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[Culture] Livres: Critiques & Commentaires

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LarrxX:
Ready Player One ( ou simplement Player One en VF)

Un incontournable pour tout geek (et surtout tout gamer) qui se respecte.

Je vous donne le temps d'aller lire le synopsis.

J'attends...

Bon, c'est fait? OK.

Le début très techno-centré m'a un peu inquiété et peut être un peu fastidieux. Mais une fois que l'aventure décolle, elle ne s'arrête pas. Rapide, fun et frénétique on ne s'ennuie plus une seconde. Perso, j'ai retrouvé plein de souvenirs d'enfance que le bouquin a réveillés avec une noustalgie qui m'a fait sourire plus d'une fois. Blindé de références de tous genres, on sent que l'auteur sait de quoi il parle et ne fait pas que balancer des mots clés pour vendre son bouquin aux geeks. Sans ordre particulier, ça parle de: Ladyhawke, Atari, Joust, SOS Fantômes, Family Ties (Sacrée Famille), Rush, Ultraman, Star Trek, Mothra, Godzilla, Retour vers le Futur, Star Wars, Le Seigneur des Anneaux, Evangelion, Disque Monde, Zork, le kill screen de Pac-Man, Explorers... et j'en passe! Et encore, je ne vous parle que des références que je connais!

Même si scénaristiquempent c'est hyper manichéen, je me suis éclaté du début à  la fin à  vivre un rêve de gosse par l'intermédiaire du personnage principal: une plongée à  la première personne au sein d'un immense jeu vidéo où tout est possible.

Je le dis et le redis:

Un incontournable pour tout geek (et surtout tout gamer) qui se respecte.

Hraka:
Hraka lance Résurrection de Fil... succès!

Un peu de fan-fiction pour changer.

Harry Potter and the Methods of Rationality (VO, traduction française que je nai pas lue, et qui a quelques chapitres de retard)

L'histoire joue dans l'univers d'Harry Potter, et presque tous les personnages sont ceux du canon, mais avec deux différences majeures: Pétunia, tante d'Harry, a épousée un scientifique (et non Vernon Dursley), et en conséquent la jeunesse de Harry a été entièrement différente, faisant de lui quelqu'un d'extrèmement rationnel. À savoir:

--- Citation de: extrait du chapitre 2 ---Le Professeur McGonagall se transforma en chat.

Harry eut un mouvement de recul involontaire, si vite qu'il trébucha sur une pile de livres abandonnés et fit un dur atterrissage sur son arrière-train dans un bruit de claquement. Ses mains descendirent pour le retenir sans tout à fait atteindre leur but et il y eu un élancement d'avertissement dans son épaule alors que son poids terminait sa chute libre.

Le petit chat tigré redevint immédiatement une femme en robes. "Je suis navrée, M. Potter, " dit McGonagall, l'air sincère, bien que ses lèvres s'étiraient en un sourire. "J'aurais dû vous prévenir."

Harry avait le souffle court. Sa voix sortit étouffée. "Vous ne POUVEZ pas faire ça !"

"Ce n'est qu'une Métamorphose," dit McGonagall. "Une transformation en Animagus, pour être exacte."

"Vous vous êtes transformée en chat ! Un PETIT chat ! Vous avez violé la Conservation de l'énergie ! Ce n'est pas qu'une règle arbitraire, c'est sous-jacent à la forme de l'opérateur quantique Hamiltonien ! Le rejeter détruit l'unitarité et vous vous retrouvez avec des signaux supraluminiques ! Et les chats sont COMPLIQUÉS ! Un esprit humain ne peut visualiser l'anatomie entière d'un chat, et toute sa biochimie, et qu'en est-il de sa neurologie ? Comment pouvez vous continuer à penser avec un cerveau de la taille de celui d'un chat ?"

Les lèvres de McGonagall s'étiraient de plus en plus à présent. "Magie."
--- Fin de citation ---

Gardez en tête qu'il a toujours seulement onze ans à ce point (l'auteur s'améliore un peu au fur et à mesure, et les dialogues seront un peu plus naturels dans les chapitres à venir, mais l'idée reste).
L'autre modification touche le professeur Quirell, qui n'a aussi plus rien à voir avec son incarnation canonique.

