Nom : Artbert
Surnom : Art (Arty pour les intimes, mais seulement en privé ! Respect !)
Pays : Logre
Culture : Saxone
Religion : Wotanne
Description physique :Artbert est une force de la nature. Grand et particulièrement fort, il a tendance à marquer les esprits. De visage plutôt banal, il possède cependant un petit quelque chose dans le regard qui donne envie d'apprendre à le connaître.
Les yeux marrons, les cheveux noirs et broussailleux, il porte fièrement une courte barbe ainsi qu'une moustache taillée avec un certain raffinement. Si plusieurs cicatrices parcourt son corps, il est toujours fier de les montrer en racontant l'anecdote qui l'accompagne.
Description morale :Artbert peut paraître rustre et parfois il fait tout pour en donner l'impression, mais au fond il a un vrai cœur tendre qui peut le trahir dans les pires moments. S'il est fort, il n'est cependant pas dénué d'intelligence. En effet, le jeune homme est particulièrement doué pour les finances et pour la stratégie militaire.
Épris de justice et d'aventures, il est aussi valeureux, bon vivant, impulsif et généreux.
Artbert est un leader naturel auprès des guerriers. Excellent orateur, il aime encourager les hommes pendant les batailles. Prendre la tête d'une armée ne lui fait pas peur, c'est même ce qui fait sa plus grande force.
Histoire :Né dans le Kent en 510, Artbert, fils du seigneur
Conrad, n'a jamais eu le plaisir de connaître son chevalier de père, décédé trop tôt sur le champ de bataille. Sa mère
Liana, anéantie par la perte de son jeune époux, mit deux ans avant d'accepter un remariage avantageux avec le frère cadet de son propre défunt époux. Ainsi, l'oncle d'Artbert,
Edwin, devint son nouveau père alors qu'il allait sur ses trois ans.
Deux ans plus tard, sa mère donna naissance à un petit frère,
Caelwin. Les deux garçons s'entendaient bien, même si Artbert adorait s'entraîner à la chevalerie en utilisant son frère comme adversaire. Sa propre force physique n'aidant pas, leurs chahuts se terminaient très souvent par des larmes... Artbert ne le disait jamais, mais il se reprochait toujours de faire du mal à son petit frère. Ce qui le poussa à apprendre à contrôler sa force.
Après Caelwin vinrent une petite soeur,
Gwendoline, et un autre petit frère,
Wilfred. Si Gwendoline était plutôt délaissée par la fratrie, les frères s'entendaient plutôt bien.
Lorsqu'il eut neuf ans, Artbert dut pleurer la mort de sa mère, morte en couche avec leur deuxième petite sœur. La douleur le rendit morose pendant de longs mois et il se renforça pour le bien de ses petits frères et sœurs. Il était l'aîné et un fils de chevalier !
Après la mort de Liana, Edwin se mit à inviter plus de femmes de la bonne société, de préférence des veuves qui venaient avec leurs enfants. Artbert le soupçonnait de chercher à se remarier mais, même si voir son oncle remplacer sa femme aussi vite le scandalisait, il ne pouvait rien y faire.
Il rencontra plusieurs enfants de son âge et, tout compte fait, il ne trouva pas ces visites si désagréables ni dénuées d'intérêt. Il y avait
Wulfrid, un garçon qui aspirait à devenir un grand chevalier comme lui et qui devint rapidement un compagnon de jeux, mais aussi
Grégor, un peu plus porté sur l'intellect que sur le combat. Il y avait aussi quelques filles, comme
Sophia ou
Elise.
Diana attira particulièrement son attention. Elle était différente car, contrairement aux petites filles qui essayaient de jouer à la poupée ou à la princesse avec Gwendoline, elle essayait de jouer aux chevaliers avec les garçons.
Evidemment, ce n'était même pas envisageable pour le trio de frères ! Cette première rencontre se solda par beaucoup de rancœur et de colère d'un côté comme de l'autre, car la jeune Diana ne se laissait pas faire. En y réfléchissant, Artbert dut reconnaître qu'elle forçait le respect. Même si ce n'était pas un travail de fille que de guerroyer !
Il la revit à l'aube de ses quinze ans. Curieusement, leurs chamailleries d'enfants leurs faisaient de bons souvenirs à échanger. Le jeune fille s'était féminisée mais, malheureusement, elle ne parlait plus que de broderies et de musiques. Artbert la trouva finalement moins intéressante que dans leur jeune enfance. Même si elle était devenue bien jolie...
Jusqu'à ses quinze ans, Artbert apprit à manier les armes et à gérer son domaine. Il apprit également à manier les mots avec aplomb, comme tout homme de sa famille. son oncle se montrait bienveillant mais sévère envers lui, il ne lui pardonnait pas le moindre écart de conduite.
"Tu es le seul fils de Conrad, tu te dois de lui faire honneur comme il a fait honneur à son père !"
Artbert adorait les histoires que son oncle lui racontait de son père. Il se jura qu'un jour il se montrerait à la hauteur. Devenir écuyer fut pour lui le plus beau jour de sa vie. Il savait que devenir chevalier dépasserait de loin tous les bonheurs qu'il pouvait espérer. Ce fut la tête pleine de rêves qu'il embrassa son destin.