Auteur Sujet: Description des Survivants de "the Town"  (Lu 760 fois)

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Grimm

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Description des Survivants de "the Town"
« le: 25 septembre 2015 à 12:46 »
Bonjour à tous.

Je vous laisse ici poster un petit descriptif des différents Background de vos persos.

Isenlyn

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Re : Description des Survivants de "the Town"
« Réponse #1 le: 09 octobre 2015 à 17:55 »
Josh(ua)

La scène se passe il y a quelques semaines lors d'une soirée autour du feu à The Town, où chacun rumine son passé.

Moi ?
J'ai passé mon enfance à Boston. La vie était bien à l'époque, je m'amusais tout le temps avec mon père. On jouait à cache cache dans le jardin, c'est toujours moi qui gagnais. Je me souvient que quelques temps avant que tous ça arrive j'avais vu le film Mad Max. Ma mère trouvais qu'a dix ans j'étais trop jeune pour voir ce film. Pas mal d'entre vous ne savent pas vraiment ce que c'est maintenant que j'y pense. Max c'était devenu mon héro, je voulais être comme ça plus tard, bad-ass, conduisant sa voiture comme un dieu et combattant les méchant dans un monde sans lois.....
**soupir**
Je doit bien avouer que quand le monde est devenu ce qu'il est tout c'est pas passé comme prévu. Conduire une voiture c'est plutôt dur quand on a jamais vu comment faire, et je ne me suis jamais suffisamment débrouiller dans les bagarre pour espérer taper sur les méchant. Et ne me demandez pas de faire un cent mètres crawlé, je nage comme un cailloux, hé hé. Et puis le monde de Mad Max est bien mieux que le notre. Franchement, je supporte pas tout ces infectés. Foutu champignon.

Toujours est-il qu'on a rejoint une zone de quarantaine quand Boston a été touché, et qu'on a vécu la bas pendant six ans. Mais un jour, comme tout camp il faut croire, la ville est tombée. Une fusillade à éclaté en plein jour, personne n'a vraiment su ce qui c'était passé. Les choses se sont calmés et 2 jours plus tard des coureur allaient en tous sens dans la ville. J'ai réussi à m'échapper avec un groupe mais j'ai jamais revu mes parents.

Finalement ma vie à partir de là peut s'apparenter à une série de rencontres. Nous avons formés une petite communauté avec notre groupe, qui a duré quelques années avant d'être attaquée par des pillards bien armés et je me suis retrouvé sur les routes.
On a survécu tant bien que mal avec quelques personnes en ramassant ce qu'on pouvais. On s'éloignait des grands centres pour trouver des endroits tranquilles. Régulièrement on rencontrais d'autre groupes, et on leurs a toujours laissé une chance. Parfois tout allais bien et on s'entre-aidais, voir on les rejoignais, parfois ils essayaient de dégainer et mourrai sous nos balles. J'ai aussi plusieurs fois eu la chance d'être surpris par des personne prêt a m'aider et même m'accepter. Finalement j'ai fais partie de quatre autres petites communautés qui ont toutes finies par tomber d'une manière ou d'une autre après quelques années. Mais mes tallent à cache cache mon toujours permit de m'en sortir. Quand je vous disais que j'étais pas un grand héro, hé hé hé.

Il y a maintenant 4 ans et demi je voyageai avec le dernier amis que j'avais après un raid de l'armé sur notre camp. On vivotait depuis deux semaine en s'éloignant de Boston quand lors d'une partie de chasse, on s'est retrouvé du mauvais coté du fusil. On s'est fait surprendre par deux autres chasseurs. L'un pointait un fusil sur moi, l'autre, c'était Rif et son arc. Et je les en remercie, ils nous ont laissé une chance, comme je l'ai toujours fait moi même. On a alors rejoins The Town.

