Bon, je vous en fait un mais sachez que globalement je vais râler parce que je n'ai jamais de ma vie assisté à une conférence aussi subjective!
En bref:
Le jeu de role c'est bien, Pendragon excellent, mangez-en. C'est mieux que Donj.
En un peu plus étendu:
La première partie sur ce qu'est vraiment le jeu de role était plus que correcte, je dirai même bonne. Seul bémol, un différend sémantique que j'ai avec lui sur la définition du terme "interactif". Sinon il a bien présenté ce qu'était le jeu de role sur table, comment les meneurs préparaient un scénar duquel les joueurs sortaient allègrement en se comportant avec une liberté totale introuvable dans n'importe quel autre médium de jeu.
La deuxième partie devait parler des jeux dédiés au mythe arthurien et a pris, en tout et pour tout 1 diapositive complète de PauvrePoint. Pendragon, c'est bien mangez-en, et Quêtes Arthuriennes qui va bientot sortir et que c'est des potes à moi qui l'ont fait.
Et là on passe à la troisième partie qui était supposée expliquer comment les jeux de roles convoyaient la légende arthurienne. Et c'est là que la catastrophe commence. Il n'arrête pas de comparer Pendragno à Donj, ce qui, en soi, est totalement absurde. Comment Pendragon c'est bien parce qu'on peut créer un personnage mais aussi lui donner un père et une famille, comment la magie dans Donj consistait à balancer X boules de feu en une journée alors que dans Pendragon c'était plus subtil, comment dans Pendragon y'avait la gestion de la thune, comment dans Pendragon c'était cool parce qu'il y avait une carte du monde qui le raccrochait au monde réel ET imaginaire en même temps! Et puis Donj c'est mal parce qu'il n'est absolument pas fidèle au mythe arthurien, ni à la culture médiévale historique. Le Seignuer des Anneaux non plus d'ailleurs. Oui, j'avoue, c'est caricatural, et j'exagère un peu peut-être, mais je fulminais sur place devant tant de conneries moi!
Tout ça pour dire qu'on a écouté pendant une heure, à un joueur de Pendragon, amateur de branlette intellectuelle, casser du sucre sur le dos de jeux qui demandent une culture générale moins étoffée et ventant l'élitisme de Pendragon.
Voilà pour mon résumé personnel. Je laisse les autres qui étaient présents exposer leur version de la conférence.