Dans la série, on vit une "époque formidable", un extrait du site de JP petit :
Je vais terminer cette sorte d'éditorial en abordant ce qui était signalé dans le titre. Il y a une dizaine de jours un informateur que je considère comme fiable, très liés aux activités de MHD se situant à Tomsk, Sibérie, m'a communiqué l'information comme quoi les Russes auraient réussi le break even avec un générateur à explosif de type DEMG, à disques ( Disk Electromagnetic Generator ).
Faisabilité du breakeven à l'aide d'un Z-pinch
Le break even, ou breakeven est une situation où l'énergie dégagée par la fusion est supérieure à celle injectée, quel que soit le système ( dans le cas d'une compression impulsionelle axisymétrique : l'énergie de compression ).
J'ai décrit le principe du générateur DEMG, à compression de flux dans l'article que j'avais installé sur mon site en 2006, sur les bases de la MHD Chernyshev qui a tracé les grandes lignes de sa machine au cours du congrès Mégagauss III, 1993. Mais ça n'est qu'en 1999 que les Américains purent voir la bête de près et connaître le détail de son fonctionnement. Rien de ce genre n'avait été imaginé aux Etats-Unis.
Le fait que le break even ait été obtenu à l'aide d'un générateur à disque a une signification très précise. Si le système d'alimentation de la Z-machine américaine est d'un poids qui exclut tout emport dans une bombe, il n'est est pas de même avec le DEMG, qui de plus est miniaturisable, à n'importe quelle échelle. On peut donc considérer cette information comme un événement majeur en matière d'armements, comparable à l'explosion de la première bombe A à Alamogordo, et je pèse mes mots.
Pourquoi ? Parce que système marque la naissance d'une nouvelle espèce de bombes " nucléaires ", à " fusion pure ". Pour déclencher un engin à fusion il n'est plus nécessaire d'utiliser le flux de rayons X délivré par " une petite bombe à fission ", une petite bombe A. Donc, pour entrer dans le club nucléaire il n'est plus nécessaire de passer par une coûteuse et voyant filière d'enrichissement isotopique, par l'acquisition d'uranium, la production de plutonium grâce à un réacteur à neutrons rapides.
Or pour faire détoner une bombe à fission, au plutonium, il est nécessaire de constituer, par implosion d'une coque creuse, la fameuse " masse critique ". En dessous, l'engin ne fonctionne pas. Le " progrès " fait dans cette classe d'armement a été opéré au niveau des explosifs utilisés et de la compression du plutonium (à l'état métallique). On est ainsi passé de mille tonnes d'équivalent TNT à 300 tonnes. Cette puissance est donc la puissance minimale des bombes atomiques actuelles, quelles qu'elle soient. Or la mise à feu de 300 tonnes de TNT est suffisante, non seulement pour ravager une ville de 10.000 habitants, mais pour provoquer l'emport de déchets dans la haute atmosphère, et leur dissémination sur une vaste échelle.
C'est donc le " gigantisme " de ces engins nucléaires et leur caractère " dommageable pour l'environnement " qui a empêché jusqu'ici leur utilisation et a empêché jusqu'à aujourd'hui l'explosion d'une III° guerre mondiale. Le résultat annoncé par les Russes change la donne drastiquement. Tout, dans le dispositif construit autour d'un générateur DEMG est miniaturisable, y compris à une échelle infime, celle d'une ... balle, par exemple. De plus la compression MHD permet, le résultat de la Z-machine américaine de 2005 l'a montré, de dépasser le milliard de degrés, donc d'envisager le recours à un mélange Bore11 + Hydrogène H1, non neutronigène, ou très faiblement neutronigène. On peut déboucher sur le concept de bombes nucléaires... propres, " respectant l'environnement ".
Si les Russes ont laissé filtrer cette information, c'est à dessein. Après l'effondrement de l'ex-Union Soviétique et pendant l'ère de l'ivrogne Elstsine, le pays était tombé au plus bas. C'est ce qui a donné aux extrémistes américains cette idée de devenir les maîtres du monde. Confers le document aberrant intitulé " Pour un Nouveau Siècle Américain ", qui n'est pas sans rappeler " le Reich de Mille Ans " d'un autre allumé chronique. Cette info est un signal fort, qui signifie :
- N'espérez pas compter sans nous et prétendre devenir les maîtres du monde, même si vous entourez désormais notre pays par tout un glacis de bases, même si votre budget d'armement est le plus important au monde.
Les Russes ont aussi récemment tiré un missile à travers la calotte polaire, à partir d'un sous-marin tapis sous les glaces. On sait qu'ils disposent encore d'unités dont la bordée peut à elle seule infliger des dégâts terrible à l'attaquant. Ce sont les sous-marins Typhon.