Ça fait maintenant un peu plus de quatre ans que je vis ici. Mon vieil ami est mort il y a deux ans, j'ai retrouvé son corps avec une balle dans la tête, il avait été mordu. Mais j'avais de nouveau amis et une maison que j'étais heureux de voir tenir depuis si longtemps, alors je suis resté. Depuis je surveilles les alentours, je récupère ce que je peut et j'accueille chaleureusement tout nouvel arrivant.
**soupir**
Je commence à me demander si je n'ai pas une mauvaise étoile. Enfin, je m'en suis sortit jusque là, et The Town tient toujours, donc elle doit pas être si mauvaise.

Et toi, Rif, si tu nous disais comment t'en est arrivé à être un fondateur de The Town ?
Et d’ailleurs, maintenant que j'y pense, si tu pouvais aussi expliquer pourquoi on t’appel Rif, ça serai pas mal
« Modifié: 16 octobre 2015 à 23:32 par Isenlyn »
“You do everything you can to make up for it, knowing that you’ll never succeed in getting rid of the guilt.  You devote yourself to spending every second trying to do better despite the fact that it will never be enough."

Dark Repulseur

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Re : Description des Survivants de "the Town"
« Réponse #2 le: 09 octobre 2015 à 20:34 »
Bon ben je pense que c’est à mon tour de raconter ma petite histoire.

Pour ceux qui ce demande d’où vient le surnom de Rif, ne cherchez plus, c’est juste mon nom de famille.
Je suis né à Montréal, au Canada, mes parents étaient dans l’import export et ils avaient une bonne situation. Ils ont divorcés après que mon père est été licencié ; il s’était tourné vers l’alcool pour faire face à la situation et ma mère ne l’a pas supporté. Et pourtant ils paraissaient si soudés. (vive les rimes ! ;)  )

Un an avant la catastrophe, elle a été mutée à New York et je l’ai suivi. Je me rappelle, quand je suis arrivé là bas j’étais absolument perdu et impressionné par ces grandes tours ; (rire) j’avais 9 ans à l’époque.
Et puis le champignon à commencé à ce répandre et à infecter tout le monde. On a été placé dans un des nombreux camps qui existaient dans les environs. On a vécu là bas pendant 6 ans, mais comme Josh l’a dit, aucun camp n’est éternel. Une armée de Coureur nous a attaqués.
Les militaires faisaient évacuer les différents baraquements, ils n’ont pas été assez rapides. Seuls les gens qui étaient au rez-de-chaussée de notre bâtiment ont eu le temps de s’enfuir. Ils m’ont trainé dehors. Ma mère était au deuxième étage. Les autres on étés tués ou mordus. Cette nuit j’étais orphelin.

Je ne me souviens juste d’avoir couru droit devant moi, et qu’une pompe à eau artisanale m’ait explosée au visage.
Quand je me suis réveillé, j’étais dans une pièce sombre avec un soldat, il m’avait porté sur son dos et avait trouvé un abri sûr. C’est lui qui m’a appris à chasser, à me cacher et surtout à survivre. Il est mort 4 ans après, à mes 19 ans.

Je me suis débrouillé, vagabondant seul. Jusqu'à ce que je tombe sur un groupe qui voulait rassembler un maximum de gens qui s’entraideraient, pour survivre ensemble. Un an plus tard nous fondions « The Town ». J’avais une nouvelle famille.

Comme je savais chasser, j’ai été affecté au ravitaillement. On allait en forêt par deux, et grâce à mon arc je trouvais toujours le moyen de ramener quelque chose. C’était à l’équipe qui ramenait la plus grosse prise et j’ai souvent gagné. (Rire)
En l’espace de 5 ans nous sommes passées d’un groupe d’une dizaine de personnes à  plus de cinquante bouches à nourrir, autant dire qu’on avait du boulot.

Un jour en forêt alors que nous étions sur les traces d’une compagnie de sanglier, mon partenaire et moi sommes tombés sur une autre sorte de gibier. Deux inconnus sont passés devant nous sans nous voir. Les nouveaux arrivants étaient surtout des gens ramenés par les éclaireurs ou les passeurs. Pour ma part je n’avais pas croisé beaucoup de personne durant mes sortis, et je ne les cherchais pas spécialement non plus. Il y en avait bien eux deux ou trois mais c’était rare.
Ce jour là on a ramené deux sangliers et deux nouveaux compagnons.

