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[Culture] J'écris des trucs

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Floriane:
Ah oui, je me disais !

Je pensais que tu avais changé un mot, mais effectivement, j'ai écrit un truc dessus, à  base de dans la nuit, je crie ton nom...

Whoaoh, le tien vient de me filer de la chair de poule, dans cette presq'agonie (je persiste à  croire que peut être il n'est pas encore mort pour de vrai) l'ultime effort et ne pas se rappeler son nom...

luigi:
Plus tard quand on sera grand (court)
Plus tard quand on sera grand on rêvera du moment où cette pensée est née.

les paradoxes
Rien n'est compréhensible, tout s'explique. La physique, les maths, tout cela me sort par les yeux mais une passion reste et demeure. Et ces deux disciplines forment mon but, ma vie. Construire, démontrer, explorer, démolir, revenir en arrière, s'arracher les cheveux. Mon quotidien. Cela me détruit, me ronge petit à  petit. Le but de ma vie est de trouver le pourquoi, c'est aussi, malheureusement, mon moyen de subsister.
On attend de grandes choses de moi, j'en attends aussi. Je me mets la pression. Pression qui m'empêche de voir plus grand, de prendre du recul, de prendre mon temps. J'ai une famille. Une femme qui est tout pour moi, deux enfants ravissants, gentils et intelligents. Malgré cela, je reste seul face à  ses équations et théorèmes.
Démonstrations logique, par l'absurde, itérative. Des intégrales, des dérivées. Tous ses outils que mes ancêtres ont mis au point. Je peux les sentir autour de moi à  chaque marque de craie sur ce tableau noir. Ce tableau devant lequel je suis seul. Chaque jour. Chaque heure. Chaque minute. Chaque seconde.
Les trous noirs, la gravité. Rien de logique.
Je suis comme eux. Je suis un paradoxe vivant.

luigi:
La cité des anges
Cela fait trois mois. J'ai travaillé dur, j'ai gardé mes résolutions, ma volonté inébranlable.
Toute mon enfance j'ai rêvé de fouler le pied de Los Angeles. Le rêve du cinéma. Devenir une star. A l'aube de mes 27 ans, j'ai observé le soleil se lever pour la première fois de ma villa. Je suis le chouchou des plus grands. J'ai obtenu des numéro de téléphone. J'ai participé aux soirées. J'ai toujours refusé la drogue et la débauche. Mes parents auraient été fier de moi.
Los Angeles, la cité des anges. J'ai vite déchanté. Les fans sans respect, les photographes planqués dans les lieux les plus improbables, les opportunistes. La descente aux enfers a débuté. Les anges ici n'ont pas de toge blanche ni d'ailes étincelantes. Ce sont tous des anges déchus. Et moi même je le suis devenu. Mes parents ne seraient pas fier de moi. A 27 ans, je n'en peux plus. Un an à  peine. La célébrité change tout. Ma volonté inébranlable a été fissurée par une femme pour commencer. Une femme que je ne vois plus. Une femme qui m'a tout pris. Une femme qui m'a tout volé.

Sur la table basse, quelques grammes de poudre blanche. Par terre des cadavres de bouteilles. Des cendriers débordants. Voilà  mon quotidien. Je ne reçois plus de contrats. Plus de fans. Plus de photographes. Si seulement. Il en reste quelques uns. Je ne lis plus les journaux. Je sais ce qu'ils racontent.
L'ange en moi, celui du début, s'est transformé. Cette cité l'a métamorphosé. Je ne l'ai pas supporté.

Floriane:
Court, effectivement !

J'avais rien trouvé pour "les paradoxes", j'aime ce que tu en as fait, tu n'as pas cherché à  mettre en scène des paradoxes particuliers...

Je me suis permise de t'éditer pour t'enlever deux petites fautes que tu avais laissé passer...

luigi:
Aucun souci.
Je réfléchis aux autres mais pour l'instant ils ne m'inspirent pas :01:

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