Il va sans dire que ce petit détail change entièrement toute l'histoire, et permet d'explorer un peu différement l'univers dans lequel elle se déroule. Ceci plaira à certains et non à d'autres: comme le dit la note d'auteur du premier chapitre, si au dixième chapitre vous n'aimez pas encore l'histoire, laissez tomber.
Personnellement j'adore l'histoire, et elle est remplie de clins-d'oeil à divers séries de fantastique et de science-fiction, mais il est vrai qu'elle peut être un peu lourde de temps en temps.

L'une des grandes critiques de l'oeuvre est souvent que Harry est un peu une Mary-Sue ici: s'il veut faire quelque chose il a de bonnes chances d'y arriver, il est vachement trop intelligent qu'il est fort et fait/défait des plans mieux que tous les profs (sauf un ou deux), bref il est presque un surhomme. Si dans les livres d'origine on avait Harry comme "Âme", Hermione comme Intelligence et Ron comme Émotions (ou Moi, Surmoi et Ça si vous voulez), ici Harry dépasse bien Hermione en Surmoi-itude, Ron n'apparait presque pas (il n'est pas vraiment sur la même longueur d'onde que Harry, sa place sera prise par McGonagall ou Drago Malefoy), et il s'en suit un nombre d'aventures extraordinaires, voir parfois un peu farfelues.
Regardez donc, en guise d'exemple, le début du chapitre 17 pour une idée de la façon de penser de cet Harry.



Dans la même idée, il y a Luminosity, fan-fiction similaire pour l'univers de Twilight (qui a au fait quelques idées très intéressantes sur les vampires, même si elles contredisent un peu les notions "classiques" des vampires, en particulier la notion du monstre abominable). Je dirais que c'est mieux écrit, mais l'histoire n'a quasiment plus rien à voir avec l'original ("et tant mieux" diront certains), et la notion de rationalisme y apparait moins. Ne semble exister qu'en anglais.

Hraka:
Последний кольценосец / The Last Ringbearer, de Kirill Eskov (Кирилл Юрьевич Еськов)


Une reprise russe de l'histoire de la Terre du Milieu, commenceant peu après la fin de la Guerre de l'Anneau, et racontant le tout du point de vue de quelques habitants du Mordor.
Petit résumé: le Mordor, habité par le peuple Orocuen (ou "Orc" si on veut être insultant), est un pays technologiquement avancé, mais, après quelques problèmes d'irrigation, à capacités agricoles fortement réduites (ils ont stupidement tenté d'émuler le système d'irrigation artificiel du Khand, qui profite de courants capables d'évacuer le sel remontant des nappes phréatiques à haute salinité; comme le Mordor est très plat et sans rivières majeures, ils ont fini par entièrement saler leur terre après quelques années). Le Mordor, après ça, a décidé de se concentrer sur la technologie, et du juste importer leur nourriture d'Umbar et du Khand, au sud.
Le conseil des mages, ayant décidé qu'une telle avancée technologique allait mettre en danger toute la Terre du Milieu, s'est empressé à pousser le Rohan et le Gondor à détruire le Mordor (sauf Saroumane, qui, révolté par ce ton martial qu'a pris Gandalf, lui laisse sa place et quitte l'ordre au début de l'histoire).
L'alliance de l'Ouest se met donc a assiéger le Mordor en attaquant les caravanes passant par l'Ithilien, poussant le roi Sauron VIII du Mordor dans une guerre offensive pour la survie de son pays. Il a tenté de calmer la situation un peu par quelques jeux politiques, envoyant Grima, un diplomate expérimenté, pour convaincre le Rohan d'éviter la guerre, mais après qu'une délégation Mordorienne envoyée vers Isengard est détruite par un coup bas de ces saletés d'elfes (ils ont détruit les barrages et noyé une métropole entière !) il perd son dernier argument de force dans la région, et une confrontation finale semble inévitable.
Le Mordor est rejoint pour cela par le peuple des Trolls, un peuple de montagne vivant dans les Monts de l'Ombre, réputé pour leur force, leur endurance, et leur excellent travail de forge, en particulier dans le domaine des armures.