Ah oui et pour répondre à la question, Rif, ça fait plus crédible que Gwénaël….
« Modifié: 10 octobre 2015 à 23:41 par Dark Repulseur »
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Eturan86

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Re : Description des Survivants de "the Town"
« Réponse #3 le: 12 octobre 2015 à 21:42 »
Punaise les gars... vous entendre parler de l'ancien temps... j'essaye toujours de m'imaginer à quoi ça pouvait ressembler... j'en rêve même parfois la nuit...

Je me permet de prendre le relais, si vous voulez bien. Oui, le gamin comme vous dites il faut bien qu'il essaye de s'imposer ! Ha ha....

*soupir*....

Le gamin... Ai-je vraiment été un jour un gamin ? C'est vrai que depuis un peu plus d'un an j'en ai jamais vraiment parlé de "l'Avant The Town". Je suis né à Denver... après l'infection. Et une chose est sûre, l'ambiance était assez morose. Quand je suis venu au monde, il y a pas eu de fête. Mon père, qui était dans l'armée sensée nous surveiller, était déjà mort depuis quelques semaines. Tout ce que j'avais c'était ma mère...

...Et ma mère... Je sais qu'elle m'aimait. Enfin... je l'ai su bien plus tard. Parce que voyez-vous, ma mère ne m'a jamais embrassé... aussi loin que je m'en souvienne. A la place de ces élans d'affection, je l'entendais pleurer tous les soirs. Durant mon enfance je me demandais pourquoi ma maman pleurait tout le temps. La vie était pas si mal. On était dans la ville, avec nos amis et nos voisins, un charmant couple de personnes âgées. D'ailleurs j'étais très souvent chez eux. C'était comme mes grands-parents. 'Pa et 'Ma me disaient qu'ils devaient s'occuper de moi parce que ma maman était très fatiguée. Jusqu'à un soir, quand j'avais neuf ans. Je jouais chez eux, comme d'habitude, et ma mère, comme tous les jours, venait me chercher pour qu'on aille manger et que j'aille dormir. Sauf que ce soir là, elle pleurait déjà. C'était étonnant, d'habitude elle attendait toujours que je sois couché. Et elle s'est mise à discuter avec 'Ma. Et là j'ai compris pourquoi elle semblait si triste. Elle s'en voulait. Elle s'en voulait de m'avoir mis au monde alors qu'elle n'avait rien à m'offrir si ce n'est le désespoir et la peur de mourir.

A cette époque je ne comprenais pas. Pourquoi ma maman ne m'aimait pas ? Alors je me suis dit que je n'avais pas ma place avec elle. Je suis rentré avec elle, elle m'a mis au lit et c'est la dernière fois qu'elle m'a vu. J'ai pris le peu d'affaires que j'avais et je suis parti de la ville. Avec les autres enfants on savait qu'il y avait des passages pour sortir et on s'était toujours dit qu'un jour on irait voir comment c'était dehors, faire comme les grands. Sauf que je suis parti avant. 'Pa, avant d'être dans le camp était un grand amoureux de maquettes. Du coup il m'avait appris à être agile de mes mains et bricoler des petites choses. C'est certainement pour ça que j'ai réussi à survivre seul alors que j'avais que 9 ans.

Les premiers jours ont été assez faciles, le secteur de Denver avait été bien ratissé par les militaires de la ville. J'avais faim mais j'avais pensé à prendre de l'eau et il y avait souvent des moyens de prendre de l'eau. Encore aujourd'hui je remercie 'Ma de m'avoir toujours dit qu'il faut faire chauffer l'eau parce que des petits monstres étaient cachés dedans et voulaient manger mon ventre. Au bout d'une semaine ça commençait à devenir vraiment difficile. A 9 ans, presque rien manger c'est pas bon. Alors j'ai dû réagir. On a beau être un enfant, on sait se débrouiller. Alors j'ai tué pour la première fois. C'était un petit lapin. Tout petit, comme moi. J'avais trop faim mais pourtant j'ai pleuré toute la nuit. J'étais plus un enfant car j'avais tué.

