Club la Lune Rousse (JdR) > Éclipse 10
[question] Les photos...
Erendis:
pareil... en tout cas, pas du fait des orgas. Après, une fois sur le site de l'ASCREB, je ne les tiens plus responsables du devenir de ces photos. C'est à chaque utilisateur de ces photos de se renseigner sur le droit à l'image... même si on sait que ça ne sera pas fait.
EDIT : en fait, je veux dire que je voudrais que les photos ne soient QUE sur le site de l'ASCREB (par l'action des orgas). Comme l'a dit Stoil, la multiplication des supports, c'est le MAAAAL. Il faut concentrer l'effort sur UN site (le plus légitime : celui de l'ASCREB) et faire des renvois sur les autres média.
Ao:
Encore un petit mot sur tout ça.
Ce qu'on constate fondamentalement, c'est que les réticences se cristallisent autour de Facebook.
Je suis le premier à diaboliser Facebook, à critiquer leur politique de gestion de la vie privée et de la confidentialité. Je n'ai pas de compte, une fois encore.
MAIS je suis par exemple un utilisateur assidu des produits Google, de beaucoup de produits Google, sans doute trop, et je pense objectivement qu'ils ne sont pas beaucoup plus clean que Facebook. J'en suis conscient, je leur confie beaucoup sur ma vie, et il est peu probable qu'ils en soient très respectueux. C'est un choix assumé.
Tout ça pour dire que je trouve assez étrange de se focaliser sur UN service, qui n'est pas forcément plus fautif que les autres.
Pourquoi est-ce que tout le monde s'enthousiasme de voir les photos et vidéos des premières éditions d'Éclipse sur Picasa et Youtube (l'after chez Stéphane l'a bien montré) ? Ce sont tous deux des produits Google, donc à mon sens tout autant sujets à caution que Facebook. Voire pire, car Google peut en plus recouper toutes ces infos avec les recherches que vous effectuez (vous avez déjà réfléchi à combien vous en faites par jour, et la somme d'informations sur vous que cela représente ?).
Et il me semble purement illusoire (et contre-productif) de faire deux poids deux mesures. Les orgas de l'an prochain feront bien ce qu'ils veulent, mais en ce qui me concerne il est clair que si on cède son droit à l'image (et c'est le cas, ne vous en déplaise), c'est pour la publication sur le site de l'ASCREB, Picasa, d'accord, mais aussi sur Facebook, pour de l'affichage 4x3 dans les rues de Rennes ou tout autre usage.
Maintenant comme cela a déjà été mentionné, le but n'est pas de faire passer quoi que ce soit en force ou froisser les susceptibilités. Donc une réflexion va être menée au sein des orgas sur la conduite à tenir, et il est possible qu'on publie avec parcimonie et de façon sélective sur la page Facebook de la Convention, mais je trouve vraiment étrange et dommage de concentrer les réticences sur un service en particulier, surtout que ça arrive après la bataille...
luigi:
Un gros +1 pour Lionel !!!
Galaad:
concernant le droit à l'image, le texte expliquer que vous acceptaient que des photos de vous soient réutiliser.
C'est ce que demande la loi. Après comment on peut les afficher que cela soit sur le site ASCREB ou ailleurs cela revient au même.
Pour moi le sujet est un faux débat. Vous vous déplacer à n'importe quel évènement et des photos prises de vous peuvent finir sur Facebook.
Vous l'accepter pour d'autres évènements (facebook, journaux,...) et pas pour Eclipse... honte d'être Roliste?
Oui je pique une légère gueulante autour de ce sujet.
Ludovic:
--- Citation de: Ao,t=1334316824,id=88753 ---Tout ça pour dire que je trouve assez étrange de se focaliser sur UN service, qui n'est pas forcément plus fautif que les autres.
--- Fin de citation ---
Voir le second message du sujet, la réponse de Galaad, un organisateur Éclipse :
--- Citation de: Galaad,t=1334235826,id=88647 ---Ou?
Sur le site et facebook dès que possible
--- Fin de citation ---
D’où la focalisation...
Si d'autres vecteurs de diffusion sont utilisés alors il faut le préciser, personnellement je ne suis pas fan non plus de tous les autres services du même type (google, twitter et cie...).
http://www.droit-image.com/droit-a-limage-des-personnes.html
--- Citer ---Bien plus connu que le droit à l'image des biens, le droit à l'image des personnes prend une part importante dans notre société, part qui ne cesse de grandir depuis l'apparition des médias.
Il est acquis par toute personne sur son image, dans le cas par exemple où celle-ci est utilisée par un tiers. Ce droit permet avant tout à celui dont l'image est utilisée de refuser sa diffusion pour une situation donnée et un support donné.
[...]
Généralités
Le principe est : qu'il est nécessaire de recueillir le consentement d'une personne préalablement à la diffusion de son image. Cependant il existe des exceptions et cas particuliers selon le contexte. La difficulté à déterminer les limites entre vie privée et vie publique et entre droit à l'information et respect de la vie privée rend l'application de ce droit très complexe. Voici donc un aperçu non-exhaustif des cas possibles et des droits qui y sont rattachés.
Images de groupes
La reproduction de l'image d'un groupe ou d'une scène de rue dans un lieu public est permise, sans besoin de solliciter le consentement de chaque personne photographiée. On considère que l'image ne porte pas atteinte à la vie privée car la personne se trouvant dans un lieu public a consenti à être exposée aux regards des autres. Cependant, la jurisprudence émet deux réserves :
Il ne faut pas individualiser un ou quelques sujets, et la publication ne doit pas excéder les limites du droit à l'information.
Pour ce qui est de l'individualisation, la jurisprudence rappelle que « nul n'a le droit d'individualiser une personne d'un groupe sans son consentement ». La personne est dite individualisée si elle est le sujet principal de l'image et si elle est reconnaissable.
Les limites du droit à l'information
On excède le droit à l'information si :
L'image est détournée de son objet, c'est à dire qu'on l'utilise à d'autres fins pouvant nuire à la personne photographiée. Pour exemple une photo de touristes utilisée pour illustrer un article protestant sur la tenue négligée des touristes français à l'étranger.
Il y a atteinte au respect de la vie privée. D'un cas à l'autre, les jugements ne sont pas toujours cohérents. Jugée illicite, la photographie d'une personne participant à une manifestation homosexuelle, mais jugée licite, la photo d'une personne priant dans une synagogue.
L'image est utilisée à des fins commerciales ou publicitaires.
Manifestations et images de foules
Dans le cas des événements d'actualité et manifestations publiques on retrouve le même principe : une photographie peut être publiée sans l'autorisation des personnes à condition de ne pas dépasser les limites du droit à l'information. Ce principe a été clairement posé par les tribunaux : si l'autorisation devait être systématique, toute publication de photo de foule ou manifestation publique pour illustrer un reportage serait impossible. La jurisprudence est sans cesse balancée entre droit à l'information et droit à l'image, ce qui crée des incohérences dans les jugements. Mais depuis quelques années, de plus en plus de procès sont intentés par des particuliers demandant réparation suite à la publication de leur photo à l'occasion d'un événement d'actualité ou d'une manifestation publique. Et il semble que la tendance soit plutôt à favoriser le droit à l'image, soit à donner raison aux particuliers.
[...]
--- Fin de citation ---
Facebook, Google et autres sont entrés en bourse, vivent de la publicité et engrangent des statistiques, peut-on considérer que ce qui s'y passe est utilisé à des fins commerciales, publicitaires et/ou statistiques ? Moi ça me gêne. ^^
J’arrête là . ^^
Navigation
[#] Page suivante
[*] Page précédente
Utiliser la version classique