Auteur Sujet: Un truc qui circule  (Lu 1012 fois)

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Xlatoc

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Un truc qui circule
« le: 24 septembre 2012 à 16:31 »
Sur lequel vos persos ont pu tomber...

[align=center]Que sommes-nous ?[/align][/u][/b]


L'autre soir, une enfant de huit ans a mis fin à  ses jours. D'elle-même. Comment ? Mais surtout, pourquoi ? Qu'est-ce qui, dans notre monde, dans notre Résistance, peut pousser une enfant à  un tel désespoir qu'elle recourt au suicide pour la quitter de façon aussi brutale. LA. La Résistance, notre idéal, notre lutte, qui nous nourrit et s'occupe de nous à  chaque instant.
Mensonges ! Du moins, mensonges pour une partie non négligeable de notre peuple. Il faut et il suffit en effet de se rendre une soirée dans les bas quartiers, comme je l'ai fait, moi, Bug, pour être atterré de la situation.

Pour ces personnes, les questions de l'Omicron, de la victoire ou de la défaite de nos soldats, de la libération de villes sont de lointains soucis. Comment leur en vouloir, lorsque l'on vit avec un toit envolé depuis des semaines, lorsque remplir son estomac pour tenir jusqu'au lendemain est chaque jour plus difficile ? Lorsqu'au travail, le bras a été fracturé mais qu'on n'a pas reçu de soins suffisant, étant en bout de chaîne donc dispensable dans l'immédiat.

Comment peut-on espérer que ces personnes se soucient un tant soit peu de la Résistance ? Que leur apporte-t-elle ? Rien. En quoi est-elle préférable à  l'Omicron à  leur yeux ? Il n'en savent rien, ils ne voient pas la différence, occupés à  la survie et au bien-être élémentaire. Comment, dans ce climat, les convaincre du bien-fondé de notre action ?

Vous pensez que je parle de cas isolés ? Vous faites erreur. Au bas mot, 20% de notre base est concernée. 20%. Nous sommes inférieurs à  l'Omicron en nombre, en moyens, en bases, en matériel, en information, et on se permet d'avoir 20% de nos propres membres qui ne se sentent pas concernés, ne prennent que vaguement part à  notre cause ? C'est juste suicidaire. 20% de notre force qui ne voit pas plus d'intérêt à  nous qu'à  l'opposant, c'est 20% de nos moyens qui peuvent se retourner contre nous si l'opposant leur semble proposer mieux. Et cela n'est pas difficile. Sommes-nous donc de sombres crétins pour saboter nous-même notre unité ?

Nous sommes la Résistance. La seule entité capable de porter atteinte à  l'Omicron, la seule capable de l'arrêter, de l'empêcher d'asservir toute notre race. De contrôler chacun de nos gestes. Nous NE POUVONS PAS nous permettre de ne pas être unis, de ne pas fonctionner comme un seul membre, un seul être. L'Omicron peut se permettre d'être divisé, il est suffisamment nombreux pour cela. A nous d'en profiter. Mais nous, c'est impossible, impensable et intolérable. Chacun d'entre nous doit être convaincu qu'être avec nous est ce qu'il y a de mieux pour lui, pour qu'il ne soit jamais dans la tristesse à  cause de sa vie ici, pour qu'il puisse en convaincre d'autres et ne puisse être corrompu. Nous ne pouvons plus voir nos propres enfants déprimer à  en mourir. Ou alors, si hier c'était elle, demain dans les faits divers, une personne aura tué un de nos Officier et aura fuit pour la promesse d'un toit et d'un bon repas par jour sous le joug de Myphos.

Nous sommes la Résistance. Si nous sommes meilleurs que l'Omicron, nous devons le prouver à  chaque instant à  tout un chacun. Que tous se disent "Je suis de la Résistance" avec fierté et pas avec désespoir.

Nous sommes la Résistance. Nous sommes porteurs d'un message positif. Portons-le et appliquons-le à  nous-mêmes avant de fomenter nos propres traîtres et révoltes internes. Ou l'Omicron n'aura qu'à  attendre pour ramasser nos restes, sur le champs de bataille et dans nos maisons.

Myphos est le mensonge. Pas nous.

A. T. Bug.
« Modifié: 24 septembre 2012 à 22:20 par Xlatoc »
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Xlatoc

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Un truc qui circule
« Réponse #1 le: 26 septembre 2012 à 00:36 »
Un autre, quelques jours après

[align=center]Notre But[/align][/b][/size]



Sommes-nous de vulgaires courtisans pour entretenir comme nous le faisons rhéteurs, politiciens et beaux parleurs ? Cherchons-nous à  vaincre Myphos par la diplomatie, la séduction et le compromis ? Non. Cent fois non. Myphos ne peut pas, ne DOIT pas être traité par la mansuétude et la courtoisie. Cela est bon pour les querelles intestines et temporaires, les débats de forme. L'aberration qu'est l'Omicron, le pouvoir de Myphos ne souffrent aucun droit d'existence dans notre conception de la Vie. Pas de discussion ou compromis. On accepte d'être un pantin entre ses main ou on ne l'accepte pas.


