commencé par une cuite monstrueuse. Je crois que nous cherchions Niline. Je ne sais plus trop pourquoi. Elle, elle n'avait pas bu, mais elle était sérieusement atteinte, persuadée d'avoir vu Yavan se faire éventrer par un monstre de l'Obscur, et de l'avoir ensuite achevé elle-même (après beaucoup trop d'hésitations à  mon goût. Comme si il fallait réfléchir avant d'épargner la corruption à  un ami...)
Au matin, il y avait deux poignards plantés aux pieds de Niline. Un avec une encoche sur le manche, et l'autre dont le manche était couvert d'encoches. Après enquête, il s'agit d'un avertissement : le nombre d'encoches, c'est le nombre de jours qu'il reste à  vivre. Alors : un seul, ou une multitude ? La réponse est vite venue : avant le soir, Kinlann avait pris un couteau dans le dos et s'en est sorti de justesse. Et sur ce couteau, une encoche. Il était temps de sortir les grands moyens : Hiroko. Déjà , il nous a éclairé sur le cas Niline : elle aurait vu « les moustaches du Dragon ». En gros, il s'agit d'une réminiscence due à  l'opiate qui lui a fait accéder à  des souvenirs de Yavan. Beaucoup de cauchemars en perspective... Pour les couteaux, il s'agit du Konkal. Une secte qui tente de saborder le stallite de l'intérieur. Ils ont tué le frère de Niline, un Meilleur. Ils seraient dirigé par deux personnages, Null et Nux. Le deuxième couteau, c'est le nombre de forfaits qui nous est reproché. Beaucoup, donc. Mais lesquels ? Notre groupe, notre mission ? Nos liens avec Monsieur L'Ambre ? Nos liens avec les Orientaux ?
C'est fait, j'ai un nouveau logement, avec un Marcheur grognon dedans. Je vis avec un des Explorateurs les plus célèbres de Phénice, c'est la classe... Lui me croit folle de chercher ainsi sa compagnie. Mais Yavan, c'est une grosse peluche qui se cache dans une armure. Je sais bien qu'on dirait un monstre de l'Obscur, mais c'est une des rares personne dont la compagnie me plait. Il n'est pas hypocrite, lui, au moins. Cela dit, on a eu notre nouveau logement en un temps record... Apparemment, quelqu'un nous a aidé.
Les contacts de Yavan étaient introuvables. Il semble que tout le monde soit très prudent. Sauf nous. Un rendez-vous dans la Fourmilière ? Allons y gaiment. Descendre dans un piège à  rats souterrain ? Pas de soucis. Nous tombons sur une porte fermée par un boitier de l'Avant ? Qu'à  cela ne tienne : concentrons nous tous dessus sans surveiller nos arrières. Ce qui devait arriver arriva : une douzaine d'hommes sont venus nous passer le bonjour du Konkal. A trois, (la Prôneuse et le Veneur étaient à  terre), nous avons bien éclairci leurs rangs, mais nous ne nous en serions peut-être pas tiré sans les Cerbères. A noter sur la liste des courses : en acheter un deuxième, ça peut toujours servir.
Pendant le combat, le boitier sur lequel nous avions bien pianoté avait fini par s'ouvrir. A l'intérieur, une salle technologique de l'Avant. D'après la Prôneuse, c'est une sorte de bibliothèque. N'importe quoi, elle voit des bibliothèques partout. Nous avons un peu secoué les survivants. D'après l'un d'eux, ils ont été contacté par un certain Drakor, qui serait le patron de Null et Nux. On s'intéresse à  nous en haut lieu manifestement. Pour leur éviter la vengeance du Konkal, nous avons promis aux survivants de les exfiltrer par la Halte Nord, et de les mettre dans une caravane. Autrement dit, allez vous faire pendre ailleurs. Nous sommes passé par le bas des murailles, depuis la Halte des Ombres à  la Halte Nord, histoire de ne pas traverser la ville avec nos prisonniers. Une promenade de santé pour moi et Yavan, mais les autres n'étaient pas rassuré. Maintenant, vous savez que les Marcheurs sont autre chose que des gros glandeurs... Sinon, le torchon brûle entre Yavan et Kinlan. Le Veneur a paniqué dans l'Obscur, et Yavan s'est assuré qu'il ne soit pas un danger pour le groupe. Résultat il lui en veut. C'est vrai, on aurait du le laisser partir en courant et en hurlant à  travers le Chaudron de enfers, ça aurait été plus marrant...