Quelques temps après, je ne saurais dire combien, j'ai trouvé un couple. Comme moi ils étaient perdus, affamés et fatigués, mais ils m'ont accueillis quand même. Ça a duré quelques semaines, voire quelques mois, je ne sais plus. Le temps paraissait si long dehors à survivre. La fin, elle, fut brutale. Nous étions en train de fouiller une maison à la recherche de quelques conserves alors qu'on avait rien mangé depuis des jours. On faisait toujours attention. Sauf que ce jour là, il y avait un rôdeur. Ils s'en sont occupés mais m'ont demandé d'aller chercher des affaires dans notre petit chariot qu'on avait caché un peu plus loin. Tout content de les aider je m'y suis rué. Alors que je cherchais je ne sais même plus quoi, j'ai entendu un coup de feu. Je savais qu'ils avaient qu'une balle dans le seul pistolet qu'ils avaient trouvé. Je me suis dit qu'il y avait un rôdeur alors je me suis caché comme ils me le demandaient. Sauf qu'il n'y avait pas de bruit. Je suis donc retourné dans la maison et je les ai vu. Elle gisait au sol, une balle dans la poitrine et lui se balançait au bout d'une corde, le pistolet encore dans la main. Elle avait été mordue. Lui ? Non. il l'avait tué et il s'était tué pour la rejoindre. Ils m'avaient abandonné, comme ma maman.

Ce jour là j'ai décidé de rester tout seul. Je ne sais pas comment j'ai survécu seul à 9ans. Mais de toute manière je n'était plus un enfant. J'avais tué et j'avais vu deux personnes se suicider. Qui peut rester un enfant après ça ? Alors j'ai tout appris, tout seul. J'ai appris à récupérer de l'eau et à la filtrer, à faire des pièges pour les animaux, à barricader des portes. Oh j'ai bien rejoins des groupes de survivants durant quelques temps, mais ça n'a jamais duré plus de quelques semaines. Je me méfiait trop, j'étais trop distant et je finissait par partir où... eux mourraient. Jusqu'à il y a un an environ. Ce jour là, j'ai vu l'horreur. Croyez-moi, les rôdeurs je connais. Mais ce n'en était pas un. J'étais avec un groupe de survivants depuis quelques jours et on devait fouiller un petit entrepôt. Pas de bruit, rien, on s'est dit que c'était sûr. Sauf que j'ai entendu un petit clic-clic, sec, perçant le silence de mort qui régnait dans l'entrepôt. Tout de suite je me suis caché sans faire un bruit sauf que mes camarades n'ont pas eu autant de chance. Et j'ai vu mes 12 nouveaux amis se faire littéralement déchiqueter par un seul "Clicker". J'étais tellement effrayé que je n'ai pas bougé, pas bougé pendant des heures. Le clicker était parti car il poursuivait un du groupe.

Finalement quelques heures ou jours après je ne sais pas combien de temps je suis resté caché dans cet entrepôt à me dire que tout était fini et que jamais je ne pourrais trouver un groupe, un grand homme, noir, taillé comme une armoire à glace avec un grand sourire m'a tiré de là et m'a ramené à "The Town". Il m'a pris son son aile et m'a appris la musique enfin... un peu. Il m'a appris la guitare et expliqué l'harmonica. Ca a l'air chouette l'harmonica. Il est devenu à mes yeux le père que je n'ai jamais eu.

Depuis ce temps, j'essaye de me rendre utile et de prouver que je ne suis pas un enfant car j'ai envie d'être utile. Enfin je me sens chez moi, un vrai chez moi. Et je sais que je suis le petit jeune mais s'il vous plaît, je sais que je peux être utile comme vous alors foutez-moi la paix et laissez moi goûter la bière. Juste une fois ! Je suis plus un gamin !