Nous sommes des Soldats, nous combattons pour annihiler l'Omicron. Si certains veulent se joindre à  nous, tendons-leur les bras. Mais notre opposition à  leurs concepts est totale et radicale. On ne peut pas être légèrement pour l'un et l'autre. On choisit les chaînes et l'Omicron, ou la Résistance et la liberté. Nous n'avons donc que faire des courtisans et politiques dans ce climat. Les ressources démentielles qui leurs sont allouées pour les entretenir seraient mieux employées ailleurs. Pour profiter à  ceux, vraiment utiles, qui forgent les instruments de nos soldats.


Pour créer la volonté de vaincre et la conscience unitaire dans la Résistance, capitales pour la victoire compte tenu de la répartition des forces, il n'y a que deux chemins possibles. Soit nous disons à  nos défavorisés que c'est l'Omicron qui est responsable de leur état et attisons l'esprit de vengeance. Soit nous créons une véritable interdépendance entre chacun de nos membres, tendant vers un seul but : notre triomphe.

Il est évident que la première solution est une erreur monumentale. Certains parmi nous ont des ressources personnelles dépassant largement leurs besoins réels et cela n'échappe aux yeux de personne. Répartir correctement ces biens suffirait à  tous. Nous baserions donc notre discours sur un mensonge ? Intolérable de notre part, incohérent avec notre pensée. Traitrise à  nos valeurs. Mentir ainsi nous rabaisserait au niveau de l'ennemi, en plus de créer nos propres tensions internes (ceux voulant devenir "les autres" pour avoir plus, ceux haineux des riches...), amenant divisions donc faiblesses exploitables.


La seconde voie est donc la seule option envisageable et acceptable à  tous points de vue. Chacun doit comprendre que sa place dans la Résistance est essentielle à  sa survie mais pas suffisante en soi. L'orgueil personnel n'a pas sa place parmi nous, car il est source de discorde. Lorsque les trompettes de la victoire sonnent, chacun doit avoir conscience qu'il y a pris part, qu'il en est aussi l'instrument. Le soldat doit savoir que les ennemis qu'il a tués, c'est parce que ses armes et ses munitions ont été fabriquées ici, avec soin et pas par n'importe qui. Que s'il a su où étaient ses ennemis, c'est grâce aux travail de l'espion en amont. Et que l'espion, s'il a eu les renseignements, c'est grâce à  son déguisement et à  ses faux papiers de qualité confectionnés par des personnes attentionnées. Même le bureaulier, aussi anodin soit-il en apparence, est capital car c'est lui qui autorise les missions, la fabrication des instruments et la distribution des moyens.

On combat mieux lorsque l'on connait ce qu'on l'on protège. On travaille mieux lorsque l'on sait que le fruit de notre travail est justement utilisé par des personnes qui nous en savent gré. Chacun fait ce que l'autre en peut faire, mais lui permet de faire sa tâche, pour tendre vers notre but commun.


Vouloir la victoire et oeuvrer pour, c'est se donner à  soi, mais aussi à  ceux qui dépendent de nous et dont nous dépendons, les moyens d'y parvenir. Entraver cette logique évidente crée des dissensions dangereuses et des individus qui ne peuvent se concentrer sur notre but, trop occupés à  leur propre survie. Ceux qui, en pleine connaissance de cause, concentrent les ressources pour leur propre personne font donc obstacle à  notre cause et doivent être traités comme tels : des dangers pour notre Résistance, voire des traîtres.


Conscience, unité, triomphe.
A.T. Bug.
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Xlatoc

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« Réponse #2 le: 28 septembre 2012 à 14:00 »
Encore un...arrivé hier.

[align=center]Les Moyens[/align]


Nous l'avons dit et démontré précédemment, notre survie et notre victoire reposent sur l'implication totale de chacun et de l'unité qui la motive.

Prioritairement, il faut re-donner à  toutes les personnes vivant dans cette base confiance dans notre Résistance, son bien-fondé et sa justice. Pour cela, la première action doit être de s'assurer que personne ne manque de quoi que ce soit pour sa survie. En parallèle, que personne ne dispose de trop. Immobiliser des ressources ne sert qu'à  immobiliser notre combat, personne ne peut utiliser plus que ce que sa nature lui fourni. Moi-même me contente fort bien de 16m² aménagés pour résister en cas d'attaque et avec toujours un paquetage de survie si la fuite devait être la seule option disponible. Je suis un soldat, qu'ai-je besoin d'autre chose ? Les loisirs ? La Résistance me propose assez de lieux de détente, de culture ou d'entraînement sans qu'il me soit besoin de les ramener chez moi.

Le désir de possession devrait être d'ailleurs traité comme une marque de faiblesse. Ceux qui ont besoin de posséder plus seront aisément corruptibles, ou fléchiront devant la perte de leur biens. Tandis que ceux qui ne possèdent que le minimum mais jouissent de tout ensemble pourront réagir comme un seul homme face à  l'attaque de leurs biens communs.

