Auteur Sujet: Les Lames du Cardinal  (Lu 658 fois)

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Galaad

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Les Lames du Cardinal
« le: 16 septembre 2018 à 11:12 »
Ce post vous permettra de décrire en quelques lignes vos personnages.
Je suis merveilleuse à  voir plus à  connaître car nul ne me peut empoigner, pour grande que fut sa main, hormis celui à  qui je suis destinée. Que nul ne soit si hardi que de me tirer du fourreau s’il ne sait mieux frapper et plus hardiment que tout autre,ou bien il mourra

Assielle

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Re : Les Lames du Cardinal
« Réponse #1 le: 28 septembre 2018 à 00:45 »
(Désolée pour les "quelques lignes" qui en font pas mal...)

Personnage : Gia De la Valière
Age : 22 ans
Origine : italienne
Archétype 1 : Libertine
Archétype 2 : Noble
Arcane : La magicienne sous le voile (17)
Ecole d'escrime : Italienne

Description physique :
Gia est une jeune femme au charme redoutable, ce qui en fait à la fois son arme et sa faiblesse. Ses formes voluptueuses attisent aisément le désir des hommes et la jalousie des femmes. Elle arbore une longue et épaisse chevelure brune qu’elle tresse la plupart du temps. Son visage aux joues rondes dessine aussi de hautes pommettes et des lèvres pleines. Ses grands yeux noirs surmontés de longs cils lui donnent un regard captivant et mystérieux. Sa peau dorée lui confère une touche d’exotisme à la cour française.

Quand elle est à la cour, elle porte une robe simple et démodée, sauf quand elle est en déplacement pour affaires, car dans ce cas elle se met en valeur avec élégance. Quand elle part en mission avec les lames, elle adapte sa tenue. Elle porte la plupart du temps un pantalon de toile marron, une chemise blanche et un corset noir serré sous la poitrine. Une paire de bottes en cuir noir remontent jusqu’à ses genoux et à sa ceinture pendent sa bourse et son fourreau. Elle garde toujours une dague dans sa botte droite pour se protéger dans les situations où l’épée serait trop longue à dégainer. Enfin, une cape ou une veste complète sa tenue.

Description mentale :
Gia n’est plus aussi naïve que durant son adolescence. Bien qu’ayant un bon fond, elle est sans pitié pour les personnes faisant preuve de duperie ou de cruauté, ce qui est paradoxale car elle-même use volontiers de la duperie pour arriver à ses fins. Gia est plutôt égoïste et attirée par l’argent. Elle fera cependant toujours passer les gens qu’elle aime en priorité. Courageuse et indépendante, elle n’hésite pas à prendre les décisions qui s’imposent, quitte à en assumer les conséquences.

Histoire :
Gia De la Valière, fille de Marco et de Sofia Calmeni, a grandi près de Florence, en Italie. Elle est la sœur cadette d’Enzo Calmeni, héritier en titre de la famille, et la sœur aînée de Bella Calmeni. Les Calmeni sont une famille de marchands d’art spécialisés dans la vente de tableaux de luxe. Gérants de plusieurs grands ateliers à Florence, ils sont fiers d’avoir des clients de tous horizons.

Gia n’a jamais manqué de rien, si ce n’est d’un peu d’attention de ses parents. En effet, en tant que fille, elle n’était considérée que comme un fardeau pour ses parents ou comme le moyen d’obtenir une alliance profitable. Dans ses jeunes années, Gia était une enfant sage, voire un peu timide et réservée. Elle ne se mettait pas particulièrement en valeur et elle adorait courir les rues de Florence en compagnie de son grand-frère et d’Isabella, son amie d’enfance de trois ans son aînée, fille délaissée d’un baron de petite fortune. Bella, trop petite, restait sagement avec leur mère.

Gia avait à peine quinze ans quand un jeune Français, marquis bien né et fortuné, rencontra ses parents dans le but de commander la conception d’une œuvre d’art d’une valeur inestimable. Pendant les quelques mois que dura la conception du tableau, le jeune noble passa régulièrement chez les Calmeni puis il finit par les inviter à son tour. Malgré ces fréquentes rencontres, ce fut une surprise complète quand il demanda la main de Gia, conquis par ses charmes naissants et par sa nature réservée. Evidemment, les Calmeni n’hésitèrent pas un seul instant : marier leur fille à un noble était une véritable aubaine ! Gia, tout d’abord surprise, se laissa convaincre par sa famille et notamment par Isabella qu’elle vivait un vrai conte de fée, que son prince charmant était venu la chercher… Et de toute façon, personne ne lui laissait le choix.