[align=center]Fragments de notes retrouvés dans la chambre de Chirine, à  côté des cendres de ses carnets brûlés
[/align]
Aujourd'hui, une page se tourne. Beaucoup de choses vont changer. C'est un nouveau moment pour nous tous. Je vais détruire mes carnets phéniciens, pour que personne ne les lisent. Les souvenirs de Phénice, je les emporte dans mon cœur.
Nous avons appris des choses que je n'ose pas coucher par écrit, de peur que mes notes tombent entre des mains mal intentionnées. Nous en savons à  présent beaucoup sur cette organisation qui nous protège, et sur la place que Yavan y occupe. Lui et Monsieur L'Ambre nous ont enfin révélé des choses que nous pressentions tous. Et c'est une grande joie pour tous, je crois, que de SAVOIR enfin.
Nous partons. Il est plus prudent pour notre groupe de quitter Phénice quelques temps. Monsieur L'Ambre préfère nous mettre dehors. Après avoir joué les appâts dans les Trouées, nous lui avons permis un beau coup de filet sur le Konkal : il nous faut à  présent nous faire un peu oublier.
Mon cœur est léger ce matin. Je vais pouvoir montrer à  mes compagnons ce que je vaux dehors. Je suis fière aujourd'hui de prêter allégeance à  ceux qui défendent la Lumière. Et je suis fière de guider nos flammes dans l'Obscur. Aux côtés de Yavan, dont les yeux brillent si étrangement. Sous le signe de Sarkesh. Courage, mes amis, vous allez voir l'Obscur, et vous n'en aimerez Phénice que davantage. N'ayez pas peur: Nous reviendrons.

