12 démos au Japan Tours Festival – février 2019 – ToursDu rêve en quantités industriellesEn 2017, j'avais participé au
Games Tours Festival, spin-off du Japan Tours Festival. Cette année, je tente la série mère, qui grossit donc migre. Du centre ville de Tours, nous voici rendus en périphérie, dans une vaste zone commerciale. Du gros hangar, trois en fait. Ayant passé tout le week-end dans le dernier, je serais bien en peine de vous dire ce qui se tramait dans les deux autres. À voir les photos, des tas de trucs cool.
Dans mon petit coin de festoche, je n'étais pas dépaysé. Cosplay, stands de goodies, assos diverses et variées, free hugs, arène GN et pôle ludique, pile-poil la
Japan Paris du temps de la ComiCon. Sauf que j'ai dix ans de plus au compteur. Ce qui était déjà difficile au début des années 2010 l'est d'autant plus à la fin. J'avais prévu le coup et limité ma présence à deux jours sur les trois. Quand même, ce fut bien rude. Le samedi surtout.
L'espace ludique était bien foutu. Une vaste zone blindée de tables pour le jeu de société + une petite dizaine de salles dédiées au jeu de rôle. L'orga de la Japan Paris dans les dernières années. Un dispositif aussi confortable que possible étant donné des conditions de base difficiles : brouhaha, passage, animations micro, une Japan quoi. On m'a alloué une petite salle et c'est top cool. Le défaut est que je mène loin des regards, ce qui est moyen pratique pour créer le buzz. L'avantage est que les murs nous isolent du passage (les joueurs sont plus concentrés sur le jeu) et du bruit des autres tables (les cloisons ne sont pas épaisses, mais c'est quand même bien plus cool que d'être à dix dans une seule pièce, ce qui était le cas au Games Tours Festival). Par contre, ma salle ne m'isole en rien du brouhaha général, ne serait-ce que parce qu'elle n'a pas de plafond. Mais bon, le brouhaha, depuis le temps, j'ai appris à le gérer. Et à vrai dire, on était loin des records d'
Au-delà du Dragon. À Montpeul, le brouhaha est sauvâââge. À Tours, il est civilisé. Avant de te péter la tronche, il te demande gentiment la permission. Le care, what else ?
Les ventilos par contre, tu peux pas test. Parce qu'un hangar de cette taille, ça s'aère. Le pôle ludique est dans un coin, et les salles JdR dans le coin du coin. Tout contre les parois extérieures, percées de ventilos en hauteur. Comme y' a pas de plafond aux salles, ma table est à moins de dix mètres du ventilo le plus proche. À petite vitesse, çâââ vâââ. Le bruit du ventilo se noie dans le brouhaha général. À grande vitesse par contre, ça devient UN PUTAIN DE DIESEL ! Rhâââ la vache de vache. L'enfer, y'a pas d'autre mot.
À mon arrivé samedi en fin de matinée, petite vitesse. Dès le début de l'après-midi, montée en puissance. J'ai bien cru que je ne tiendrais pas la journée. Par bonheur, il s'agissait de ma première conv de l'année. J'avais encore du jus. Quand même, ce fut ultra rude. À la fermeture, j'étais épuisé d'avoir forcé sur ma voix durant toute la journée. J'ai fait mon chieur évidemment, et sans doute que ne fus-je pas le seul à me plaindre. L'info a remonté et le lendemain, les ventilos ont tourné à vitesse réduite. Du coup, aujourd'hui, je suis claqué et j'ai la voix encore un peu rauque, mais pas cassée. Heureusement parce qu'Éclipse arrive à grands pas.
Sur le front ludique, des satisfactions. Samedi spécial
Max. Cinq
Dozen d'affilée, juste pour voir ce que rend le scénario en convention. Très concluant, même si le format n'est pas idéal, ce à quoi je m'attendais. Un poil long, sensiblement plus que du flash en
Zéro, ce qui explique que je n'aie pu caser que cinq démos dans la journée. Me voilà retourné aux grandes heures d'
Ubiquité et
White trash. Quoi qu'il en soit, cinq très bonnes parties. J'ai gagné les quatre premières, perdu la dernière. Le high score de la convention revient donc à l'équipe des Sept Fromages (ouaiiis je saiiis, mais c'est pas moi qui choisis les noms). 65 points, carrément pas mal. Dimanche, contraint par la fatigue, retour à l'ordinaire. En l'occurrence, un gros tunnel de
Camlann. Six dans la journée, avec quand même un
Overlord au milieu. Croyant monter une table à cinq joueurs, je me suis retrouvé, par un prompt renfort, avec six. Il a bien fallu que je m'adapte. Je ne l'ai pas regretté. Cette partie familiale fut vraiment très cool.
Les mercis+ Merci au Japan Tours Festival, et notamment à Alexandre (professionnalisme et réactivité).
+ Merci aux associations Projets R (Krom et Mando, zéro défaut) et De Cape et de Dés (Cédric, accueillant et disponible).
+ Merci en particulier à Projets R pour l'invitation, le catering et l'aide au recrutement.
+ Merci à Emma (et Alban) pour les divers véhiculages et l'hébergement.
Mon body count12 parties, 63 joueurs, 54 morts. High score 65.