Il fut décidé que le mariage aurait lieu dans la résidence parisienne du jeune homme, en France. Les Calmeni préparèrent le voyage avec un plaisir non dissimulé, alors que Gia restait un peu perplexe par tout ce qu’il se passait autour d’elle. Comme il s’agissait d’un mariage de la noblesse, Isabella et sa famille furent conviés à y assister, au grand bonheur de Gia. Les deux familles quittèrent ensemble Florence un beau matin pour embarquer à destination de la France.

Quelques mois plus tard, alors que Gia venait d’avoir seize ans, le mariage fut organisé en grands pompes, et Gia Calmeni fut mariée à Auguste De la Valière. Peu de temps après, les Calmeni repartirent pour l’Italie. En revanche, Isabella s’attarda en France, à son tour fiancée à un baron français de sa condition, et ce pour le plus grand plaisir de sa meilleure amie.

Gia, émerveillée par l’univers de luxe qui s’offrait brutalement à elle, fut présentée à la cour. Innocente et naïve, elle devint rapidement la cible de la jalousie des autres femmes, qui regardaient d’un œil envieux cette fille de marchand, jeune et belle, s’élever à un titre supérieur au leur. Les hommes, en revanche, la courtisaient sans grande discrétion mais avec des paroles plaisantes aux oreilles d’une jeune fille.

Isabella, bien que noble, préféra éviter de risquer ses fiançailles en prenant la défense de son amie et elle s’abstint de se présenter en public en compagnie de son amie d’enfance. Lorsqu’Auguste de La Valière dut quitter la France pour deux ans afin d’effectuer un dangereux voyage d’affaires, Gia se retrouva brutalement seule. Son mariage idyllique ne correspondait pas à ses attentes, son mari n’était pas un prince charmant, sa meilleure amie l’abandonnait… Et les belles paroles de réconforts des courtisans eurent raison de sa conscience. Elle commença par se laisser séduire par les jeux et par le plaisir de la fumée. Tout ceci était bien trop enivrant… Si bien qu’elle se laissa entraîner dans des endroits de plus en plus louches. La première fois qu’elle fut infidèle à son époux, elle le fit à peine consciemment, embrouillée qu’elle était par la fumée. Tout d’abord rongée par la culpabilité, elle se confia à certaines dames de la cour. Ces dernières lui expliquèrent que tous les nobles faisaient cela, que se livrer à tous les plaisirs était ce pour quoi ils étaient nés et qu’il n’y avait aucun mal à ce qu’elle avait fait. Gia trouva ce discours un peu surprenant mais elle l’accepta avec plaisir, trop heureuse de pouvoir se débarrasser de sa culpabilité.

Durant les mois qui suivirent, Gia se livra à tous les excès et à tous les plaisirs, profitant de la vie comme jamais elle n’en avait profité avant, dépensant sans compter l’argent de son mari. Elle prit notamment plusieurs amants réguliers, heureuse d’avoir la liberté de choisir. L’un d’eux notamment, Michel Naron, grand séducteur, avait sa préférence. Bien que né et vivant parmi le peuple, il était beau et très doué de ses mains. Joueur invétéré, il ne parla jamais à Gia de son métier, mais cette dernière le soupçonnait d’avoir des contacts plutôt louches. Ça lui était égal ! Complices, elle lui apprit tout ce qu’elle savait de la cour et de ses ragots. De son côté, il lui apprit comment tricher au jeu et comment utiliser ses charmes pour séduire plus efficacement.

Ce fut Michel qui expliqua à Gia que non, les nobles n’étaient pas censés vivre en répondant à tous leurs désirs. Il lui expliqua ce qui avait motivé les mensonges des femmes à qui elle avait demandé conseil, la conduisant ainsi dans une vie de débauche qui jetait la honte sur le nom de son mari. Cette révélation emplit Gia de colère. Avec l’aide de Michel, elle décida de se venger. La jeune fille commença alors à jouer de ses charmes pour se venger de ces femmes, séduisant notamment leurs époux ou leurs fiancés afin de les éloigner d’elles. Elle comprit vite que sa beauté était une arme redoutable et elle se fit un plaisir de l’utiliser contre celles qui l’avaient dupée.

