[J'avais bien besoin d'une pause, et voilà un pavé pas trop relu sur la séance d'hier]
En plein travail de préparation du navire alors que nous étions à quai, je vois arriver un étrange groupe: Le noble Jean De la Villardière [on va l'appeler Jean, trop long sinon] accompagné par un solide gaillard portant notre capitaine De la Côte d'Or, blessé, sur son dos. Il semblerait qu'un groupe d'assassins aie attaqué Jean et notre capitaine, et bien qu'ils aient réussi à s'en défaire grâce à l'arrivée impromptu du gaillard qui se révèle être le garde du corps du noble, le capitaine a été grièvement blessé pendant l'affrontement... Jean nous révèle qu'il est en fait le réel capitaine du navire et nous montre une lettre de course à son nom, Cote d'Or était en fait le capitaine officiel vu que Jean n'y connaît pas grand chose en navigation. Je trouve ça un peu suspect de l'apprendre maintenant, surtout avec le capitaine dans le coma au même moment et qu'il nous demande de partir immédiatement, mais admettons, on verra bien à l'oeuvre...
Nous partons donc pour les Antilles après avoir rejoint un convoi Français de 10 flûtes et 2 frégates. En route nous rencontrons une tempête d'envergure, notre noble disparaît bizarrement dans sa cabine, on dirait que ça bouge trop pour lui! Heureusement, nous avons un bon navire et un équipage efficace, nous passons sans problèmes la tempête, mais nous perdons quand même 1 flûte, alors que 2 demandent d'importantes réparations qui nous poussent à rester deux jours à l'ancre en pleine mer pour effectuer des réparations de fortune.
Une fois arrivé dans les Antilles, nous nous dirigeons vers l'île de la Tortue, nous remarquons des voiles Espagnoles, mais il semble qu'elles effectuent un détour pour éviter notre convoi. Nous relâchons un peu notre attention, mais mal nous en a pris: Pendant ce temps elles en profitent pour nous embusquer après avoir contourné une île hors de vue... !
C'est le branle-bas de combat, une frégate nous attaque. Deux bordées emportent des hommes des deux côtés, blessent également légèrement quartier maître et maître d'équipage... Finalement nous nous lançons à l'abordage. Les officiers à l'exception du médecin abordent le navire ennemi, et se retrouvent tous en face d'un ennemi. De nous tous, Alexandre la Brute, le soi disant garde du corps, s'en sort le mieux. Il hache quelques hommes et joue avec leurs membres... cette infamie attire l'attention du capitaine ennemi, bien évidemment. L'escrimeur se prépare à un combat d'homme à homme quand Alexandre sort son pistolet et lui explose la jambe, voilà ce qui arrive à l'escrimeur trop confiant! Bien sûr tel qu'on connaît notre brute maintenant, il lui coupe la tête et la balance dans la mêlée, quoi de plus normal (!).
Affectés par la nouvelle, l'équipage ennemi se rend, pendant qu'un nouvel événement prend place. Une flottille Française approche, elle force les deux autres navires ennemis à se rendre également. Nous apprenons qu'elle est commandée par De Grammont, qui nous apprend que nous allons rejoindre sa flottille, comme prévu à l'origine.
Il nous apprend aussi que nous sommes maintenant des flibustiers! Première conséquence, l'introduction de la chasse-partie et l'annulation du mandat de tous les officiers actuels. Tous les postes d'équipage sont soumis au vote de l'équipage, moitié anciens de la marine marchande, moitié anciens militaires. Quelques changement opèrent dans l'organisation du navire! Nicolas, l'ancien second, est élu capitaine sur ses compétences de navigateur reconnues aux dépends de Jean, relégué au poste de Cambusier. Vincenzo, l'escrimeur italien maître d'équipage, est élu Second du navire. Les autres officiers conservent leur poste précédent.
Nous sommes maintenant flibustiers aux ordres de De Grammont, et nous ne savons toujours pas grand chose sur notre mission!