Devant la stature et la pression qu'impose le dirigeants de Castel Grève, nous décidons de nous présenter un à un. Nous lui expliquons également la raison de notre présence en ses lieux, que nous sommes à la recherche d'une île nommée Ghalercie, sur laquelle aurait vécu Tarascéen et Draguéen. Ce nom ne lui dit rien. Par contre, il explique que tout comme ce lieu, la cité se trouve non loin de la péninsule draguéenne. Il s'excuse de leur accueil prudent, mais après l'attaque des pirates Aspiks, il ne souhaitait pas prendre de risque. Silas, ayant peur que Dragon d'Onde parle de nos hommes, le questionne un peu sur cet événement. Nous apprenons que cela a eu lieu il y a une ou deux semaines et que les survivants de l'assaut sont depuis dans leur prison. Nous apprenons également de sa bouche qu'une équipe d'archéologue draguéen sont arrivés il y a quelques mois pour étudier la cité et son histoire ou recherche un possible lien entre le Dragon et la Tarasque. Mais depuis quelques jours, la cité n'a plus aucune nouvelle d'eux. Et bien pour un lieu oublié de tous, ils en ont eu de l'activité en peu de temps. Est-ce une coïncidence ? Il va nous falloir interroger les survivants et les Draguéens si nous voulons en apprendre plus. Ce ne sera pas chose facile. Dragon d'Onde termine par nous offrir l'hospitalité le temps que nous récupérions et que nous continuions notre périple. Nous avons donc le gîte et le couvert, un problème de moins à nous occuper, même si je ne sais pas si cela est une bonne idée. Si nous décidons de rester plus longtemps, il pourra même nous aider à nous intégrer. Rester sur une ile ? Avec aucune végétation ? Je préfère encore tenter le coup à la nage jusqu'à la cote draguéenne.
A suivre, nous lui demandons et proposons quelques services. En effet, étant fortement intéressé par rencontrer les Aspiks, nous lui demandons si il nous est possible de les interroger, si cela n'a pas déjà été fait, et d'en apprendre plus sur leur présence en ses lieux. De même, nous lui demandons si nous pouvons nous rendre sur le navire draguéen, peut-être s'y trouve-t-il un indice sur leur présence, sachant que notre Sœur Draguéenne pourra plus facilement le voir. Il nous dit qu'il verra ce qu'il peut faire. A suivre, Astel lui demande si elle pourra lui rendre visite pour jeter un coup d’œil sur ses nombreux parchemins, étant une férue d'histoire. Dragon d'Onde se réjouie et accepte avec plaisir, se présentant comme la mémoire de ses lieux, ayant recueilli de nombreux détails et anecdotes sur la cité et ses origines. Une fois nos doléances terminées, il nous demande de le suivre sur son balcon. Nous avons alors une meilleur vue sur Castel Grève et un ciel grisâtre aux teintes vertes. Cette dernière se décompose en trois pics, et non deux comme dans mes souvenirs. Œuvre du Néant ? Il nous explique que nous sommes dans l'Aiguille du Septentrion, qui s'élève sur plus de trente niveaux. En son sein, les habitations. A ses pieds, le port de la cité, ou l'on distingue quelques navires de pêches ainsi que deux vaisseaux plus imposants. Celui des Draguéens et celui des Aspiks. Puis Dragon d'Onde nous indique l'Aiguille du Méridien, plus petite et brisée en son milieu. Au rythme des marées, certaines zones sont immergées. C'est la que se trouvent les prisons et donc les Aspiks. La Tarascéen nous explique que le vent s'engouffrant par les très nombreuses ouvertures ont rendus fous plus d'un prisonnier. Une passerelle en très mauvais état relie les deux premiers pics. Et pour terminer, nous découvrons l'Aiguille du Médian, qui monte sur une vingtaine de niveau et contient essentiellement des entrepôts et les échoppes. Dragon d'Onde nous apprend alors qu'en plus des dizaines de passerelles visibles, il existe aussi des passages souterrains pour aller d'une aiguille à l'autre.