Le Mordor envoit alors la majorité de ses troupes, ainsi que quelques mercenaires de l'est, vers Minath Tirith, pour forcer le Gondor à garder la paix; vu leur avancée technologiques (catapultes, yay!) ils se mettent rapidement en position de force, et demandent à ce que le roi Denethor vienne pour signer leur capitulation. On leur demande de patienter quelques jours (Denethor est malade, prince Faramir est mourrant après s'être pris une flêche empoisonnée ("comment ça le Mordor n'utilise pas de flêches empoisonées? Ben en tout cas il n'est pas bien."), et prince Boromir est absent depuis un moment), chose qu'ils sont préparés à faire.

Après trois jours l'armée du Rohan apparaît et charge l'armée du Mordor, alors que de Minas Tirith sortent les restes de l'armée du Gondor. Le Mordor se bat néanmois vaillament (les Trolls sont vraiment des gros bourins), et ils semblent sur le point de gagner, quand arrive le vil nécromant Aragorn avec une petite troupe de morts-vivants. Le "Roi-Sorcier" d'Angmar (un noble et général de l'armée) le défie en combat singulier, mais Aragorn ordonne juste à ses créatures de le prendre en traitrise et de le tuer, le moquant au moment de sa mort, et lui promettant que l'Histoire dira qu'il a été tué par un nain aux pieds poilus, ou mieux, une garce.
Peu après, Éomer lance une dernière charge au sein de l'armée adverse, après un petit discours du style "vous voyez, les mecs, on va tous mourir un jour; je ne sais pas à quoi vous vous attendez, mais moi j'ai entendu dire qu'il y a un paradis où on reçoit un harem de filles, à jamais 18, belles comme pas possible. Maintenant le problème est qu'il faut vivre une vie sans reproche pour y arriver... ou alors mourir au combat. Qui me suit ?!", et rentre dans le tas en passant par un flanc composé de mercenaires du sud, très peu entrainés.
Ainsi est anéanti l'armée du Mordor, et les armées de l'Ouest partent à l'est, laissé sans défense notable, pour buter les restes des peuples ainsi vaincus. Ils se prennent quand même de grosses pertes (va donc attaquer des maisons dans les montagnes avec de l'infanterie) et inventent une armée gigantesque qui aurait sans doute détruit la Terre du Milieu si ces valeureux soldats ne les en avaient pas empêché.

Fin du chapitre 9 sur 69.

Le reste du livre couvre environ trois mois après la chute du Mordor, pendant laquelle un petit groupe de personnes (un ancien soldat et noble Gondorien, et deux Orocuen, un Scout expérimenté et un aide-soignant qui était chercheur en médecine avant la guerre), après avoir reçu une mission sacrée de l'Ordre des Nazgûl (un équivalent Mordirien aux Istari/mages) pour éviter que les elfes, ayant reçu un Palantir pour leur rôle dans la guerre, ne prenne le contrôle absolu de l'humanité.


Pas toujours très bien écrit (ou traduit: le ton est en général standard pour du fantastique, mais par moments un Gondorien se verra appelé, hors dialogue, "this Gondorian dude"), c'est un livre tout de même très intéressant de plusieurs points de vue. Il joue beaucoup sur la politique et l'intrigue, avec des espions, des contre-espions et des contre-contre-espions tous en train de découvrir les plans de l'autre, dans un monde qui vient de sortir d'une guerre importante. Le genre est clairement du low fantasy, avec très peu de surnaturel et pratiquement sans "gentils". Pensez au Throne de Fer, mais sans les batailles grandioses, et avec encore plus de paranoïa dans le domaine politique.
Il introduit aussi, sur le domaine technologique, quelques idées qui dépassent de loin la Terre du Milieu classique: des deltaplanes (dont les "Dragons" des Nazgûl), une sorte de feu grégois, un petit passage sur l'utilisation des mûmakil comme l'on utilisait des chars de combat aux alentours de la seconde guerre mondiale...
L'anneau unique fait aussi une apparition, mais il était juste un anneau quelconque utilisé pour attirer l'attention ailleurs, et surtout pour mettre en place un moyen pour convaincre prince Boromir de ne pas aller à la guerre, avant qu'Aragorn ne le tue comme le traitre qu'il est.