Quand Auguste rentra finalement de voyage, alors que Gia allait sur ses dix-huit ans, il devint la risée de la cour. Tout d’abord furieux, il menaça Gia de l’enfermer dans une tour pour le reste de sa vie. Gia, utilisant ce qu’elle avait appris en séduction, parvint à le convaincre de ne rien en faire, l’amadouant par de fausses larmes, de belles paroles et de jolies promesses. Auguste, amoureux, la crut malgré sa déception. Mais Gia, trop éprise de sa vie de plaisirs, ne pouvait plus s’arrêter. Auguste la menaça en vain à plusieurs reprises, avant de tomber gravement malade. Il mourut quelques mois plus tard, laissant Gia seule et accablée de remords et de chagrin.

A défaut de la présence d’un héritier mâle, la jeune fille dut reprendre les affaires de son mari. Elle réalisa alors seulement l’étendue des dégâts : dans sa vie de luxe, elle avait presque tout dépensé ! La seule solution qui lui restait pour payer un peu ses dettes était de vendre sa maison. Devenue subitement plus sérieuse, Gia cessa tous les excès. Elle coupa les ponts avec ses amants, dont Michel, qui n’apprécia guère d’être jeté ainsi. Ce dernier la prévint qu’elle n’aurait pas à revenir pleurer auprès de lui quand il lui manquerait…

Gia l’ignora, tentant désespérément de rattraper ses bêtises, ignorant les moqueries des autres nobles et la difficulté que cela portait à ses affaires. Finalement, elle trouva une aide inespérée en la personne d’Isabella, qui culpabilisait de ne pas avoir conseillée et protégée son amie dans ce monde sans pitié. La jeune femme, mère de deux enfants, recueillit Gia chez elle et ce malgré les protestations de son propre mari, André de la Roche.

Pendant plusieurs années, Gia tenta de redressa la fortune des La Valière. Son talent pour la négociation se montra efficace et, peu à peu, elle commença à retrouver une situation stable. Ce fut à ce moment-là qu’elle reçut deux lettres. La première, de ses parents, lui annonçait la disparition de son frère Enzo lors d’un voyage d’affaire en Espagne. Ses parents expliquaient qu’ils faisaient tout leur possible pour retrouver le jeune homme.

La deuxième lettre proposait à Gia un rendez-vous des plus mystérieux. S’il n’y avait eu un étrange sceau en bas de la lettre, la jeune femme aurait sans doute cru à un canular. Joueuse dans l’âme, elle se rendit malgré ses appréhensions au rendez-vous proposé. Ce jour-là, elle devint une Lame.


Relations :
Michel Naron : ancien amant, libertin non noble et joueur fréquentant des personnes peu recommandables. Il n’a pas pardonné à Gia de l’avoir jeté mais il ne la déteste pas pour autant, au contraire.
Isabella De la Roche : amie d’enfance de Gia, elle a rencontré son mari, André De la Roche, au mariage de sa meilleure amie. Bien qu’elle ait abandonné Gia lors de son arrivée à la cour, elle lui a tendu la main lorsqu’elle était couverte de dettes.

