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[darK fantaSy][Berserk] La Tortue et le Phénix
merson:
Berserk: La Tortue et le Phénix
« Existe-t-il en ce monde la Main de Dieu? Une loi qui transcenderait tout et disposerait du Destin des hommes? Quoiqu’il en soit, les hommes ne sont même pas maîtres de leur propre volonté...»
Maya l\'abeille:
Bon, c'est moi qui m'y colle...
J'ai rédigé le texte que mon perso a écrit avant de mourir (bien sûr, c'est tapé, ça fait moins d'effet, faut imaginer ça tracé avec du sang sur les pierres, les troncs d'arbres...)
Voilà , je laisse la parole à Suleika :
"Mon nom est Suleika. Ceci est mon histoire. Je veux la raconter parce que je vais mourir.
Une hérétique, fille d'hérétiques. A cause de ce mot, hérésie, j'ai tout perdu, et je sais à présent que ce mot ne veut rien dire. Car ce que j'ai vu ne ressemble pas à ce que le dogme enseigne. Je ne sais pas ce que c'était, mais avant de mourir, j'aurai au moins la satisfaction de savoir que l'Eglise ne le sait pas non plus.
J'ai vu ce que peu d'hommes ont vu. J'ai vu la main de Dieu, j'ai vu les monstres qui l'accompagnaient. La terre était rouge, rouge comme le sang. J'ai vu la main de Dieu, mais cela m'a oté toute foi. Tous ces hommes, tous ces hommes qui sont morts par cette main. Et à cause d'un homme.
Phénix. Nous avons croisé ta route et le piège s'est refermé.
Il avait une Béhélit. Par l'oeuf du conquérant, la Tortue a été détruite. Il disait ne pas y croire, il nous a même cédé la pierre. Je jure devant les hommes que nous voulions nous en débarrasser pour que jamais plus son terrible pouvoir ne tente un mortel. Mais en voulant la protéger nous n'avons fait que précipiter notre perte.
Vaincu, le Phénix offert son sang. Et son sang a fait venir les monstres qui lui ont offert d'être l'un des leurs.
Je n'ai pas compris ce que j'ai vu. Mais je peux le raconter.
Un cavalier a surgi, il a piétiné le Phénix. J'ignore ce qui s'est joué, j'ai le sentiment que nous avons été les jouets du destin.
Mais avant ça, ils ont tués les hommes du Phénix. Tous les hommes. Et ils ont tué un homme, qui comptait à mes yeux plus que tous les autres. Avant de mourir je veux écrire son nom : Rodric. Frère Rodric.
Mais pour moi il a été autant mon frère, que mon père, que mon aimé. Sans lui, je ne saurais faire la seule chose que je peux faire avant de mourir : écrire. Je veux rendre hommage à son courage et à sa foi. Je lui dois la vie, et je lui dois d'avoir vécu, et non survécu. Il a combattu les monstres jusqu'à son dernier cri. Rendez-vous en enfer. Je vais bientot te rejoindre Rodric.
Je veux écrire le nom de mes compagnons. Circé et Léopold qui se meurent et qui écrivent.
C'est moi qui ai égorgé le mercenaire, ignoble traître dont le nom ne mérite pas de figurer ici. C'est la première fois que je tue un homme mais je ne regrette rien. Il a tout fait pour voler la Béhélit. Ce que Rodric n'était plus là pour faire, je l'ai accompli à sa place. C'est la dernière chose que je peux faire en son nom.
Pour le quart de ce que j'ai écrit, l'Eglise me décrèterait hérétique. Mais cette hérésie est la vérité, libre à l'Eglise de choisir de s'aveugler.
Je vais mourir. Mourir. J'ai 13 ans. Je m'appelle Suleika.
Rodric va venir me chercher.
Il fallait se méfier de l'oiseau.
Rodric."
Ankarstroemov:
Ah ben j'ai rien compris mais c'est chouette =D
Maya l\'abeille:
C'est de l'art, y'a rien à comprendre ! :blbl:
lol
si tu veux, on peut te briffer sur la fin de la campagne, mais il faudra t'adresser à un autre que moi : je n'en ai pas compris beaucoup plus que mon personnage...
amanerion:
jolie récit, j'aime bien
digne de berserk la fin... des morts, des monstres, des tripes, ses tripes...
il a resté qui à la fin de la campagen, s'il y avait des survivants biensur...
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