Point de vue:
Nous voilà  dehors. Finalement, le groupe a l'air de le supporter assez bien. Et puis certains sont trop fiers pour montrer leur peur panique... Comme nous l'a demandé Monsieur Lambre, nous allons continuer notre mission dans l'Obscur. Et ça commence avec le Gisement des Suppliciés. Les prisonniers entendent des voix dans leur sommeil. Cauchemar ? Mais nous aussi nous avons entendu des bruits étranges. Pour les voix je ne sais pas, mais pour les bruits étranges c'est réglé : un vieil Adapté vivait tout seul au fond de la mine, boitillant sur sa béquille depuis des années. Nous l'avons sorti de là  et soigné. Les Veilleurs n'ont pas intérêt à  y toucher. Sinon, ils se retrouveront face à  un danger bien réel cette fois-ci : Yavan !
Il y a un problème dans cette mine. Cette fois-ci, les mineurs qui entendent des voix sortent pendant la nuit, et marchent tranquillement dans l'Obscur, comme appelés par quelque chose. D'après Yavan, il y a des Monstres qui peuvent faire ça, mais pas dans la région. En tous cas, on en a suivi un jusqu'au Bord du plateau de Silice, bien décidé à  descendre dans le Chaudron des Enfers. Yavan, lui n'entend rien. Ça devient vexant... Il a du oublier ce que c'est que d'être humain... Il n'est sujet ni aux hallucinations, ni à  la fatigue, on dirait. Faut juste pas qu'il oublie que je suis loin d'avoir son niveau, et que le groupe n'a pas l'habitude de l'Obscur. Et faut aussi qu'il arrête de grogner tout le temps. Je vais demander à  Nilline, qui a décider d'apprendre notre langue à  l'Adapté, d'apprendre aussi quelques bases de la communication à  notre Yavan...
Nous venons de nous installer dans le Monastère de l'Epreuve, cet endroit charmant où les gens viennent s'enfermer dans le noir et hurler comme des déments. Ça donne envie. Mais nous sommes coincés ici pour un moment : Nilline est tombée dans un coma profond. Comme ça, dans son sommeil. On va voir si les Proneurs du monastère peuvent quelque chose pour elle...
Direction l'Avant-poste de la Faille. Il y a de l'ambiance et nous ne passons pas inaperçus. Erg croule sous les admirateurs, pendant que Yavan fiche la trouille à  tout le monde. Il faut dire qu'ils sont les héros de mes contes du soir... Trois Vigilants sont déjà  partis vers l'Est : ici, on appelle ça le «Syndrome des Syrthes». L'un d'eux a pu être intercepté. Il disait que son épée était nécessaire pour quelqu'un à  l'agonie à  l'Est. Par acquis de conscience, je suis descendue avec Yavan dans la Faille. Pas grand chose à  part un Hurlant. C'est surtout cela qui m'étonne : quelque soit la chose qui attire les Vigilants vers l'Est, personne ne peut s'en tirer sans matériel à  travers le Chaudron des Enfers. Nous aurons tout de même réussi quelque chose : on a repéré, parmi les Vigilants très sensibles, la prochaine victime de ce syndrome : il est sous surveillance à  présent.
Départ pour l'Abîme : on va continuer notre collecte d'informations. Pas de fugueurs en vue ici. Mais les gens y restent moins longtemps qu'à  la Faille. Petit tour dans le Chaudron qui a failli mal tourner. Nous avons récupéré une quinzaine de réfugiés arrivant de Nople. On a réussi à  les conduire dans le fort, avec trois monstres sur les talons. Yavan a frôlé la mort, une fois de plus. J'ai perdu un de mes Cerbères en lui prêtant main forte. De retour à  la forteresse, une surprise de taille : Nilline est là , arrivée tout droit du Monastère de l’Épreuve, seule et à  poil dans l'Obscur. Elle brille d'une lumière étrange. A priori, c'est cela qui a attiré les monstres.
Gros moment d'explications avec Yavan. Cette fois-ci, il a craché le morceau. Il existe en fait des Avatars de Solaar, dont trois sont à  Phénice. Dans les tombeaux avec ces fameuses marques que les Monstres voulaient détruire. Nihiline, en pleine crise d'opiatite aiguë, est a priori en contact avec un de ces Avatars, peut-être un des Syrthes. Et comme nous avons été sages, on a eu le droit de voir un vestige de l'Avant : une sorte de bobine noire, avec des petites images. Elles représentent la construction du Stallite, et on voit que la trouée n'était pas là  au départ. Elle est apparue après, et a été percée par une sorte de cylindre de lumière venant de la cité.
Yavan ne parle pas souvent, mais quand il s'y met, c'est décidément pour faire des révélations cosmiques...
Nous avons une nouvelle mission : on doit servir d'éclaireurs pour un nettoyage du plateau de Silice. On va avoir plein de choses marrantes à  faire : évaluer la dangerosité des Adaptés, fouiller les ruines, contacter les monastères déchus, les avant-postes sécessionnistes... Erg n'a pas l'air ravi...
« Modifié: 14 avril 2014 à 01:47 par merson »

Gwenael

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DKE 1 - A: Phénice - III: Pactes de Cendres (3/36)
« Réponse #1 le: 07 avril 2011 à 13:54 »
[align=center]Par Yavan
Explorateur de la Caste des Marcheurs, Évêque de la Maison Sarkesh
[/align]