Pour la langue, il n'y a pas de version français que j'ai pû trouver. Il y a cependant des traductions et publications officielles en espagnol et en portugais, ainsi qu'en une variété de langues slaves (original en russe, plus polonais et tchèque), et bien sûr la traduction fanmade en anglais, que voici. Vu le point de vue des héritier de Tolkien sur les écrits dérivés il n'y aura sans doute jamais de publication officielle en anglais, mais du coup la traduction existente est plus facile à se procurer (gratuitement en plus).

Un livre que je conseille, pas vivement, mais tout de même un bon livre.

Hraka:
Zoo City, de Lauren Beukes


Un roman noir/fantasy urbaine qui joue en Afrique du Sud vers notre époque, avec la différence marquée que durant les années 1980/1990, des animaux prticuliers ont commencé à apparaître: on ne sait d'où ni pourquoi ni comment, mais dans ce monde, lorsqu'une personne commet un crime grave (meutre ou similaire), un animal, allant du papillon ou du scorpion au rhino ou à l'éléphant en passant par tout ce qu'on veut entre eux, apparait à la personne. Il est sans rapport apparent avec la nature du crime ou même l'endroit du monde où elle se trouve, mais le lien entre l'humain et l'animal est très particulier.
Ces animaux semblent comprendre leur humain et sont capable de communiquer avec lui en quelque sorte (pensez Lassie ou Milou); si l'animal meurt/est tué, l'humain meurt quelques instants après, dévoré par une espèce d'ombre, et même une simple séparation physique induit d'horribles souffrances pour l'humain et l'animal; et, le plus intéressant, les animaux (ou juste l'arrivée de l'animal, on ne sait pas trop) peuvent donner à l'humain animalé des pouvoirs surnaturels, de nature et de puissance variées.


Dans le vocabulaire du roman, les humains animalés et le pouvoir surnaturels qu'ils peuvent avoir sont tous les deux appellés mashavi, bien que le terme zoo, plus injurieux, est aussi utilisé pour faire référence aux humains animalés.

Comme on peut imaginer, comme le fait d'être animalé représente une culpabilité majeure, ces gens ne sont pas toujours bien vu, et il est précisé que dans certains pays ils sont tués à vue.


Poue l'histoire: la protagoniste est Zinzi December, une ex-junkie animalée après avoir causé la mort de son frère, qui maintenant gagne sa vie en mettant en place des arnaques nigériennes (du style "Bonjour, je suis MAMADOU N'GOR, prince en éxil du Congo, est j'ai besoin de votre aide pour récupérer ma fortune de USD 10.000.000.000 (DIX MILLIARDS)...") et en utilisant son mashavi pour retrouver des objets perdus. L'histoire centrale commence quand elle est employée pour retrouver une fille, membre d'un duo de musique, qui s'est semble-t'il enfuit il y a quelques jours, ce qui pousse Zinzi à naviguer dans les profondeurs de Johannesburg et de Zoo City, le ghetto à forte concentration de Zoos dans la ville.


L'histoire est assez bien racontée, avec des personnages en général bien développés et une ambiance bien particulière, le tout certainement aidé par un texte rempli de vocabulaire et de tournures de phrases bien sud-africaines.
Exemple pas typique, mais pour donner une idée:

--- Citer ---The old woman smacks his shoulder. "Jong! Dis Paddy! Jy onthou!" She grabs the photocopy with shaky hands, either Parkinson's or the drink. "Ja, okie with a beard, nè. En dinges wat daar woon." She makes a scrabbling gesture at her chin as if scratching at lice. "You remember, Mr Snyman. With the Miervreter, mos."
--- Fin de citation ---

Je ne sais pas ce que ça donne en français, vu que le jargon sud-africain est réservé à l'anglais, mais c'est une histoire parfaitement passable qui, pour toute son originalité en ton et en thème, ne dévie pas trop du schéma de fantasy euro-américain, et reste donc facile d'approche pour les amateurs du genre du moment qu'ils ont un peu de facilité avec la langue anglaise.