Famille :
Marco et Sofia Calmeni : marchands d’art résidants en Italie, ils sont les parents de Gia. Ils ne s’intéressent pas beaucoup à leur fille, même s’ils ont apprécié de la marier à un noble.
Enzo Calmeni : frère aîné de Gia, disparu lors d’un voyage en Espagne.
Bella Calmeni : sœur cadette de Gia.
Auguste De la Valière : marquis français et époux de Gia, décédé suite à une maladie sans doute causée par les angoisses provoqués par sa femme.
« Modifié: 28 septembre 2018 à 23:35 par Assielle »
~~~
Si tu ne crois pas en tes rêves, qui y croira pour toi ?

Grimm

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Re : Les Lames du Cardinal
« Réponse #2 le: 28 septembre 2018 à 22:34 »
Normalement moi c'est moins long xD


Adèle Le Fevre

Archétypes
Espionne
Diplomate

Ecole d’Escrime : Française

Arcane : La Tisserande Oubliée

Age : 24 ans   

Description : 1m68, cheveux roux et bouclé tombant en bas du dos, toujours tressé, parfois monté en chignon. Physique athlétique, peu de poitrine et un bassin peu large, cela lui permettent de se faire passer pour un homme efféminé.

Equipement:
Souvent affublé d’une Robe qui de ses propres mots “la bride”. Elle la porte principalement quand elle a besoin d’être une “dame”. Elle porte également avec un corset qui lui enserre la taille et galbe sa gorge. Dans ces conditions, elle ne porte pas son épée mais garde toujours un stylet serré contre sa cuisse et, robe ou pas, cette arme la quitte rarement.  Avec sa tenue d’apparat, elle transporte une canne dont la longueur et l'affûtage de sa pointe lui suffisent comme arme de secours.
Ses vêtements qui lui siéent le plus sont des vêtements que d’aucun qualifierait d’homme. Quand elle rabat ses cheveux en chignon sous son grand chapeau à plume, elle passe régulièrement dans la foule sans que quiconque ne la prenne pour une femme.
Elle porte une rapière avec une garde ouvragé de façon criarde. Un pistolet est également joint au côté du fourreau de sa rapière.

Mentalité:

Fille unique, elle est indépendante et ne marche qu’avec un défi à sa mesure. Mesure qu’elle considère toujours plus haute. Le dernier defi en date étant de devenir Lames du Cardinal.
Toute sa vie est sa fierté, gare à celui ou celle qui lui dira qu”une femme ne peut pas faire cela!”.
Sa parole est tout pour elle. Une fois sa parole donnée elle ne reviendra jamais dessus.

Têtue et bornée, elle aura vaille que vaille toujours le dessus sur quelqu’un qu’elle considère comme un adversaire. Ses alliés sont ceux capable de lui tenir tête dans au moins un domain. Paradoxalement certaine personne peuvent être des deux bord pour elle. Elle a un profond respect pour ses adversaire honorables.

Elle VEUT savoir les choses. Le savoir est le pouvoir. Il est rare que quelque chose lui échappe.
 

Histoire :

Adèle est né en 1619 à Florence où son père était ambassadeur de France.

Sa nourrice, “Miss Alice”, Alice Renard, une femme de basse extraction, mais très intelligente et cultivée, se charge de son éducation. Et prendra sur la solde que son père confie (sans véritable regard sur les depenses) pour faire enseigner à la petite, équitation, histoire, langue étrangère et langue morte, ainsi que l'escrime pourtant réservé aux hommes. C'est aussi là que la petite Adèle apprendra à se grimmer.

Elle suit son père et sa mère à travers nombre de cour d’europe, toujours accompagnée d’Alice. Adèle fut toujours présente, dans l’ombre de son père. Elle a appris mais surtout écouté. Consciente que l’on parle sans contrainte à une jolie femme à l’aire enjoué, sans même se poser la question de savoir qui elle est.


Elle revient en france vers l'âge de 14ans, où son père la lie directement à la cours de France, tout en donnant congé à Alice, qui devient nourrice à la cour du Roi. Touché par son talent de négociation, Adèle prend un poste important d’accueil à la cour du Roi de France.

Soutenu par Frédéric Farge, intendant de la cour, qui lui explique les ficelles pour servir sans déranger, être présent sans être visible, apparaître et disparaître aux yeux de tous.
Nombre de diplomate, ambassadeur, commerçant, sont passés par elle et ils l’ont pour la plupart oublié, mais pas elle. De son travail découlait aussi des enquêtes préalables sur les dît invités.