[align=justify]Volcano
****En ces jours Vulc avait été pris d'une petite crise donc par conséquent nous avons eu le droit à  de la cendre et quelques tremblements de terres, mais surtout aux délires des Prôneurs qui feraient bien mieux de prier Solaar que de s'occuper d'un simple volcan.
****Chose néanmoins plus intéressante que toutes ces inepties sur la prétendue divinité de Vulc, les tremblements de terre en plus de mettre une partie de la muraille à  terre, révélèrent sous le rempart un bloc de pierre des Anciens de très grande taille et après quelques prospections nous avions une idée plus ou moins précise de ses dimensions. Un mur comme j'en avais déjà  vu sur quelques tableaux hérétiques quelques années auparavant. Les recherches que nous fîmes en bibliothèque, précisèrent ce que je pensais, ce mur était là  bien avant le Grand Cataclysme.
****Une hypothèse fut alors émise et si ce mur avait permis aux Anciens de retenir la "colère" de Vulc. Indubitablement cela créa des débats métaphysique sur le volcan, des discussions toute plus ridicules les unes que les autres. Quant à  Erg et moi, nous voulions vérifier si la pierre était résistante à  la lave. En toute logique nous proposâmes le projet insensé de jeter un morceau de cette pierre dans le cratère du volcan. Je n'imaginais pas une telle levée de boucliers. La foi est bien sûre une force dans laquelle il faut savoir puiser, mais pas dans les fausses croyances, mais après tout ils ne savaient pas. Ainsi, avec Bertold et notre Flambeau nous montâmes une petite expédition secrète grâce à  un peu de matériel prêté par quelques contacts dans le quartier des faiseurs. Et nous jetâmes la pierre dans le volcan. Elle résista un instant avant de sombrer dans les flammes, il est donc possible de penser que ce mur pouvait un temps retenir la lave. Et bien entendu, la colère de Vulc ne vint jamais.
****Chose étrange, Bertold et Erg affirmèrent avoir entendu une sorte de mélodie émanant du volcan. Rien de plus que le fruit de leur imagination et de la superstition.

L'étranger
****Erg et Chirine furent chargé de la surveillance d'un marcheur nâhien, Salmen Erziz arrivé depuis peu à  Phénice. Le Nâhia avait la réputation d'être un véritable panier percé et un joueur incorrigible et pas forcément un bon. Sans doute les autorités craignaient-elle quelque chose  pour faire une telle demande à  mes deux compagnons.
****Quelques jours plus tard le Flambeau Erg reçut la visite d'un certain Hiroko. L'Oriental révèla au Gardien du feu que le Nâhia aurait du lui remettre un colis précieux, dans lequel se trouvait des pousses d'une plante qui ne devait en aucun cas tombé entre des mains autre que les siennes. Et si cela était le cas, alors il fallait absolument les récupérer coût que coûte. En effet Salmen ne les avait pas livrées à  Hiroko. L'Oriental ne pouvant intervenir directement en ville, il préféra donc faire appel à  des individus qui avait un peu plus de marge de manœuvre pour agir.
****Connaissant la réputation du marcheur nâhien, il était fort probable que celui-ci ait payé une dettes de jeu avec les fameuses pousses. L'enquête en soit aurait été fort simple si Salmen n'avait pas trouvé entre temps un petit contrat dans le Chaudron sans doute pour récupérer un peu d'argent. Il allait donc falloir mener l'enquête.
Dans le même temps, Erg, de son côté, posa quelques questions afin de savoir qui avait demandé pour que Salmen soit protéger. Quant à  Kinlan il partit se renseigner auprès d'une vieille connaissance, Danhris, l'Adipeux. Les investigations du Nourrisseur eurent moins de succès que celle du Gardien du Feu et il dut repartir avec le goût amer de celui que l'on a trompé. Erg, quant à  lui, apprit que ses ordres venaient des Contre-Feux sur la demande d'une de mes amies, Rosa.
****De dettes de jeux en dettes de jeux, nous remontâmes la piste jusqu'à  un compagnon jeux de Salmen, un musicien … un certain Nuln Etchenaran. Le musicien que nous rencontrâmes dans un bouge de l'assommoir nous affirma que le Nâhia avait perdu les pousses face à  un certain Petrucci qui les avait vendues, comme nous l'apprîmes un peu plus tard, à  Danhris pour une poignée de lux.
****Il fallait agir vite car Danhris ne devait pas rester en possession de ces jeunes plantes. Mais au lieu d'agir, il fallut aller voir le Révéré pour qu'il puisse nous dire quoi faire au grand damne d'Erg. Je les laissais donc aller afin de ne pas perdre de temps. Après quelque messages laissés à  droite et à  gauche, je sut convaincre l'Adipeux de remettre les pousses à  son véritable propriétaire et qu'il allait devoir comprendre que certaine chose ne le regarde pas s'il ne souhaitait pas avoir de plus gros ennuis moins courtois que moi.
****Hiroko nous remercia par la suite personnellement et nous fit don d'un petit cadeau d'une très grande valeur. La confiance des Orientaux est tout aussi précieuse.
****Après cette histoire j'ai perdu la confiance, si toutefois je l'avais jamais eu, de Nilline et de Kinlan. Cela n'était pas la première fois que l'on me tournait le dos et sans doute pas la dernière.