Les ressources sont là . Ceux qui les accaparent pour eux-seuls freinent le développement de notre Résistance en empêchant une partie de la population de jouir du minimum pour sa survie. C'est même une traîtrise, puisqu'ils leur portent préjudice, alors qu'ils sont sensés être du même bord et avoir les mêmes idéaux.

Mais ceci n'est que la première étape. Répartir convenablement nos ressources ne sera pas suffisant pour recréer la confiance et le lien entre nos membres. Ce sera à  nos soldats, nos militaires, ceux qui profitent du travail de ceux actuellement laissés pour compte d'organiser la réhabilitation des habitations, l'aménagement éventuel des quartiers, d'assurer que les ressources sont prises aux courtisans pour les donner aux désœuvrés. Ainsi, la confiance pourra renaître.

Pour autant, le lien entre chaque composant de notre ne sera pas avéré par ces actions. Seuls ceux qui savent pourquoi et pour qui ils agissent le font avec une réelle implication. Aussi, dès à  présent, nos chaînes de production doivent être claires et précises : telles personnes produisent telles biens pour tels peloton/régiment/unité, sous la direction de telle administration. Les noms de qui fait quoi pour qui doivent être affichés, afin de ne pas avoir de vagues fantômes en amont ou en aval de soit, mais des personnes, des camarades à  défendre, servir, protéger. Fabricants et utilisateurs doivent se rencontrer, s'apprécier, échanger mutuellement. La reconstruction comme premier contact serait un plus non négligeable.

L'idéal serait bien évidemment de ne pas séparer les soldats des administrateurs, des producteurs ou des espions. Mais que ces chaînes, ces filières vivent ensemble dans les mêmes quartiers. L'esprit de groupe, que l'on demande à  nos soldats dans une unité, doit pouvoir s'enraciner au-delà , entre eux et ceux dont ils dépendent, ceux qui dépendent d'eux. La tireuse d'élite Clélia Organa doit savoir que ses balles on été fabriquées par Yvan Kaulop et mettre un visage sur ce nom, avoir vu comment et où elles sont faites. Yvan doit savoir que Clélia est en mission et doit pouvoir lui transmettre des messages de soutient régulièrement. Robert Fret, l'espion qui a permis cette mission, doit également pouvoir suivre les évènements et communiquer avec les autres participants, directs ou indirects. Un travail d'équipe du début à  la fin de chaque opération de la résistance, pas une suite de travaux mis bout à  bout. Alors nous aurons la confiance, l'implication, la volonté.

Nous comprenons cependant que la réorganisation complète de l'habitat ainsi proposée, même si a d'énormes avantages en cas d'attaque en plus des autres énoncés, n'est pas réalisable. En revanche, il existe d'autres moyens de créer une émulation, un lien entre nos membres : rencontres, compétitions amicales, visites sur les lieux de travail de chacun... Cela suffira.

Au-delà  de ces considérations strictement matérielles et logistiques, une ré-appropriation morale de nos idéaux est nécessaire. Ce, dès le plus jeune âge. Pourquoi nous battons-nous ? Contre qui ? Qu'implique la défaite ? Est-elle même tolérable ? Que dois-je faire pour l'éviter ? Les réponses à  ces questions doivent être ancrées dans chacun de nos membres jusque dans leurs entrailles. D'où l'importance des rencontres évoquées plus hauts, qui doivent pouvoir servir à  rappeler, ré-affirmer son implication et sa volonté dans notre combat quotidien. L'instruction de nos enfants doit également se concentrer sur ces points, avec observation de tous les postes possibles dans la Résistance. Pourquoi sommes-nous en guerre ? Quel est l'utilité de chacun dans ce conflit ? La question de nos enfants ne doit pas être "que vais-je faire plus tard ?" mais "dans quel domaine serai-je le plus efficace pour nous mener vers la victoire ?".

La possibilité de triomphe repose sur les épaules tout un chacun. Pas seulement des soldats, des bugs ou de Solipsis. La raison de ce combat et la volonté de le remporter ne doivent souffrir aucune faiblesse, d'aucun de nos membres, où c'est un gouffre qui se créera, par lequel Myphos s'immiscera et nous éliminera tous.

Que notre Résistance offre à  tout un chacun les moyens de s'exprimer pleinement dans ce à  quoi il excelle, pour l'avenir de l'humanité. Ceci doit être notre seule forme de fonctionnement. Aucune autre n'est envisageable.


Conscience personnelle, unité dans le labeur, triomphe commun.

A.T., Bug.
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merson

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Un truc qui circule
« Réponse #3 le: 28 septembre 2012 à 20:24 »
Euh... désolé si je passe pour un imbécile, mais j'ai rien compris... et pas plus avec l'appel du pied d'Emmanuelle sur le fil de planning...
Quand la musique de Mozart cesse, le silence est encore de Mozart; Quand la musique de Marilyn Manson cesse, les acouphènes sont encore de Marilyn Manson.
Et les fantasmes haineux de notre nazitude te révèlent les fastes de la solitude. H-F Thiéfaine
1984, c'était pas un mode d'emploi. Loris