Vers 16 ans elle lie une passion profonde avec Edouard Ernaud, un mousquetaire de 7 ans son aîné, il lui enseignera de façon plus poussé à manier la rapière. Elle y prouvera un don certain devançant même son maître à a-peine 20 ans. Ils travailleront également d'autre type de corps à corps durant ces années.

Elle a apprit aussi que l’information vient de ceux devant qui on parle sans même prendre le temps de savoir s’ils existent, ceux qu’elle appelle les “Moineaux”. Et elle se lie facilement d'amitié avec eux. Car cherchant moins à paraître plus noble qu'ils ne le sont.

Depuis c'est 21 ans elle s'est émancipée de ses parents et vis seule. Elle vit de son don pour l'espionnage et sa capacité de se grimer font croire à ses employeurs qu'ils échangent avec le dirigeant d'un groupe d'espion d'au moins une douzaine d'hommes. En vérité elle travaille seule en tant qu’espionne. Mais seule, avec ses moineaux, dont les yeux et les oreilles sont partout, rares sont les choses qui lui échappent.

Ses diverses recherche et enquêtes personnelles l'ont mené à entendre parler qu'un certain Arnaud de Laincourt, reformerai les “Lames du Cardinale” chose dont elle n'avait entendu que des murmures jusqu'alors. Elle prit donc sur elle d'aller déposer, en toute discrétion, sur le bureau de ce dernier un curriculum vitae en bonne et due forme.


Contact :
Miss Alice :  Nourrice à la cour du Roi.
Frédéric Farge : intendant des dîners mondains de la haute société.
Edouard Ernaud : Mousquetaire du Roi.
« Modifié: 01 octobre 2018 à 22:16 par Grimm »

Lindar

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Re : Les Lames du Cardinal
« Réponse #3 le: 28 septembre 2018 à 23:02 »
Personnage: Gerhardt Kraus
Age: 30 ans
Origine: Allemande
Archétype 1: Soldat
Archétype 2: Fine Lame
Arcane: L'Enlumineux aveugle (6)

Description physique: Gerhardt est un homme forgé dans les différentes batailles qu'il a mené lors de sa carrière de soldat. Il possède une force brute bien que ses muscles ne tressaillent pas dessous sa chemise. Les traits de son visage est anguleux, il a des cheveux bruns courts et des yeux marrons. Le signe distinctif que l'on remarque immédiatement sur lui est qu'il a l'oreille gauche coupée, laissant place à une vilaine cicatrice depuis longtemps refermé mais peu discrète. Il a décidé de ne pas la cacher, assumant parfaitement cette blessure de guerre.

Description mentale: C'est un fonceur, un impulsif mais qui sait quand même réfléchir sur un champ de bataille. Il est le premier à y aller, mais une fois dans le feu de l'action, sa discipline militaire refait surface et observe ce qui l'entoure pour en tirer avantage. Pour lui, tout se règle par la force et non par la diplomatie. Rien de tel qu'une bonne intimidation brutale pour délier des langues ou obtenir ce que l'on veut. Il est très impatient, aimant l'action à l'inaction mais sait écouter l'avis de ses équipiers et se range à la majorité, bien que celle-ci n'aille pas dans son sens, encore une fois grâce à sa discipline militaire.

Histoire: Gerhardt n'a connu que la violence. Dans un petit village dans la campagne allemande, son père l'a soumis à une éducation très stricte, voire violente. Sa mère était morte à sa naissance et son père gagnait sa vie en vendant du bois et des produits de sa chasse. Dès que Gerhardt faisait une bêtise ou quelque chose qui n'était pas du goût de son père, il était battu.
Une fois en âge de pouvoir quitter la maison, il s'enrôla dans l'armée. N'aillant connu que la violence, pour lui, seul l'armée pouvait lui apporter un peu de stabilité tout en pouvant s'exprimer au travers de ses poings et de sa colère refoulée contre son paternel.
Toujours en première ligne lors des batailles, il revenait toujours victorieux. Il avait un amour particulier du combat et de la guerre, ce qui faisait de lui un allié non négligeable sur le champ de bataille. Mais c'est lors d'une de ces batailles qu'un ennemi lui coupa l'oreille et il fut sauvé par un soldat de son unité. Depuis, il porte une vilaine cicatrice qui lui vaut quelques regards dégoûtés autour de lui, surtout au près de la gente féminine.
Il fut tout de même repéré par le capitaine des Lames du Cardinal sous l'autorité de Mazarin pour rejoindre cette élite à la mission aussi dangereuse que secrète ...