TL;DR: bon livre, mangez-en.

Hraka:
Cornes / Horns, de Joe Hill


Avertissement préliminaire: je n'ai lu que très peu de Stephen King, il se peut donc que je me trompe sur certains points.

Joe Hillstrom King est le fils de Stephen King, et on le sent bien dans la construction de l'univers du livre: l'action se déroule aux alentours de la petite ville fictive et quasi-rurale de Gideo, dans le New Hampshire, et presque tous les personnages présentent une vue très pessimiste de l'humanité. Certes, une grande partie de ce pessimisme est dû à l'effet des cornes titulaires, mais je dirai qu'une bonne moitié des humains dans le livre sont des psychopathes qui le cachent, ce qui colle bien avec l'image King-esque habituelle de l'Amérique rurale.

Pour ce qui est de l'histoire, Ignatius 'Ig' Perrish se réveille avec deux cornes lui poussant sur le front, et découvre que toute personne à qui il parle a un comportement bizarre. Il va pour cela, avec une mine blasée et sarcastique, se mettre à découvrir l'origine, le pouvoir précis et l'utilité finale de ces cornes, tout en résolvant le meutre de sa copine, il y a maintenant un an.
L'histoire est parsemée de flashbacks pour culminer dans une résolution qui explique tout, plus ou moins.

Le coté surnaturel exhibe des facettes classiques du judéo-christianisme populaire moderne (le diable est une créature rouge avec des cornes et représente la tentation, l'église c'est le bien, tout ça) avec quelques détails non-habituels, mais en principe l'histoire aurait pû être publiée dans un magazine d'horreur/surnaturel dans les années 1950 avec très peu de modifications. L'histoire n'est pas mauvaise, mais elle reste classique, ce qui dans le genre n'est certainement pas une mauvaise chose.

Mon conseil: si vous aimez le style de Stephen King c'est un bon ajout au genre, sinon à vous de voir.



Accelerando, de Charles Stross (distribué sous license CC-BY-NC-ND, libre d'être partagé tant que le nom de l'auteur est gardé, l'oeuvre n'est pas modifiée, et le partage se fait de façon non-commerciale).


Vous avez hâte que la singularité arrive? Vous savez ce qu'est un "Thompson trust hack", et pourquoi il est une bonne idée de se construire un compilateur manuellement pour le contourner? Vous vous baladez déjà avec une paire de Google Glass sur le nez en permanence (bon, peut-être pas)? Vous allez aimer ce livre.

Au cours de quelques centaines d'années (surtout la première moitié du XXIème siècle, puis un saut entre 0 et 300 ans, difficile de dire à cause de voyages relativistes) l'histoire suit trois générations d'une famille lors de la mise en place de la singularité technologique (à commencer par un présent similaire à maintenant, légèrement plus avancé) et des conséquences qui s'en suivent.
Il y a bien sûr du post-humanisme, le retour à la civilisation de l'espace pour transformer des planètes entières en ordinateurs distribués à l'échelle nanoscopique, des rencontres avec des aliens qui ont atteint la singularité pas mal de temps dans le passé, des personnes qui meurent, reviennent, font des copies d'eux même et les envoient se balader en permanence, et tout ce qui va bien avec le genre.

Bon, ce livre présente l'optimisme que l'on retrouve dans beaucoup d'autres livres futuristes, avec l'arrivée des premières intelligences artificielles dans les années 2010, et un début de création de sphères de Dyson dans les années 2030, mais ça reste un bon exemple de science-fiction dure.

À lire pour les fans du genre (autres exemples: Blindsight de Peter Watts, ou, pour du moins spatial/grandiose, les oeuvres de Neal Stephenson).

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