Auteur Sujet: Chill - The Isle of the dead  (Lu 2394 fois)

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Seshiruseth

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Chill - The Isle of the dead
« le: 03 avril 2016 à 22:42 »
Et un compte-rendu pour une partie sympa, un!^^

Soit la toute première partie d'Olaf à CHILL...


Part I : création des persos...

Ludo me passe son deuxième dé de Cats, et nous lançons les caracs : Pour moi de sacrés jets, pour lui, disons plus modérés^^

Soit mon perso, Auren Carlson, américain, la trentaine, tueur en série-16 meurtres, (est-ce justifié un tel titre et pour ça se retrouver en prison ?!), surtout spécialisé dans le nettoyage de pédophiles...Bref, bon en nage, résistant au poison et impulsif, adepte des dessins animés rétros, à vivre un peu dedans finalement.

Soit Ludo, dit Juan Gonzales, ponte du cartel colombien. Prisonnier pour plusieurs vies du fait de trafics bien connus de tous à présent, pour blanchiment, drogue, prostitution etc... Son « atout » ? L'acuité visuelle ; et déclare-t-il prêt à lancer le dé pour découvrir sa « faiblesse » la myopie ? Les dés faisant bien les choses eh bien gagné, c'est myopie. Ensuite il semble avoir 84 ans s'écrie-t-il mais au bout du compte on sait pas trop^^


Part II : la prison...

De beau matin, on est dans la même cage, une peu « luxueuse » dans la mesure où c'est possible, des avantages divers, (biblis ambulantes pour distributions de matières qui asseyent sa position dans l'établissement pénitentiaire. Mais voilà, il a un nouveau concurrent, dans le bloc trois, pas accessible donc pas possible de l'éliminer). La matinée passe, on glande, c'est l'avantage du statut de Juan, on bouquine, Auren matte des dessins animés, mon avocate me rend visite, doit rouvrir mon dossier pour revoir mon jugement d'ici 4 ans. C'est long, mais elle est motivée, elle a le béguin.
Ensuite ça se détraque : Juan doit faire un discours aux prisonniers dans la cantine, il y a émeute-diversion un peu prématurée, des armes apparaissent, Juan se fait méchamment poignarder. Il est emmené, je parviens à le rejoindre plus tard à l’infirmerie. Il meurt. Le soir un gardien vient me chercher dans ma cellule où je rumine pour la future vengeance. Jamais vu sa tête au gardien. Me mène à travers des couloirs vers un endroit où je ne suis jamais venu. Quartier des surveillants. Ascenseur, technologie au nouvel étage, et apparaît Juan, tranquille assis sur une table. Le culot ! Le « gardien » qui m'accompagne est son cousin. C'était monté de toute pièce et il ne m'avait rien dit ! Bon lui-même ne le savait pas donc...