Contacts:
Ludwig Strauss: Soldat qui a sauvé Gerhardt de la mort lors de la bataille où il a eut son oreille coupée. Il est toujours dans l'armée allemande mais échange fréquemment avec Gerhardt avec qui il s’est lié d'amitié.
François Martin: Soldat gardant l'un des accès de la ville de Paris. Il est redevable à Gerhardt après que celui-ci l'ait aidé à réglé une dette de jeu.

Famille:
Rudolf Kraus: Père de Gerhardt, sûrement mort depuis qu'il a quitté la maison
Amalia Kraus: Mère de Gerhardt, morte en le mettant au monde
« Modifié: 28 septembre 2018 à 23:40 par Lindar »
Conseil de joueur: Dans le doute, tuez tout le monde.

Lizianna

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Re : Les Lames du Cardinal
« Réponse #4 le: 29 septembre 2018 à 21:11 »
Personnage : Lazarus Castera
Sexe : Homme
Age : 27 ans
Origine : Française (du Sud)
Archétype 1 : Cavalier
Archétype 2 : Conseiller
Arcane : L'Alchimiste des Ombres (19, Connaissance)
Ecole d'escrime : Espagnole


  • Description physique

Lazarus Castera est un homme de taille moyenne, à l’allure nerveuse, que l’on pourrait presque qualifier de svelte. Cependant, il ne faut pas le sous estimer car il manie aussi bien l’épée que les mots. Son visage aux traits assez anguleux aborde un air avenant et engageant, rehaussé par des yeux marrons et une chevelure corbeau nouée en queue de cheval basse.

Habillé de façon élégante mais sobre, Lazarus tend à porter des couleurs sombres, telles le noir, le gris, le marron ou le bleu nuit. Il aime assortir à sa tenue de larges chapeaux rehaussés de plumes mais jamais trop ostentatoires, pour ne pas trop attirer le regard. S’il le peut, il ne se sépare jamais de sa rapière, une compagne discrète mais équilibrée de bonne facture, nommée Julia, du nom de son premier amour.


  • Description mentale

Lazarus n’est pas une personne impulsive comme son frère, bien au contraire. D’un naturel calme et discret, son regard pénétrant scrute les gens et son environnement, à la recherche de toutes informations pouvant se révéler utiles.

Attentif et manipulateur, Lazarus se considère avant tout comme un savant, usant de ses connaissances pour se faire une place dans le monde. Il aime passer du temps à apprendre et à enrichir ses connaissances, que ce soit par la lecture, l’observation ou la conversation. Il est convaincu que le savoir est la clé du pouvoir et permet, à n’importe qui sachant correctement l’utiliser, d’accéder à toutes les portes de la société.

Lorsqu’il a besoin de réfléchir ou de trouver une oreille attentive, Lazarus franchit la porte des écuries pour retrouver sa fidèle monture venue du Sud de la France avec lui, un Camargue entier à la robe typiquement grise.

Lazarus souhaite se forger un nom et une place afin de prouver à sa famille qu’il n’est pas le mouton noir des Castera. Il fait preuve d’ambition et utilisera toutes les ressources à sa disposition pour atteindre ses objectifs. Il préfère utiliser la manipulation plutôt que de faire couler le sang, mais n’hésitera pas à tirer sa rapière lorsqu’il le jugera nécessaire.


  • Histoire : Lazarus Castera (Homme, 27 ans)

Lazarus Castera est un jeune homme issu d’une famille aisée du sud de la France. Il est le cadet de la famille (1616), son aîné Florimond étant né deux ans avant lui (1614), et sa jeune sœur Eléonore ayant un an de moins que lui (1617).

La famille Castera est connue pour être une longue lignée d’hommes militaires, plutôt orientée vers la cavalerie.

Son père, Rupert Castera, est colonel dans la cavalerie et exige que ses fils suivent la même voie que lui et ses ancêtres. Père exigeant et intransigeant, il n’admet par l’erreur et ne reconnait que l’excellence. Il préfère de loin son fils aîné, Florimond, possédant la même large carrure que lui et plus malléable que son cadet à l’allure plus étroite et nerveuse et de nature plus rétif. Lazarus est, à ses yeux, qu’un bon à rien qui ne réussira jamais à se faire une place dans la société. Et il s’occupe peu d’Eléonore mais reconnait qu’elle est une jeune femme calme et prometteuse.