La menace fantôme
****Vulc ! Je suis mort. Enfin pas vraiment, seulement dans le rêve de Nilline. Je fut tué par un monstre de l'obscur que j'étais le seul à  pouvoir décrire. Je l'avais répertorié après une rencontre près su Stallite d'Istan, une belle saloperie. Ce cauchemar éveillé était une réminiscence, conséquence de la consommation d'opiate. Complètement terrorisée et délirante, du moins en apparence, elle fut menée à  la Foire des Biens Portants.
****Bertold, Erg, Chirine et moi étions à  ce moment précis dans une taverne de la Ceinture de Nux où je leur apprenais un jeu nâhien. Bien qu'ivres morts nous apprîmes où se trouvait Nilline et nous décidâmes de lui rendre visite. Là  bas nous retrouvâmes Kinlan.  
****Le lendemain, avec une belle gueule de bois, nous découvrîmes deux couteaux plantés sur la paillasse de la Bibliothécaire. Le premier présentait une encoche quant à  l'autre une grande quantité de ces encoches. Erg partit ensuite veiller sur les murailles et se renseigna du même coup sur la signification de ces dagues. Quant à  moi je pris promptement la direction de la bibliothèque, cette histoire de "rêve" m'intriguait. A mon retour, après avoir discuté longuement avec Nilline, je me devais d'avertir les bonnes personnes. Menace il y avait bien, mais pas celle à  laquelle je pensais. Je fus averti que nous devions nous montrer discrets pour ne pas nous mettre en danger. Un autre danger pesait sur nos têtes, un danger tel qu'il allait falloir garder un œil les uns sur les autres. Il  fallait donc récupérer Erg et faire prévenir les autres. J'envoyai donc la gamine qui m'avait transmis le message auprès de mes compagnons puis ensuite à  Kinlan qui devait absolument rejoindre les autres à  la Foire des Biens Portants. Quant à  moi je filai en direction de l'tre pour faire relever Erg de ses fonctions pendant quelques temps. Le jeune Flambeau me révéla que les dagues symbolisaient une menace qui pesait au moins sur Nilline et sans doute plus largement sur nous tous. Il s'agissait très probablement du Konkal. Après un rapide passage par chez moi, nous rejoignîmes nos compagnons. Sur la route Kinlan avait été attaqué et était assez gravement blessé. La menace venait d'être mise à  exécution.
****Une fois que nous fûmes tous ensembles, nous décidâmes de nous mettre à  l'abri quelque temps histoire de réfléchir à  ce que nous allions faire. Nilline nous certifia que nous avions bel et bien le Konkal sur le dos.
****Le lendemain, Hiroko nous renseigna sur les visions de Nilline et sur le Konkal. Il ne nous révéla quelques petites choses mais il n'avait que peu d'informations. Le Konkal semblait être dirigé par deux "individus" Nux et Null. Il nous fallait maintenant réfléchir à  comment assurer notre sécurité et ce que nous allions faire de ces assassins. Il fut décidé que Chrine, Erg, Bertold et moi allions nous rapproché géographiquement les uns des autres. Nilline ne semblait pas savoir ce qu'elle allait faire et Kinlan qui affirma une nouvelle fois qu'il n'avait aucune confiance en moi, préférait rester avec ses bêtes. Je le comprenais, comment rester auprès de celui qu'il considérait comme un menteur et un traître et qui pourtant donnerait sa vie pour le sauver. Ils allaient donc devoir faire un choix soit rester et continuer à  servir Phénice avec ce risque de mort ou tout abandonner et se terrer à  nouveau dans l'ignorance. En ce qui me concernait, je n'allais certainement pas laisser faire le Konkal, ni les Ténèbres.
****Quelques jours plus tard, après avoir déposé une demande de changement de résidence pour finalement tout le monde et qui nous fut attribuée très rapidement, une visite au Révéré absent et à  Pointe Lune visiblement tout aussi occupé, nous reprîmes nos vies normalement, bien que régulièrement nous regardions par dessus notre épaule. Chirine s'était installée dans la même maison que moi, cela faisait longtemps que je n'avais plus vécu avec quelqu'un. Je ne comprenais pas vraiment pourquoi, mais j'appréciais vraiment sa compagnie, bien que je restais seul encore, à  boire jusqu'à  l'ivresse. La moitié de ma vie déjà  était passé, j'étais moralement éprouvé par mon dernier voyage, physiquement fatigué et en même temps je voulais repartir, mais mon devoir était à  Phénice.
****Il fut décidé de prendre les devant et pour se faire, mes compagnons répandirent la rumeur que nous cherchions à  rencontré Monsieur. Peu de temps plus tard, Kinlan fut contacté par un homme qui ne savait pas grand chose, mais qui devait nous conduire en un endroit ou nous devions rencontrer quelqu'un. La rencontre fut accepter et notre guide nous conduisit dans la Fourmilière, jusqu'à  l'entrée d'un foutu terrier. A l'intérieur, nous découvrîmes une complexe machinerie de l'Avant, mais également le piège qui nous avait été tendu. Douze hommes engagé par le Konkal nous attaquèrent. Malheureusement ils ne surent arriver à  bout d'Erg, de trois cerbères et de moi. En interrogeant les survivants, ils nous apprirent que le Konkal était dirigé par un certain Drachor. Après une petite sortie dans l'obscur main sur la muraille nous confiâmes les survivants à  quelques routards pour qu'ils puisse quitter Phénice. Une fois encore, je fus "agressé" verbalement par Kinlan que j'avais du assommer car il fut pris de panique, un geste habituel pour un Marcheur. Il ne l'avait pas apprécié et me menaça de ne plus jamais intervenir si je devais être blesser.
****Je n'avais jamais pensé avoir commis d'erreur, mais ma discussion avec Kinlan fut et sera des plus profitable. Moi aussi j'avais des choses à  apprendre.
****Le danger était-elle que nous allions devoir quitter Phénice, mais j'étais certains que les Initiés avaient un plan et que nous aurions encore un rôle à  jouer en dehors des murs de notre Stalite. Il nous fallait désormais nous préparer à  prendre la route.