La flotte des Typhon, comme leurs équivalents américains les Ohio, ne sont pas des sous-marins d'attaque, mais de défense. Ils s'embusquent sous quelques mètres de glace et attendent un ordre de réplique, reçu à l'aide d'une antenne traversant la banquise, indétectable. Cet ordre reçu, ils peuvent tirer leurs 24 missiles à têtes multiples vers des cibles prédésignées, ce qui représente plus de cent têtes nucléaires. Dissuasif : c'est fait pour.
Les tourelles des sous-marins marins nucléaires, et leurs coques, sont conçues pour être assez solides pour permettre de disloquer une couche de glace de plusieurs mètres d'épaisseur. Quand ces tourelles sont équipées " d'ailerons ", ceux-ci pivotent de 90 ° pour transformer l'ensemble en .. poinçon.
Les Russes ont eu aussi leurs chasseurs bombardiers de la nième génération, furtifs. Sur ce plan ils ne sont pas en reste sur les Américains. L'ours relève la tête
Les Russes ont des missiles de croisière supersoniques Granit qu'ils peuvent tirer à partir de sous-marins comme le Koursk, " tueur de porte-avions ". On voit ici la formidable charge de ces missiles, tirés à 45° à partir de leurs logements cylindriques latéraux. Ces missiles déploient ensuite ailes et empennage pour filer à vitesse supersonique. Les Américains ne possèdent pas l'équivalent de ces armes redoutables.
Les missiles Granit, c'était déjà quelque chose. Les Russes ne voulaient à aucun prix que ceux-ci soient récupérés et disséqués par les Américains, qui n'en possèdent pas l'équivalent. Mais le plus important, c'est qu'on ne voit pas, ce qu'on ne voit plus. Le renflouement du Koursk n'a été opéré qu'après une découpe soigneuse de son compartiment avant, contenant un formidable arsenal de torpilles hypervéloces, d'un diamètre d'un mètre, supérieur au diamètre standard des torpilles équipant les submersibles russes ( 73 cm; si je me souviens bien). Ce compartiment avant a ensuite été dynamité au fond, ce que montre très bien le film de Jean-Michel Carré. Je persiste à penser que le contenu de ce compartiment des torpilles, à savoir une batterie de torpilles MHD, surnommées " la Grosse " par les services français de la DGSE, a été la cause de l'envoi par le fond de cette unité phare de la marine russe, à l'occasion de manoeuvres au cours desquelles l'efficacité de cet engin devait être démontrée à des officiers chinois, embarqués à bord.
Un affaire épouvantable, dont j'ai déjà parlé il y a des années, qui s'est traduite par l'assassinat des 118 marins encore enfermés dans l'épave, d'abord enfermés dans celle-ci, puis noyés par ouverture du sas, depuis l'extérieur.
Fermons cette parenthèse sanglante, déjà tombé dans les oubliettes de l'histoire. Les Russes disposent aussi de missile de croisière bisoniques Sunburn. En matière d'armements, ce sont loin, très loin d'être des manches. En faisant état d'un break even avec un système à fusion pure, utilisant comme énergie de base un simple explosif, ils lancent un signal fort, dont un des aspects est :
On se calme : il est devenu simplement inutile de faire la guerre à l'Iran pour conjurer une menace nucléaire
Celle-ci pourra dans peu d'années émerger de n'importe quel coin de la planète. Ce système des " bombes nucléaires à fusion pure " est ... proliférant. Le développement et la généralisation de cette technologie, sur laquelle les Américains travaillent également, en désinformant maladroitement ( voir les propos de Matzen, responsable de la Z-machine de Sandia, dans mon livre, et les réactions de Gerold Yonas, d'Ytziak Maron et de Malcom Haines dans mon livre ) est inéluctable.
Cette nouvelle change la donne en matière de géopolitique, à l'heure où les Américains, poursuivant leur rêve de domination planétaire, perfectionnent leurs outils de " crowd-control ", de contrôle des foules, d'intimidation, de torture sans traces, où la réponse est simplement un accroissement des actions de commandos suicides.
Quelles seront les conséquences de l'avancées technico-scientifique représentée par l'émergence des mini-nukes à fusion pure, un jour " bombes propres", n'émettant pas de neutrons ( Au Bore-hydrogène ), au plan de la géopolitique planétaire ? Je n'en sais pas plus que vous. Mais elles ne peuvent qu'être considérables. La dissémination de telles armes est inéluctable, à brève échéance. Bien sûr, au passage, cette percée ouvre la voie à une fusion a-neutronigène, non-polluante, constituant une réponse aux besoins de l'humanité en énergie. Mais on connaît le trait fondamental des choix humains :
Les bombes d'abord, l'énergie ensuite