Time Out:
Je n'avais pas fait attention au réalisateur (Andrew Niccol, Lord of War), mais la vue de son nom en début de générique a puissamment augmenté mes attentes vis-à -vis de ce film (sans parler du casting, truffé d'acteurs que j'aime beaucoup); et je pense que ma relative déception vient essentiellement de là . Le film est très correct je pense, mais ne m'a pas emmené dans l'expérience de cinéma que j'attendais. Bref, côté bons points, les personnages sont tous assez intéressants et le scénario n'est pas trop cousu de fil blanc (j'ai dit "pas trop", ce qui n'est pas synonyme de "pas du tout"); côté négatif, la morale est très convenue et on la voit venir dès le début du film (je n'ai absolument rien appris sur la vision marxiste de l'économie du temps et la pulsion morbide d'accumulation).
Un film très regardable donc (on ne s'est pas ennuyé du tout, ce qui, vu la dimension psychologique du scénario, n'avait rien d'évident), un peu convenu toutefois.
Hideaway:
Une déception d'une rare intensité! Argh! J'y ai laissé 4 euros et c'était objectivement pire qu'un film de James Cameron (bon disons à peu près du même niveau). La bande-annonce m'avait complètement accroché, le thème me semblait traité d'une façon originale et les acteurs semblaient d'une rare justesse. De toutes ces attentes, il ne reste que le jeu des acteurs d'une part et d'autre part le premier tiers du film. Donc dans le premier tiers du film, on trouve une réalisation technique de toute beauté (image et musique tombent toujours juste, du début à la fin), une très bonne mise en lumière de la problématique du personnage (quoique la voix-off, je suis décidément pas fan...) et une monté dramatique qui laisse présager le meilleur de ce que peut produire un authentique drame dans un contexte fantastique, et c'est super; on n'en est donc que plus déçu par la suite, qui est ABSOLUMENT NAVRANTE, enfilant les clichés de mise en scène et les nullités scénaristiques comme on enfile des perles sur un collier taillé aux dimensions d'un Na'Vi... Voilà pour la seconde partie... Mais la suite (c'est-à -dire la fin) fait ENCORE PIRE et tombe complètement dans le culcul le plus immonde à l'occasion d'un final violono-guimauvesque tout simplement INSUPPORTABLE.
Sur une idée pas franchement originale mais attaquée de façon intéressante, un gâchis total, qui n'a même pas l'excuse d'avoir l'ambition de racoler les 13-18 ans amateurs de pop-corn...