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[Culture] Musiques: Suggestions, Critiques & Commentaires
luigi:
Un groupe que j'ai découvert ce week end :
Left Lane Cruiser.
Enorme !!
Hraka:
Iwrestledabearonce, un groupe au son intéressant (basé sur les trois vidéos que j'ai vu jusqu'ici): ils ressemblent à ça, et ils ont un son comme ceci (je conseille de ne pas mettre le son au maximum, et de comparer le son au début de la vidéo à celui de 1:10 à 2:20).
merson:
Festival du Roi Arthur 2014, jour 1:
On commence par l'apéro avec un groupe local, Kids of maths. De la pop très influencée par la cold-wave, chantée en anglais qui sent la Jelly (comme c'est la mode en ce moment). Talentueux, relativement marrants malgré le public très clairsemé qui n'était pas venu pour eux, mais bon, on a déjà entendu tout ça (ou quelque chose qui y ressemble beaucoup) dans les années 80, et je crains que beaucoup de groupes actuels ne creusent déjà ce sillon, c'est le problème d'être "à la mode". Ceci dit, ils sont très rafraîchissants et c'était assez sympa pendant les 45 minutes qui leur étaient imparties; je me serais probablement fait chier au bout d'un quart d'heure de plus.
On enchaîne, sans pause aucune, avec Talco, un groupe italien de Ska-punk anti-fasciste. Très bons, et relativement fidèles à leur double étiquette "ska" et punk, mais pas très originaux dans leur style (enfin, il y a quelques trouvailles, mais rien d'inoubliable); il est vrai qu'il est très difficile de se démarquer dans ce style de musique si particulier et si marqué par le tempo. 1h sans ennui, mais sans enthousiasme particulier.
Hop, toujours sans arrêt aux stands, Oldelaf, qu'on ne présente plus. Les paroles (assez connues maintenant) sont servies par une très bonne densité musicale, et c'est presque étonnant: On va largement au delà de la "chanson"; le tout est agrémenté d'un jeu de scène assez varié, qui raconte au passage des histoires à moitié vraies à moitié fausses sur les différents musiciens (Le batteur de Sardou, quoi!). Par ailleurs, les chansons du nouvel album dépassent le cadre de la pochade à laquelle on pourrait s'attendre. 1h qui déchire!
Les dernières nappes de clavier-guitare n'ont pas le temps de s'éteindre qu'elles sont coupées par les gerbes d'électricité de The Craftmen Club. Du rock frontal, assez mélodique et talentueux, servi par une grosse présence scénique et une énergie communicative. Des chansons en anglais qui sent bon, mais avec une réelle inventivité dans les riffs, ce qui est plutôt rare, et une certaine virtuosité. La seconde meilleure découverte de ma soirée, et 1h qui valait le coup d'avoir mal aux pieds!
Première véritable pause sonore de la soirée: Quelques minutes de silence précèdent l'entrée de Babylon Circus, la tête d'affiche officielle de la soirée. Du ska festif engagé (comme c'est original...), chaleureux (vaut mieux, pour du ska) et généreux (voire dégoulinant de bons sentiments). C'est peu dire que je n'ai pas aimé. Non qu'ils soient mauvais, ce sont manifestement de bons musiciens, mais... Pas de ska dans les oreilles, plutôt une sorte de rock festif et métissé gâché par des rafales interminables de croches à la grosse caisse. 75 minutes (dont 20 minutes ennuyeuses de saluts sirupeux voire putassiers en fin de set) longues comme un voyage interplanétaire et un vif soulagement quand ça s'arrête.