lysaion

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Re : Description des Survivants de "the Town"
« Réponse #4 le: 20 octobre 2015 à 19:22 »
Donc à moi je suppose. Bon vous savez tous mon nom : Mel et pour le reste c’est une histoire banal je suppose.
Je suis née dans un temps où le monde était bien différent disait mes parents. Cela dis ce monde je ne l’ai jamais connu et pour le peu que ce qu’on en dit est vrais il n’avait pas l’air très excitant. Bien sûr je ne suis pas au comble du bonheur quand tu te fais poursuivre par deux trois coureur mais bon… Je crois que ce ne sont pas mes mots, plutôt ceux de mes parents. Alter-mondialiste qu’ils s’appelaient. Enfin je sais juste qu’il avait fait en sorte de pourvoir subvenir eux même à leur besoin ce qui fut une bonne chose quand ça a mal tournée
La suite c’est assez tranquille somme toute.
J’ai grandis dans la ferme loin de tout. J’ai appris à me servir de mes mains pour tout un tas de choses. Et surtout pour lancer des choses. Atteindre à distance des individus qui cherche à Nous manger au corps à corps ça me semblait une bonne idée.
L’autre bonne idée je l’ai eu à ma rencontre avec mon premier infecté.
L’isolement avait fait que j’avais grandi avec des histoires de champignon et leurs effets sans jamais vraiment en voir. Jusqu’à ce jours ou j’allais chercher de l’eau a la rivière par la forêt.
Rien de bien intéressant à racontées. Ils aiment les endroits humide il m’a vu et j’ai failli y passer. Alors j’ai escaladé un arbre. Je me souviens encore de ma peur de mon envie de grimper plus haut encore et encore pour échapper à cette chose qui n’avait plus rien d’humain…
J’ai passé alors mon enfance ainsi. Améliorer mes lancers pour passer le temps et grimper partout pour survivre.
Bien que nous connaissions beaucoup de choses sur les plantes et que nous n’avions besoin de pas grand-chose. Il arrivait toujours un temps où nous devions chercher en ville outil et autre utilitaire…
Monde étrange qu’est la ville. Être toujours sur le qui vivent. Ou le danger est invisible silencieux la plupart du temps pour nous tomber dessus sans prévenir…
J’ai perdu mon père en ville. Lui qui m’avait tout appris, à crocheter les portes,  à reconnaître les bâtiments de l’ancien temps, me racontant leurs histoires. Lui-même qui ma donner cette écharpe qu’il avait lui-même confectionné : « Avec ça mon fils toutes les pollutions reste a extérieur et l’air que tu respires est toujours pure »…Mais ça ne t’as pas protégé des morsures hein…
On a eu le temps de rentrer... Puis il nous a quittés. Mère n’a pas supporter longtemps son absence et est allé le rejoindre lentement… Le lot commun de toutes les histoires de notre temps il faut croire.
J’aurai pu rester seul. Je savais ce que je devais faire pour subsister aux saisons sans rien avoir à demander à personne. Mais irrémédiablement j’étais attiré par la ville. Par toutes les promesses qui chantent dans ses maisons. Par tout ce qu’elle cache, ses histoires qu’elle nous raconte dans le silence de ses rues vides.
C’est en elle que j’ai rencontré Nora. Ça douce façon de se mouvoir dans la ville.
Je me souviens l’avoir suivie toute une journée pour ensuite la perdre au loin… je me souviens y retournée simplement en espérant la revoir. Trouver un prétexte, Lui parler de la ferme. Lui proposer une vie tranquille, en sécurité... A chaque fois je pensais voir ses traces. J’entendais le son de sa voix. Ses murmures lorsqu’elle cherche un objet… Nora…
 « Je sais que tu es la tu sais ?» ma telle lancer un jour. On a parlé, elle ma ramener sans avoir idée de se qu’il y avait dans ma tête… une autre vie pour elle comme pour moi.
Et voilà quatre ans que je cherche à lui dire. Quatre ans où j’ai appris à aimer ses gens qui prennent soin d’elle et de moi. Quatre ans à rendre ce que vous avez bien voulu nous donner. Échanger nos compétences pour mieux vivre ensemble…
Hum et si jamais j’entends quelqu'un qui lui parle de ça ! Je lui coupe moi-même la langue compris ?