Part III : fuite et découvertes

Souterrains, canalisations, puis cours d'eau. Une barque nous attend. Ok. On part à deux, les libérateurs nous rejoindrons(?) Et puisqu'il est en super forme finalement, c'est Juan qui rame!^^ pendant un temps certain. Jusqu'à ce que la distance étouffe complètement l'alarme de la prison. Il fait nuit, bientôt une brume en volutes de plus en plus épaisses nous environne, apparaissent une berge, et derrière elle, les contours de constructions, bizarres depuis notre position.
Forcément on décide d'y aller, ça intrigue !
On débarque, se demandant ce qu'on va faire de la barque : On décide de la couler histoire que personne ne la découvre. Et donc bon en nage (94%) je la ramène vers les profondeurs où elle coule bientôt.
Juan ayant « myopie et acuité visuelle » en même temps, il ne voit pas la pancarte « Isle to fun » juste à côté de lui. Le « to fun » est barré, à la place : « of the dead »
Plus loin plongé dans l'ombre et les brumes, un parc d'attraction. Fantôme. Ancien. En s'approchant, au premier plan, des caisses rouillées, caravanes pareilles, un peu plus loin des kiosques. En second plan dans l'ombre, la silhouette du manège de la pieuvre, d'autres stands, en fond la grand roue, les montagnes russes.
— Et si on allait à l'entrée (supposément au sud) histoire de savoir où on est ? Déclare Auren.
Ok. On longe les caisses abandonnées style années 50. On force au mieux les portières, on fouille, pas grand chose sinon poussière, rouille, restes d'animaux qui ont longtemps occupé les véhicules. L'un d'eux a la clé de contact mais évidemment ne démarre pas. Dans la caravane qui suit, où Auren, impulsif se précipite et fouille, trouve des tenues de clown, le colombien propose qu'il mette la perruque bouclée de clown, ce que l'américain fait. Et trouve ensuite des tenues plus correctes et moins voyantes que le orange carcéral. Jeans etc...
La vie était dure dans la prison, alors la fête foraine, même calmement abandonnée c'est sympa !
Direction le prochain kiosque toujours sur le chemin de l'entrée. C'est un jeu de bitoniaux et de cerceaux sur lesquels il faut les lancer, à 25 cents. On a pas de monnaie, mais on essaye quand même ! Juan joue d'abord, réussit tous ses lancers ! Moi nan, (une mouette m'a déconcentré) seulement un sur trois, limite il pavoise, et comme ce n'est pas un pédophile, il a de la chance sur ce coup-là ! Résultat, je passe derrière le comptoir et parmi les débris de nounours et autres cadeaux délabrés, Auren lui tend un gros mouton la moitié de sa taille, un œil pend, les poils sont un peu crades mais il accepte la récompense-non sans répugnance du bout des doigts (pas après car faut porter le truc).
Étape suivante, kiosque 2 : la course de chevaux.
Là faut parier, obligé ! On remet la machine en marche, je mise sur le cheval 3, Juan je sais plus, de toute façons c'est Auren qui a gagné !! Du coup il lui offre le mouton, il accepte car tous deux ont la même coiffure.
Une patrouille passe en bateau, on a une bonne discrétion et on plonge au sol, ils s'éloignent, leur phare est avalé par la brume...
Juan trouve ensuite sous une tente à moitié effondrée une caisse, dedans un pistolet et trois balles. Grâce à acuité visuelle et myopie, nul doute que nous voilà protégés à présent ;)


Part IV : dérapage...