****Une page se tourne pour mes compagnons. Aujourd'hui ils savent que nous sommes six maisons. Notre devoir bien que nous ne soyons pas assez nombreux : veiller sur les hommes et les femmes qui vivent sur les pans du volcan, combattre les Ténèbres et l'Obscur. Une maison pour chaque enfant de Phénix. Et moi, je suis Yavan, Évêque de la maison Sarkesh.[/align]

[align=justify]Point de vue
****La marche est lancée et s'est le Gisement des suppliciés qui sera notre première étape dans ce voyage. Il va falloir ouvrir l'œil et le bon pour repérer nos ennemis, car ils sont autant dehors que dedans. Nous devons faire en sorte de débarrasser le plateau de ce fléau. Je suis Yavan, initié de la maison Sarkesh et mon combat contre les Ténèbres est de mon devoir.
****Arrivés à  la mine nous sommes confrontés à  d'étranges évènements. Les pensionnaires semblent entendre des voix dans leur sommeil. Ce qui est le plus étrange c'est que moi je ne les entends pas, alors que mes compagnons les perçoivent. Étrange … qu'est ce que cela ? Certains de ces individus partent durant la nuit, pour je ne sais qu'elle destination, bien que leur pas les guide à  l'Est, au bord du plateau. Si nous ne les avions pas arrêtés il serait mort dans le chaudron car rien ne semble vouloir les détourner de leur destination bien curieuse. L'Est …
****Encore plus bizarre, nos voyageurs partent sans aucun équipement, il ne semble pas vraiment conscient de ce qu'ils font.
****Dans les méandres de la mine nous avons également trouvé un adapté, il ne semble pas comprendre notre langage. Nous l'avons sorti de son trou et l'avons soigné. Gare à  celui qui s'en prendrait à  lui !

****Lors de notre sortie Nilline est tombé dans le coma. Ou est-ce un profond sommeil ? Nous nous dirigeons donc vers le Monastère de l'épreuve pour la confier aux Prôneurs en espérant qu'il s'en occupe aussi bien que mon ancien compagnon. Peut-être trouvera-t-elle ainsi la lumière ?

