Bon, je ne l'ai pas encore fini, mais j'ai envi de lâcher mes premières impressions sur:
Dishonored
Un petit mot pour commencer sur l'univers original, cohérent (pour un jeu vidéo), et bien expliqué (via le classique système de livres et journaux). Enfin quelque chose qui change du classique heroic fantasy, ou science fiction. L'univers emprunte beaucoup à la série des "Thiefs", ou à Bioshock. Seul petit bémol: le graphisme ne rend pas honneur à la noirceur du monde. Voyez plutôt une ville type Angleterre Victorienne, ravagé par la peste, et qui vient de subir un coup d'état militaire; le tout servi par des graphismes colorés, presque cartoons, assez proche de ce qu'on a dans Borderlands qui est un jeu mature mais complètement second degré. Or, Dishonored ne fait pas dans le seconde degré, et cet aspect coloré, voir même trop lumineux me choc réellement.
Niveau gameplay, le titre est exceptionnel: la prise en main ce fait toute seule, c'est un gameplay à l'ancienne donc pas de système de couverture automatique (vous savez, cette touche qui, quand vous la pressez, vous plaque contre un élément du décor; et qui, dans les situation d'urgence, vous placera systématiquement n'importe comment); donc pour ce planquer quelque part, on ce contente de s'accroupir derrière, et on utilise les touches "A" et "E" pour ce pencher à gauche ou à droite. C'est rudimentaire, mais ca marche vraiment bien.
A propos de la furtivité, Arkane à fait un choix curieux mais défendable, en envoyant au panier 20 ans de furtivité vidéoludique. En effet alors que 99% des jeux du marché utilise l'éclairage pour déterminer si vous êtes visible ou non; dans Dishonored du moment que vous vous tenez hors du champ de vision des PNJ, que vous soyez sous un lampadaire ou non n'a aucune incidence. Déstabilisant, ca demande un petit temps d'adaptation pour éradiquer les vieux réflexes (un garde! plaquant nous dans cette alcove bien sombre), et pour appréhender le champ de vision des gardes (heureusement, un petit sort bien pratique nous aide pour cela).
Au niveau des mécanique de jeu, Dishonored emprunte également beaucoup à thief et Bioshock (visualisez un Bioshock d'infiltration): une épée dans la main droite que l'on ne peut pas changer, et un sort ou une arme à distance dans la main gauche. Je déplore un peu que l'on ne puisse pas personnaliser ce que l'on tient dans les deux mains (son épée est peut être collée) mais c'est un détail sans beaucoup d'importance.
Au niveau des objets: les potion de soins et de mana peuvent être ramassées et stockées, tous les autres objets de soins (nourriture surtout) sont immédiatement consommés (comme dans bioshock encore une fois). Pour ce qui est des gadgets et des munitions, elles sont stockable en quantité très limité à moins d'acheter les amélioration pour y palier, et ca c'est fun car ca vous permet de personnaliser votre style de jeu en fonction de si vous voulez faire un perso plutôt combatif, ou plutôt tout en finesse.
De manière général les combats sont rapides, et mortels. Si à 1 contre 1 l'ennemi ne fera pas un pli, vos chances de survies diminuent de manière exponentielle avec le nombre d'adversaires. Donc impossible de traverser le jeu comme un bourrin à la manière d'un FPS basique.
au niveau durée de vie, je ne l'ai pas fini, mais je sais déjà que la rejouabilité doit être forte, tant les possbilités pour atteindre sa cible son nombreuses. Pensez à la série des Hitman pour avoir une idées des nombreux chemins proposés, et rajoutez en plus une alternative non violente (ou presque, mettons non mortelle).
Au final, je trouve qu'il s'agit d'un titre bien sympathique, pas le jeu de la décennie, mais il vaut tout de même le détour, et en plus, c'est français...