—Forcément faut faire un tour de pieuvre ! S'écrie Auren. Maintenant qu'il est armé et dangereux (pour qui ?) Juan dit ok. C'est presque sur le chemin, vers l'arche de l'entrée. Entre temps, un stand de hot dogs, Juan y met ses mains là où il devrait pas et se fait méchamment mordre. Pour lui, un rat s'enfuit, pour Auren c'est un chien genre terrier à tête de coq. Bizarre. Trop de dessins animés peut-être. Puis des cris. Depuis notre point d'origine, une voiture évite un gamin, rentrant dans une autre voiture. Je le dis à Juan. Qui n'a rien vu ni entendu et me fixe bizarrement, style « t'es dérangé dans ta tête, toi ». Et puis apparaît juste là un type qui me sourit, dit « nacelle 8 de la pieuvre » et se met à danser les claquettes.
— Et là, tu le vois ?!!
Il me fixe style « t'es dangereux toi ! »
L'apparition disparaît, on se penche pour examiner l'endroit, et l'acuité visuelle triomphant sur la myopie, Juan voit les empreintes sur le sol, l'herbe qui reprend sa position après avoir été écrasée par le poids du corps et est bien obligé d'admettre son erreur ! Une grosse erreur soit dit en passant, car tous les tueurs en série ne sont pas des psychopathes pouvant perdre leur connexion au réel. Si ?
De plus, proches du manège pieuvre, la « vie » s'anime autour de nous. Les gens, les manèges, les montagnes russes, qui déraillent, les nacelles qui tombent, les morts, la panique générale. Pour Auren c'est aussi sympa qu'un dessin animé. Pour Juan, c'est une chose d'avoir une religion, une autre de voir « ça ». Il s'enfuit vers l'entrée supposée, abandonnant Auren et le mouton. Qui tourne la tête vers le visage de son porteur.
— Reste sage ! Ordonne celui-ci. Ce que le mouton fait.
Bon : La pieuvre ou Juan ?
Ben la pieuvre, la nacelle 8, pour voir s'il n'y aurait pas de réponse à tout ceci. La pieuvre s'anime alors, prend une forme assez suspecte et franchement agressive. Attaque. Auren esquive sans lâcher le mouton, au pire il amortira une attaque ou une chute. Pas besoin. On en ressort indemnes pour rejoindre Juan au pas de course. Il est au bord de l'eau, il se remet de ses émotions.
Et puis un type lui apparaît: Grouillant putréfié, au haut de forme. Juan lève le flingue. Acuité visuelle et myopie aidant, il loupe son tir. Le suivant aussi. Le troisième fait mouche. Ça ne lui fait rien. Le type n'est pas agressif, pour preuve, il remercie le colombien. Et s'évapore.
Trop c'est trop apparemment : Juan en reste catatonique. Pendant une heure et demi.
Divers essais pour le ramener parmi nous, infructueux, jusqu'à ce que, pour stimuler son esprit, Auren s'écrie dans un ultime argument : « La Colombie est devenue une démocratie ! » Et là ça marche, les fantômes c'était choquant, mais là c'est pire, normal.
Bref Auren lui dit que s'il avait touché trois fois le fantôme au lieu d'une, ça n'aurait rien changé à l'affaire et Juan le remercie pour sa capacité de réconfort.
Mais il se trouve que le fantôme était sur une barque. Si lui a disparu, elle non. On s'embarque pour se casser. On rame à fond, longtemps. On accoste, on marche et on se retrouve devant les montagnes russes.
Ok. On pourrait direct reprendre la barque mais bon y en a marre de se fatiguer pour revenir à la fête foraine par un autre coin.
Et puis si ça se trouve, le manège de la pieuvre s'est calmé et avec un peu de chance on pourra faire un tour dedans si on arrive à le faire remarcher. Comme dans ces vieux dessins animés ça va bien se passer, forcément ? (Impossible de faire un tour dans les montagnes russes CF la suite :)
Le MJ sadique nous propose donc trois chemins : « Pour contourner les montagnes russes, vous passez par le nord ? le sud ? ou par en-dessous ? »
Voyons, armature hyper délabrée prête à nous tomber dessus, vision précédente....
« Le nord », décrète Juan, qui ajoute « c'est plus de mon âge ! »
On avance et Auren dit : « au fait on a vu aucun corps ni squelette, les autorités les auront récupérés  ou... ?
Lesdits morts sortent devant nous de terre, ils nous attaquent. Auren ayant quand même potassé sur l'occulte, détecte leur point faible : Le plexus ! Sauf qu'il se fait latter et tombe. Juan les bute à lui tout seul en un coup et le type au haut de forme reparaît, remercie une nouvelle fois : re-choc=re-catatonie Juanesque. J'essaye de me faire un bandage qui aggrave mon état, perte de conscience. Échecs successifs de réveil pour l'un comme pour l'autre.
Auren rêve, voit un parc d'attraction flamboyant, où se commet un crime. Mais d'abord Auren, chanceux, participe à un jeu et gagne un mouton, vivant celui-là, et le ballade dans le parc, achète une barbe à papa, mais n'a pas le temps de la manger : Tous trois voient le crime : Le type au haut de forme-directeur du parc, tué par le propriétaire du terrain, ce dernier qui bidouille le grand 8, et l'accident...Auren sera un fantôme dans une fête foraine y a pire comme destin, le mouton est sympa, la barbe à papa délicieuse, le manège de la pieuvre les attend... C'est sans compter sur Juan qui sort de sa transe et voit le corps sanglant inanimé de son ancien compagnon de cellule. Coup de bol et franche réussite, agenouillé il fait les premiers soins et le ranime. Pour remerciement, Auren lui tend la barbe à papa, que du coup Juan mange, en observant le mouton, tranquillement vivant.


Part V : Save

Re-re-barque pour re-quitter l'île, un bruit de moteur, et bientôt un bateau nous arrête. Ok grillés.
Mais en fait ce ne sont pas les autorités, qui d'ailleurs ne recherchent plus Juan, mort aux yeux du monde, mais un tueur en série, terme injustifié quand on a fait justice, nan ? Remplacé celle-ci, disons...
C'était comme un test finalement, apprenons-nous ensuite, en nous voyant engagés chez les « Save » pour des études ultérieures occultes...
« Modifié: 03 avril 2016 à 22:50 par Seshiruseth »

olafgdumvardangh

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Re : Chill - The Isle of the dead
« Réponse #1 le: 27 juin 2016 à 15:34 »
Waaagh,

et bien voilà,
première session de CHILL effectuée !  ^-^

L'article qui m'a servi de référence pour la première partie du scénario,
et développer le côté immersif d'une prison américaine moderne
est issu de la revue Backstab avec son numéro 1 :



Dossier Prison : Clic-Clac, c'est la faute au maton !

Le scénario est quant à lui issu du pack de l'écran VO.

Visuel de la partie centrale de l'écran :



"The Isle of the dead"  >:D

"OLAF"