****Le Monastère n'était qu'une étape dans notre périple et notre marche nous mène vers l'Avant-poste de la Faille. Ici aussi quelques Vigilants avaient reçu cet étrange appel de l'Est. Toutes ces personnes étaient dotées d'un certaines sensibilité. Un appel ... l'Est ... Notre passage rapide dans le Chaudron ne nous aura finalement rien appris de plus.
****Il y aura peut-être plus de réponse à  l'avant poste de l'Abîme.

****Finalement pas plus de réponse ici ... Enfin la réponse je l'ai et mes compagnon semblent saisir que le problème vient peut-être des Syrthes, mais ils se demandent ce qui qui peut "appeler" ces malheureux. Comment vais-je leur expliquer ? Ils méritent une réponse.
Chirine, Kinlann et moi-même avons décidé de faire à  nouveau un tour dans le Chaudron. Cette fois-ci nous avons repéré un groupe de réfugiés nopéléens que nous avons conduits vers les escaliers. Alors que nous arrivions à  destination nous avons repéré deux choses ... il y avait trois monstres à  notre suite et il y avait une source de lumière étrange. Après un combat qui s'est finalement présenté comme une fuite nous avons pu nous mettre à  l'abri. Ils n'étaient pas que trois ! et cette lumière semblait les attirer comme ... Néanmoins je pourrai mettre une nouvelle créature à  celle que j'ai déjà  renvoyer aux ténèbres.
****C'est de Nilline qu'émane cette lumière. Comme si elle était en contact avec les Limbes célestes. Cette fois-ci je me dois de leur dire la vérité. Ainsi il apprenne la vérité sur les ... Avatars de Solaar, sur les Limbes, sur la naissance de Phénice, que la trouée de Lumière est de leur fait et que chaque stalite possède son Avatar du dieu Soleil. Phénice en a trois, trois avatars enfermé dans leurs tombeaux, trois tombeaux. Ils ont compris ce que nous protégeons et ce que souhaitent détruire notre ennemi.

****On nous confie une nouvelle tâche. Nettoyer le plateau de Silice, le rendre plus sûr. L'heure serait-elle enfin venue ?[/align]
« Modifié: 12 janvier 2012 à 00:19 par merson »
Et on a vu un autre signe dans le ciel : et voici, un grand dragon couleur de feu avec douze têtes et douze cornes et sur ses têtes, douze diadèmes.
Les Manuscrits de Nag Hammadi, Codex VI, Aisthesis dianoia noèma, 12 : 3

luigi

  • Dagda
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DKE 1 - A: Phénice - III: Pactes de Cendres (3/36)
« Réponse #2 le: 11 janvier 2012 à 21:38 »
[align=center]Par Erg
Défenseur de la Caste des Gardiens du feu
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Volcano
C'est l'histoire d'une apnée du sommeil d'un volcan
C'est l'histoire d'un défi métaphysique dans un groupe d'amis
C'est enfin l'histoire d'un signe de Vulc à  un Flambeau

Mais les Marcheurs raconteront ça mieux que moi.

L'étranger
C'est l'histoire d'une surveillance d'un marcheur poche percée
C'est l'histoire d'une enquête concernant de nouveau une plante qui n'existe pas
C'est enfin l'histoire d'un groupe souvent scindé en deux

Mais les Marcheurs raconteront ça mieux que moi.

La menace fantôme
C'est l'histoire d'une cuite monumentale
C'est l'histoire d'une menace invisible mais pas trop  :roll:
C'est enfin l'histoire d'un au revoir à  Phénice

Mais les Marcheurs raconteront ça mieux que moi.

Point de vue
C'est l'histoire d'un dur apprentissage de la vie de Marcheur
C'est l'histoire d'appels étranges et de réponses inconscientes
C'est enfin l'histoire de la révélation d'une vie

Mais les Marcheurs raconteront ça mieux que moi. (ou pas en l’occurrence)
« Modifié: 12 janvier 2012 à 00:20 par merson »
L'urgent est fait, l'impossible est en cours, pour les miracles prévoir un délai.