L'Opium du peuple, lui, ne se fait pas attendre en chauffant le public immédiatement avec une bande enregistrée délirante, avant de lâcher une rafale de riffs métal et punk (batterie, basse, 2 guitares et chant, 100% testostérone habillée en noir) sur des reprises de chansons de variété connues (Les Corons, etc.). 3 chansons entrecoupées des piquets de grève des choristes/danseuses virées l'après-midi même, avant que lesdites jeunes femmes ne kidnappent le chanteur et prennent sa place; c'est là que le délire commence réellement, repousse les limites du mauvais goût avec chorégraphies obscènes, revendication intelligente, strip-teases hilarants, bastons sur scène et... cornemuse punk, toujours accompagnés de guitares saturées hurlant des riffs sauvages sur des chansons populaires torchées à fond la caisse. On termine sur un Hard-Rockcollection agrémenté de toujours plus de délires venus d'une autre galaxie, et bouclé par un message publicitaire encore plus perché à base de pin's parlants et de stérilets. Musicalement, c'est beaucoup plus riche que cela n'y paraît, et la greffe des mélodies et paroles de variété sur des tempos de fous furieux accomplit à merveille le décalage recherché. 1h, c'est trop court pour cette découverte numéro 1 (et de loin) de la soirée.
Là ou les Craftmen portaient le flambeau du rock exalté, Les Sales Majestés portent elles celui du punk des origines, le groupe que j'étais venu découvrir, ne les connaissant que de réputation. Ils ne laissent pas le public se remettre des riffs de l'Opium et mitraillent les leurs immédiatement. Je suis un peu déçu, suffisamment pour que je ne reste pas jusqu'à la fin, pas suffisamment pour ne pas leur laisser leur chance sur disque; leur présence scénique n'est pas en cause, mais leur musique est un peu trop binaire à mon goût, trop boum-boum (comme Babylon Circus, mais moins quand même) et pas assez mélodique pour du punk; le résultat sera probablement meilleur sur disque, c'est tout. Par ailleurs, les paroles me semblent trop "sociales" et morales, mais c'est vraiment une question de goût.
merson:
Festival du Roi Arthur 2014, jour 2:
Ah! Pigalle, un groupe qu'on ne présente plus, emmené par son chanteur et soliste multi-instrumentiste François Hadji-Lazaro (Guitare, luth, mandoline, vielle à roue, banjo, violon, mandole), et un groupe que je voulais voir sur scène depuis bien longtemps. Leur mélange de chansons de pavé et de punk fonctionne à merveille, et leur impact scénique est incontestable. Tour à tour incendiaires, intimistes et festifs, leurs riffs tranchent dans la monotonie du très oubliable groupe précédent et leurs refrains emmènent la foule. Les solos, assez nombreux, sont mélodiques et jamais putassiers grâce à une densité musicale impressionnante au vu de la formation réduite.
Louis Chedid, le fils de l'une et le père de l'autre, offre un répertoire très varié de très jolies chansons. Seul sur scène, armé d'une guitare, d'une boîte à rythme et d'un boucleur, il monte ses morceaux de façon presque artisanale devant le public, et emmène la foule dans son univers touchant et drôle. Pas ma came, mais très agréable à l'oreille en attendant la suite.
Et la suite, c'est Miossec!!! A gauche de la scène, un power trio dominé par la basse, à droite un duo générant une ambiance planante proche du rock progressif à base de synthétiseur, violoncelle, piano, mellotron, timbale et autres percussions bois. Au milieu, un chanteur habité qui déverse de sa voix si particulière ses chansons sentimentales et calcinées, avec une présence scénique à la fois retenue et flamboyante.
Têtes Raides continue sur la lancée avec un premier tiers de set quasiment atmosphérique, très marqué par des nappes de synthétiseur et de la distorsion. Cette entrée en matière surprend tout le monde et déçoit une partie du public, dont je ne fais pas partie: C'est brillant. L'acoustique prend le dessus ensuite, avec un deuxième tiers oscillant entre intimité et vitesse, puis le groupe termine avec quelques uns de ses tubes dans des arrangements rock. Un set très riche, peut-être un peu trop contrasté.