Florimond Castera est l’aîné de la fratrie. De nature docile, il est apprécié de son père qui le forme à l’image de son idéal : un homme impressionnant de par son physique et sa droiture, qui ne flanche pas face au danger et obéissant à sa hiérarchie. Il appartient à la cavalerie en tant que Lieutenant, se montrant très bon cavalier et digne successeur. Il possède une large carrure, témoignant d’une ossature suffisante et d’une force sous-jacente similaire à celle de son père, de même que ses cheveux bruns foncés et ses yeux noirs. Il entretient avec Lazarus une certaine rivalité afin de savoir qui est le meilleur des deux. Il est marié avec une jeune femme de bonne famille nommée Julia Serres, qui fut également le premier amour de Lazarus.


Lazarus Castera est le cadet de la fratrie et tient plus de sa mère Laeticia. Il possède les cheveux noirs ondulés et les yeux marrons de sa mère, qu’il partage également avec sa sœur Eléonore. Une carrure nerveuse, assez fine et un visage plutôt anguleux, trop peu masculins aux yeux de son père.

Comme tout Castera, son éducation fit de lui un cavalier émérite, mais son allure trop chétive ne lui attirait pas les mêmes grâces que son frère. Moins athlétique et bagarreur que Florimond, Lazarus se révéla être de nature plus posée et réfléchie. Il préfère la ruse et la stratégie, convaincu que la connaissance est la clé de toutes les réussites.

Il ne déteste pas son père mais ne l’apprécie pas pour autant. Il possède de l’ambition et veut prouver, à lui autant qu’à son père, que n’importe qui peut choisir sa place pour autant que l’on se donne les moyens d’y parvenir.

Pour atteindre ce but, Lazarus demanda très tôt à changer de bataillon pour ne plus être sous les ordres de son père et ainsi se mettre à égal niveau avec les autres soldats. Il se montra être un excellent cavalier, en particulier lors de la Guerre de 30 ans contre l’Espagne. Il fit preuve d’une grande efficacité au combat, principalement du fait des connaissances, sur le terrain, les us et coutumes des espagnols, leurs habitudes de combat…, qu’il avait acquis en amont de cet affrontement. Il montra à tous que le savoir était une arme tout autant qu’une autre, dès lors qu’elle était maniée avec suffisamment ruse.

Il se fit connaitre et fut remarqué par sa hiérarchie qui lui offrit de monter en grade afin de servir de conseiller en stratégie de cavalerie. Conspiration et machination furent des outils souvent utilisés pour vaincre ses ennemis, quels qu’ils soient. Très rapidement, Lazarus fut remobilisé à la capitale, Paris, pour y être nommé en conseiller (du Ministre de la Guerre ?) en stratégie militaire en cavalerie. Il quitta sa famille, presque sans regrets. Seule sa sœur Eléonore aurait pu le faire rester, mais convaincue qu’il aurait une meilleure vie à Paris, elle le pria de ne pas hésiter un seul instant.

Ce fut au cours des années qui suivirent qu’il fut approché par Arnaud de Laincourt qui lui proposa de rejoindre les Lames du Cardinal.


Eléonore Castera est la benjamine de la fratrie. Jeune femme à l’allure gracile, elle ressemble fortement à sa mère aux cheveux ébènes et ondulés et aux yeux de biche d’une riche couleur noisette. D’apparence calme et posée, elle laisse croire qu’elle possède une nature docile, mais dissimule en réalité un caractère mutin et entêté. Eléonore apprécie sa famille ; elle est très proche de sa mère et de Lazarus, avec qui elle partage un goût prononcé pour la connaissance. Très cultivée, elle apprécie le calme de la lecture et étanche sa curiosité grâce à de nombreux ouvrages. Elle garde contact avec Lazarus par lettre, suite à son départ pour Paris, et lui envoie régulièrement des nouvelles.


  • Contact : Père Joseph (Evêque)

Le père Joseph est un homme pieux qui s’occupait du catéchisme de Lazarus. Homme sage et cultivé, il accueillait toujours Lazarus avec sérénité. Telle une ancre, il offrait à Lazarus un moment de répit, un moment de confession mais aussi d’échange et de partage, de connaissances et de conseils. Il fit office de figure paternelle, remplaçant Rupert Castera absent à ce titre, jusqu’à ce qu’il soit muté en 1635 à la capitale (où exactement ? ???). Le père Joseph et Lazarus gardèrent contact par lettres jusqu’à ce que Lazarus gagne à son tour Paris.


« Modifié: 30 septembre 2018 à 15:09 par Lizianna »
