Communauté forumesque > Les Trolls
[Culture] J'écris des trucs
luigi:
Voici mon nouveau thème (Merci damien Saez) : Sur mon tricycle jaune
ambriel:
Bonjour,
on m'a dit qu'ici les gens étaient intéressés par l'écriture... Je me permets donc de mettre le lien d'un forum (où je suis) consacré principalement à l'écriture, où l'on trouve des textes chouettes et des critiques constructives. Voili voilou, au cas où ça intéresse quelqu'un, allez jeter un oeil !
Le Monde de l'Ecriture
Floriane:
Merci Ambriel pour ton lien et pour avoir relancé le sujet, j'avais complètement oublié le nouveau thème.
Et donc, voilà mon texte sur le thème Sur mon tricycle jaune
Cheveux au vent, je dévale la pente sur mon nouveau tricycle jaune. Personne ne peut rivaliser avec moi, je suis le plus rapide, le plus fort, le plus class'. Tous les enfants du quartier me jalousent. Ils parlent entre eux, me montrent du doigt. Peut être même se moquent-ils de moi. Peu m'importe, tant que je file sur mon tricycle jaune.
J'ai tant attendu pour avoir enfin ce tricycle ! Tatie Rose, qui s'occupe de moi, me disait souvent que ce n'était pas de mon âge. Mais à force de la supplier, d'être gentil pour lui montrer ma bonne volonté, elle a fini par céder. Pas besoin de roulettes, c'est un tricycle, c'est stable, je ne risque rien. Équipé avec un casque jaune assorti, je double les vélos, les rollers et je ne freine qu'au tout dernier moment, avant le virage que je n'ai pas le droit de dépasser.
Comme je me sens libre sur mon tricycle jaune ! Même si elle s'en fait pour moi, Tatie Rose me laisse seul, elle me regarde simplement par la fenêtre pour vérifier que rien de fâcheux ne m'arrive. Oubliée ma vie et ses frustrations quand le vent soulève mes cheveux et me fouette le visage. La vitesse me grise, j'ai l'impression d'être un dieu, un surhomme, un enfant comme les autres.
Je chevauche inlassablement mon tricycle jaune. Compagnon de fortune comme d'infortune, il est devenu mon seul confident. Lui qui ne dit rien, ne juge pas, ne regarde pas de travers. Lui qui ne fait aucune différence entre un garçonnet de dix ans survolté et un adulte de trente ans dérangé. Lui qui m'offre enfin l'enfance qu'on m'a volée il y a vingt-cinq ans dans un virage d'hiver trop rapide.
Lukas:
Lorsque l’on fit descendre le cercueil dans la fosse, la plupart de ceux qui avaient fait le déplacement pour l’enterrement, étaient déjà partis.
Il se mit à pleuvoir peu après, et l’orage qui grondait au loin, finissait d’achever ce tableau lugubre.
Mon père était quelqu’un de très apprécie dans les différents quartiers de la ville, mais ses anciens clients ne l’étaient plus, et s’ils avaient su qu’il était décédé dans sa 88ème année, il n’est pas sur qu’ils eurent été présents.
Non, seuls quelques membres de la famille avaient jugé bon de venir, et encore…était-ce par bonne conscience plutôt que par envie de le saluer une dernière fois.
Le notaire m’avait prévenu, d’héritage il n’y avait point, pas d’actions, pas d’immobilier, pas de lingot d’or, je le savais aussi n’étais je pas surpris, mais là n’était pas la richesse de cet homme.
C’était un faiseur de sourire et de bonne humeur, sa venue était toujours attendue de tous, et jamais il ne décevait là où il passait.
La maison qu’il louait allait être mise en vente, je me devais de récupérer les quelques affaires qu’il avait encore là -bas.
Quelques meubles, des photos, des couverts et autres bibelots qui s’efforçaient de remplir des pièces bien trop grandes.
Une télévision, qui trônait encore dans le salon, n’avait plus été utilisée depuis plusieurs années et me renvoyait ma propre image usée par ce temps qui passe.
Puis je me souvins d’un objet, cela faisait refluer en moi des images lointaines, des souvenirs d’enfance, l’avait-il encore ?
Je descendis le petit escalier devant la porte d’entrée, et ouvris la porte du garage attenant à la maison.
Le grincement d’abord, les toiles d’araignées et la poussière ensuite, finirent par me convaincre que cet endroit n’avait pas été visité récemment.
Mais je le vis, entre le palmier en plastique et l’armoire de grand-mère.
Oh bien sur, les bacs à glace sentaient le moisi, mais la clochette était à sa place et l’on pouvait encore deviner la couleur jaune de son vieux tricycle…
Fee Stival:
Je veux jouer !
Il n'y a pas à dire, j'adore les mots, et justement jouer avec eux !
Mais voilà trois bonnes années que je n'ai plus le temps de lire ni écrire.
Cependant cela revient doucement ces derniers mois.
Comme tu le dis au tout début, c'est un loisir assez chronophage !
Alors je vais prendre le partie d'écrire court, sous la forme que je prend d'habitude quand plein de mot m'arrive comme ça dans la face et qu'il faut les coucher sur le papier.
Assez instinctif, convulsif ...
Alors je reviendrais.
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