Nous quittons donc le Tarascéen avec le plein d'information sur Castel Grève et l'attente de l'accord pour interroger les Aspiks. En arrivant dans les couloirs de la cité, Silas s'approche d'un mur, le gratte et hoche la tête. D'après lui, les murs sont fait d'ivoire, le même qui compose les os des Tarasque. Féal assez grand pour que les trois pics en soit des reliquats. Si on ajoute le fait qu'Arzul est sur que de la magie Féal est présente, cela donne de l'importance à cette hypothèse. Nous décidons de nous séparer. Maniao, Astel et Arzul souhaitant se reposer, tandis que Silas et moi-même préférons rejoindre le port pour y fouiller les navires. En route, nous posons quelques questions aux habitants sur les Draguéens. D'après eux, ces derniers étaient un peu moins de dix et se sont montrés très curieux sur la cité et ses origines. Mais plus personnes n'a de nouvelles d'eux depuis quelques jours. Nous arrivons enfin à notre destination et découvrons le navire des Aspiks. Il se trouve en assez bonne état. Nous pouvons y lire son nom : L'Amertume. Silas tique à ce dernier, ce nom lui dit quelque chose, il a une certaine réputation, mais impossible de se rappeler quoi. Sur le vaisseau, rien de bien intéressant, de rares affaires et un peu de nourriture. Bon il ne nous reste plus qu'a rejoindre notre Frères et nos Sœurs.
Les trois mimétiques atteignent ce qui leur servira de chambre pendant un temps. Ils y découvrent une femme en train de faire leur lit. Autour de son cou, un collier d'or, de nacre et de coquillage. La Tarascéenne les salue sans un mot et se dirige vers la porte pour les laisser seul. C'est alors que le Cendreux la remercie pour le travail. La femme s'arrête et se retourne vers Arzul. Elle lui propose alors de l'accompagné pour y découvrir la cité d'une toute autre façon. Sous le regard étonné d'Astel et Maniao, le Phénicier accepte. Ce dernier la suit alors dans les couloirs de la cité. Il s'enfonce donc dans les profondeurs de Castel Grève avec une femme aux formes généreuses. Il pénètre finalement dans une grande salle ovale voûtée. Au centre de la pièce, un immense bassin d'eau tiède dans lequel plusieurs habitants de la cité s'y baignent et s'y prélasse de diverses manières. Puis...
Nous quittons le vaisseau Aspik pour rejoindre celui des Draguéens. Nous distinguons alors aux alentours plusieurs grottes accessible uniquement à marée basse ainsi qu'une zone rocailleuse et sablonneuse entre les trois pics de Castel Grève. Nous pouvons également voir plusieurs types de poissons ainsi que des requins vautours. Nous atteignons enfin le navire surveillé par deux Tritons. Ces derniers acceptent de nous laisser passer mais à la seul condition que nous ne prenions rien dessus. Nous acceptons. Le bateau est fait de beau noir, sur la proue l'effigie est un squelette. A l'intérieur, nous découvrons de la nourriture ainsi que de l'eau. Assez pour vivre plusieurs jours. Fait intéressant. En plus de cela, nous trouvons également du matériel d'excavation. Mais aucune trace d'eux ou de notes sur leur découvertes. Bien. Nous avons donc fait chou blanc. Il ne nous reste plus qu'a rejoindre le reste de notre Fratrie. En route, mon Frère Tarascéen me fait part d'une sensation dérangeante depuis qu'il est là. Silas n'arrive pas à mettre la main dessus, mais il est sur qu'il pourrait reprendre les choses en mains et réussir quelque chose. Nous arrivons enfin à notre chambre et nous n'y trouvons qu'Astel et Maniao. Elle nous raconte que notre Frère Phénicier aurait suivit une femme qui lui aurait proposé ses charmes. Arzul avec une femme ? J'explose de rire. Puis elle nous font part d'un fait étrange. Lorsqu'elles sont arrivés une femme venait de faire nos lits, mais au final ces derniers sont dans le même état que lorsqu'on s'est réveillé. Encore un fait curieux dans cette cité baignant dans le Néant. Qu'est ce qui nous attends encore ? Arzul revient alors dans la pièce et demande à Astel et Maniao si elles ont bien vu la femme. Elles lui répondent que c'est bien le cas. Notre Frère Cendreux nous explique alors ce qui lui est arrivé ou du moins semble lui être arrivé. Surtout qu'après toutes ses aventures, en revenant, il aurait vu une immense forêt qui auraient remplacé l'océan. De plus la demoiselle se nommerai Arsia. Et bien, je ne sais pas ce que cette Tarascéenne lui a fait, mais il en a complètement perdu la tête.