Sur la papier, le mélange de blues et de hip-hop de Scarecrow m'intéressait, mais je commençais à fatiguer. Le chemin vers la sortie fut barré par une longue introduction de guitare western dans le plus pur style blues. Ok, arrêtons un instant pour écouter ça... Sur une section rythmique (basse/batterie) en acier trempé, un guitariste virtuose de la western distord les riffs classiques du blues sans les dénaturer, et un DJ donne aux platines toute la profondeur de véritables instruments de musique en rendant leur âme aux machines. Le chant blues du guitariste fait écho au phrasé rap du DJ, rendant évident ce qui est pourtant un véritable tour de force. Les introductions sont longues et progressives, les deux chants se répondent naturellement et sans accroc, et s'entremêlent avec des solos de scratch et de guitare inventifs et nerveux, qui prennent le temps de racler leurs influences jusqu'aux os. Le tout forme un objet musical étrange et fascinant, profond et foutrement divertissant, marqué de paroles intelligentes qui consacrent leur exigence musicale. Cerise sur gâteau: Leur qualité scénique est impressionnante! Je sens que leur disque va longtemps tourner sur mon autoradio et que je vais courir les revoir dès que possible...
olafgdumvardangh:
Waaagh à tous,
il est temps de lever le voile de l'entropie en vous faisant découvrir
le pourquoi du comment du niveau musical que j'affectionne plus que tout,
au même niveau que les RPG, c'est dire.
Tout a commencé avec un album de Kraftwerk, Radioactivity :
https://www.youtube.com/watch?v=xZIKscefT4Y
Puis la House est arrivée et la tekno:
KLF avec son titre: What time is love
http://www.youtube.com/watch?v=VT7lwdui4HY
Usura avec; Open your Mind
http://www.youtube.com/watch?v=7sPUpKGI1Z4
U96 avec One Russian (oui, ce sont les même qui ont fait Das Boot)
http://www.youtube.com/watch?v=dSnUj-Z3F34
et le titre War of the Worlds (titre qui a déclenché chez moi le projet de la DAK):
http://www.youtube.com/watch?v=i-YbjBV0fmo
1991 La Tekno débarque d'Allemagne
http://www.youtube.com/watch?v=u3z6tP6lgAQ
FX1: https://www.youtube.com/watch?v=CkWwfErljt0
http://www.youtube.com/watch?v=R6Qa5wFqlNM
http://www.youtube.com/watch?v=SjLn-HZvRUM
http://www.youtube.com/watch?v=yEgiJFnyeMY
http://www.youtube.com/watch?v=3Grwz3cNb5Y
http://www.youtube.com/watch?v=ddLGxfYpd9A
http://www.youtube.com/watch?v=G3AniJNA6sg
http://www.youtube.com/watch?v=We3g8ZD7BkU
Puis vint pendant les années 90, la tek, la trance, la chill out, l'ambient...
Sunbeam avec Outside World:
https://www.youtube.com/watch?v=GkXOpJU5CV0
Cygnus X avec son Orange Theme:
http://www.youtube.com/watch?v=Ub4AzeZAiQA
Aurora Boréalis avec The Milky Way:
http://www.youtube.com/watch?v=AegdK1f5CRc
Resistance D avec Cosmic Love:
http://www.youtube.com/watch?v=2jQP3BSzaFs
Humate avec Love Stimulation:
http://www.youtube.com/watch?v=pmQkjxszS90
Capricorn avec 20Hz
http://www.youtube.com/watch?v=5labhy9PonA
Carpe Diem avec son envoutant Snakecharmer:
http://www.youtube.com/watch?v=HrDJH2HUDiI
Effective Force avec Illuminate the Planet mixé par Paul Van Dyk:
http://www.youtube.com/watch?v=ksOgcsvwSZM
Mystic Force VS Effective Force avec Everglade:
http://www.youtube.com/watch?v=Jq2woLVPExU
Cosmic Baby avec son titre hommage A Tribute To Blade Runner:
http://www.youtube.com/watch?v=90MKJsa9BIQ
Un autre de Cosmic Baby, The Space Track:
http://www.youtube.com/watch?v=NyaVYpK1pzg
Donc voilà pour un premier aperçu.
"OLAF"
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