Oui, et c’est d’autant plus vrai que nous sommes maintenant à leurs mains… et que les dires des prisonniers ne risquent pas de nous aider (même s’ils sont —partiellement — faux).
Au niveau de la stratégie globale, je propose d’en rester là où en était et dire que l’on a effectivement vu (et tué) un de ces pillards sur notre route. Comme le disait Ludovic, on va légèrement modifier la situation et dire que ce pillard essayait effectivement de nous voler plus ou moins discrêtement à ce moment là plutôt que de dire qu’il nous espionnait.
Il faudrait trouver quelque chose de cohérent par rapport à l’emplacement où l’on a vu et abattu ce pillard : je propose de dire que l’on se dirigeait simplement vers l’Ouest (au Sud du village actuel) lorsqu’on l’a surpris. On a alors estimé que ces pillards venaient du Sud (en montrant une direction plus ou moins proche d’Icaria) et modifié notre itinéraire vers le Nord pour faire étape dans ce village, que nous avions aperçu après avoir envoyé quelques éclaireurs pour comprendre d’où ces pillards venaient. Nous pensions qu’il s’agissait de pillards isolés et qu’ils ne seraient pas assez organisés pour nous suivre pendant plusieurs jours de marche.
C’est peut-être une histoire tarabiscoté, mais vu la situation de Jeudi dernier, cela m’étonnerait qu’ils nous laissent partir sans une histoire complête… Vous avez-mieux ? ☺
Après, on peut aussi appuyer (toujours comme le disait Ludo), que malgré leur semblante organisation, l’attaque qu’ils ont effectuée était clairement vouée à nous mettre des batons dans les roues plutôt que pour piller : ils n’auraient pas brûlé les provisions dans le cas contraire. On peut toujours expliquer cela par le fait que l’on a tué un des leurs, mais dans ce cas, il va vraiment falloir être convainquant sur l’absurdité de leur façon de penser.
L’autre solution serait de ne pas les embrouiller et leur dire que l’on ne comprends pas ce qui se passe et d’invoquer leur bon sens de survie : s’ils veulent absolument croire leurs assaillants plutôt que les hommes qui ont aidé à les protéger et qui peuvent encore les aider à soigner les survivants et à réorganiser leur ville, libre à eux, mais ils sombreront vite dans l’anarchie. Les familles influentes doivent avoir une certaine autorité et je pense que l’on peut leur faire confiance pour ne pas laisser les foules trop s’énerver.
Je me demande comment tout cela va finir, tiens ☺
Martin.