Nous décidons de nous reposer le reste de la journée pour en apprendre plus sur la cité de nuit. Une fois le peu de lumière éclairant le ciel disparu, nous quittons notre chambre et nous nous dirigeons vers le port, sauf Astel qui préfère ne pas bouger pour la soirée. En route nous découvrons une cité tout aussi vivante de nuit que de jour. Une fois arrivés, nous nous dirigeons vers la plage pour observer le ciel. Silas souhaitant savoir, grâce aux étoiles, si nous ne serions finalement pas arrivé à bon port. Nous avançons donc sur la grève, les pieds dans un sable extrêmement fin, tellement terne que nous devinons que c'est de la poudre d'ivoire.
Arzul et Maniao continue d'avancer sur la plage et distinguent alors une forme dans l'eau. Une femme qui se baigne sans aucune peur des requins vautours environnant. Elle est belle, splendide, à grande, athlétique et à la poitrine généreuse. Un rêve pour tout homme. En s'approchant sans un bruit, les deux mimétiques distinguent que la Tarascéenne effectue des mouvements de la main au niveau de son bas ventre. Ils arrivent alors à distinguer du sang autour d'elle, alors qu'elle ressort de l'eau et récupère une lanterne luminescente posé à coté d'elle. Elle enfile une longue toge et se dirige vers les grottes de l'Aiguille du Méridien.
Silas n'arrive pas à déterminer si Castel Grève n'est autre que Ghalercie, le ciel étant trop couvert. C'est alors que nous remarquons Arzul et Maniao qui nous font signe de les rejoindre. Ils nous décrivent alors la scène qui s'est joué sous leurs yeux. Nous décidons de la suivre pour en apprendre plus. Je pars alors tout seul devant étant le plus discret et la suis pas à pas. Au détour d'un couloir, je tombe nez à nez avec un Tarascéen qui me fait comprendre que ses lieux ne sont pas pour nous. J'acquiesce et fait demi tour ne souhaitant pas poser de problèmes dès le premier jour à Castel Grève. Sur ces entrefaites, nous retournons à notre chambre, espérant que cette nuit pourra panser en partie nos plaies.
Nous sommes réveillés le lendemain matin par une longue et puissante secousse faisant trembler l'ensemble de Castel Grève. En interrogeant les habitants, nous apprenons que c'est habituel, mais que depuis quelques temps, les séismes se font plus nombreux et violent. Bien, en plus de notre Ennemi, d'hallucinations, voici que les lieux sont prêts à s'effondrer ou disparaître à tout moment. J'adore cette cité. Peu de temps après notre réveille, le médecin de la ville nous rejoint pour s'occuper des plus blessés parmi nous. Une fois terminé, nous allons demander audience auprès de Dragon d'Onde souhaitant lui poser de nouvelles questions. Ce dernier accepte assez rapidement de nous recevoir et nous invite même à déjeuner avec lui. Lorsque nous arrivons dans ses appartements, nous le découvrons en compagnie d'une magnifique femme à la sensualité très prononcée, autant par les vêtements que par sa prestance. Le Tarascéen nous la présente alors sous le nom de Snorri, sa fille. A la réaction d'Arzul, je devine que c'est elle qu'il a aperçu la nuit passée dans les eaux. Nous nous installons à table avec eux et avant même que nous ayons pu commencer à discuter, un Triton frappe à la porte et vient annoncer que des habitants viennent de retrouver le corps sans vie d'un des Draguéens.