“Il n'est point de bonheur sans liberté, ni de liberté sans courage.” Périclès

Astylan

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Re : Les Lames du Cardinal
« Réponse #5 le: 30 septembre 2018 à 13:54 »
Personnage : Gauvain Toenn
Sexe : Homme
Age : 25 ans
Origine : Bretagne et Antilles
Archétype 1 : Aventurier
Archétype 2 : Officier
Arcane : La Sentinelle Silencieuse (05, Réactivité)
École d'escrime : Pirate

  • Description :
Gauvain est de taille moyenne, 1m70. Ses cheveux longs sont généralement attachés en queue de cheval. Ont peut voir sur son visage plusieurs cicatrices, héritage de la Guerre et de son passé de Corsaire. Cela lui donne un certain style, dont il n’a pas du tout conscience.
Il combat avec son Sabre d’Officier, ce qui peut surprendre à Paris, ainsi qu’avec un pistolet.

Ayant côtoyer tant des soldats, des Officiers, que des gens douteux, Gauvian a appris à se fondre indifféremment dans ces milieux, adaptant son comportement et sa façon de parler.
Bien qu’il n’ait plus d’hommes sous ses ordres aujourd’hui, il prend soins de ses coéquipiers, et a pour habitude de les surveiller du coin de l’œil.
Au combat, il va privilégier les tactiques détournées, non conventionnelles.

  • Histoire :
Gauvain est né en 1618 à St Malo.
En 1620, l’appel d’une vie meilleur pousse ses parents, Aelann et Gareth Toenn à partir pour les Antilles.
Ceux-ci réussissent bien et dirigent une entreprise de commerce.
Mais en 1627, Gareth est tué en mer, par un navire Espagnol.

Gauvain ayant toujours été attiré par la Mer, il décide à 14 ans de devenir Mousse pour le Corsaire Yareck Beajer, capitaine de la Sterne Noire. En effet, celui-ci avait pour spécialité la chasse de navires Espagnoles.
Se débrouillant bien, il devient un membre confirmé de l’équipage.
Mais en 1638, son navire est coulé lors d’un affrontement avec des Pirates. Sauvé de justesse par un navire de la Marine Française, le Faucon, il passe les semaines qui suivent à bord. Mais au lieu de repartir avec les corsaires, il décide de s’engager dans la Marine.

Le capitaine du Faucon, Artio Kejet, reconnait ses qualités au combat, mais aussi pour diriger les hommes. En effet, ses méthodes, bien que peu conventionnelles car héritées des Corsaires et des Pirates, sont efficaces. Il décide donc de le prendre sous son aile et de le former, ce qui ne plait pas à certains.
Il participe à la Guerre de 30ans a bord du Faucon
A 22 ans, il devient Enseigne (ou Lieutenant ?) de vaisseau

Durant la bataille de Barcelone, en 1642, leur navire est lourdement endommagé, causant la perte d’une partie de l’équipage, et blessant gravement le capitaine.
Prenant son courage à 2 mains, Gauvain prend la direction du reste de l’équipage, et mène le navire en sureté, non sans avoir fait payer le navire Espagnole qui les avait attaqué.

Il parvient à ramener le navire tant bien que mal à bon port. Là, il est arrêté. En effet, certains marins ne virent pas d’un bon œil qu’un aussi jeune homme a pu sauver un navire et en soit félicité. Aidé par certains officiers du même avis, ils fomentèrent de fausses accusations à son encontre.

Soutenu par le reste de son équipage et le capitaine qui l’avais déjà rencontré, il parvient à rétabli la vérité.
Il est même félicité et décoré.
Mais malgré que les accusations fussent fausses, son dossier en est taché, et on lui refuse le titre de Capitaine de Navire.

En colère il décide de monter à Paris faire valoir ses droits au plus haut niveau.
Mais il est éconduit, les Officiers ne voulant même pas le recevoir.

Alors qu’il est en train de noyer sa colère dans une taverne, il est approché par un certain Arnault de Laincourt. Il lui parle des Lames du Cardinal et lui propose de les rejoindre.

Écœuré pour le moment de la politique de la Marine, il décide d’accepter.

Sa couverture actuelle est d’être sous les ordres d’Artio Kejet, qui connait les Lames (l’a recommandé à Laincourt ?)

  • Contact :
Suite à sa blessure, le Capitaine de frégate Artio Kejet a été nommé Lieutenant général des armées navales et muté à Paris, comme conseillers d’Henri du Plessis-Guénégaud, le Secrétaire d’État de la Marine.
Il a des contacts réguliers avec Gauvain.

« Modifié: 30 septembre 2018 à 13:57 par Astylan »