Alix Morgan Huon de Vaumadeuc est un jeune noble de Bretagne.
De sable au léopard d’argent, accompagné de huit coquilles du même en orle. Description physique :De taille moyenne et de stature gracile, Alix Morgan ne se soumet pas aux canons de la mode. Certains pourraient qualifier son allure de "désuète et provinciale" : il porte les cheveux mi-longs et reste imberbe, comme cela se faisait au début du siècle, sans doute sont-ce les usages arriérés de sa Bretagne natale.
(pour l'anecdote :
http://vivreaupresent.over-blog.com/article-fran-ois-1er-a-lance-la-mode-des-cheveux-courts-108980448.htmlC'est qu'on savait s'amuser en ce temps là !!
)
De ses traits fins se dégagent une douceur que sa bouche pincée et ses yeux, clairs et perçants, démentent. Il a l'air jeune... très jeune. Mais avec cet engouement pour la barbe et la moustache, tous les hommes l'arborant ont l'air plus vieux ! Peut-être a-t-il atteint la vingtaine, mais rien n'est moins sûr.
Il porte une cicatrice nette qui court de son oreille gauche à sa pommette, et une autre sur la main droite.
Cependant, il est vêtu de vêtements noir et blanc répondant plus aux exigences de la cour : chemise blanche, pourpoint brodé noir, chausses blanches à haut bouffant noir et bottes noires.
(Voilà une illustration que j'ai trouvé et un peu bidouillé, qui se rapproche de l'idée que j'avais de ce PJ)
Compétences : Vaumadeuc est un excellent escrimeur, bien qu'un peu moins savant que
Modeste. Et c'est une véritable anguille lorsqu'il s'agit d'éviter les coups.
Et il se dit féru de chasse et de dressage. De fait, une étincelle de passion illumine son regard lorsqu'il narre quelques parties de chasse, et il ne se fait pas prier pour étaler les capacités des deux animaux qui l'accompagnent : son cheval Gwinizhdu, qu'il chevauche avec assurance et élégance, et son chien de chasse Leopard, qui ne répond qu'à des ordres en breton.
Alix Morgan fait preuve d'une capacité à imposer sa vision des choses, qu'elle soit sincère ou, dans le feu de l'action, totalement imaginaire. Il a le verbe vif et acerbe et a une intonation de voix qui invite à l'obéissance, soit par l'affichage d'une autorité assumée, soit par le chemin plus détourné du conseil. Mais il sait également se faire doux et compréhensif.
Il sait passer inaperçu dans une foule.
Caractère :
Alix Morgan est un jeune homme affable et poli, mais il ne faut pas le connaître depuis longtemps pour sentir que sous cette apparence se cache un esprit plus piquant. Il apprécie l'action, et sait prendre les choses en mains, bien qu'il fasse preuve d'une retenue certaine lorsque le temps n'est pas aux agissements. Issu d'une noblesse des plus modestes, il respect le rang de ses supérieurs, mais ne se laisse pas marché sur les pieds pour autant.
Il est de la clientèle des Guise et est à la Cour depuis plusieurs années. Est-ce cela qui lui a forgé un esprit quelque peu retors ? Car il est prompt à émettre l'idée de "mauvais coup", plus pour le plaisir de la construction intellectuelle que par véritable intention de nuire.
Dans son quotidien, Alix Morgan est un bon vivant à la verve cinglante "comme le vent de son pays". Il est fier de ses origines bretonnes. Il ne montre pas une ferveur religieuse très prononcée, mais connaît bien les rites catholiques.
Relations :
Il est toujours accompagné d'un homme plus âgé (la trentaine) :
Loïs Tudi, son médecin personnel, dont il a du mal à se séparer. Cet homme a toute la confiance d'Alix Morgan et malgré leurs différences de condition et d'âge, leurs relations sont basées sur un respect et une amitié sûre. Il n'est pas rare de les entendre converser en breton.
Concernant les Guise, Alix Morgan avoue une certaine admiration pour le génie militaire du Duc, l'ayant suivi dans sa campagne passée, de l'Italie à Thionville. Et il ne se lasse pas de railler les erreurs grossières de Montmorency à St Quentin.
Il est un grand ami de Louis des Balbes
, et il est clairement connu, et plutôt apprécié, de la clientèle du Duc d'Aumale (frère du duc de Guise, rappelons-le), compagnons d'armes des récentes guerres en Italie.Relations avec les MontjouxLors des discussions politiques qui ne manquent pas d'apparaître entre les Montjoux, Alix Morgan reste le plus souvent en retrait, laissant ses compagnons s'expliquer entre eux. Mais il peut arriver qu'il émette une suggestion ou qu'il apporte un complément d'information ou une manière de voir les choses différentes, pour permettre d'avancer dans le débat.
Au début de leurs associations, il se considérait comme une aide à la Maison de Montjoux et tenait son rang sans aucune autre ambition.
Mais depuis que le duc de guise lui a donné des charges pour constitué sa propre clientèle, il a une attitude plus indépendante, même s'il garde pour les Montjoux une considération certaine.Une complicité naturelle s'est créé avec
Modeste, dont il partage la fougue. Mais il sait aussi être calme et posé, et il est un compagnon de discours pour
Albert, l'aîné des Montjoux.
Avec
Guillaume, l'oncle des deux précédents, Alix Morgan a un peu plus de retenu, de part la différence d'âge et d'intérêt, l'homme étant plus porté sur l'érudition.
D'autant plus que le poète a montré une philosophie pacifiste à des kilomètres des conception du Breton !Il en va de même avec
Meerteens, l'astrologue des Montjoux, même si lorsque ce dernier lui a demandé ses dates et heures de naissance, Alix Morgan a répondu sans hésiter, avec un petit sourire fier.
Enfin, il accorde à
Renata, et
aux autres membres de la clientèle des Montjoux, une attention cordiale, appréciant que chacun connaisse et respecte sa place dans le groupe.
Il est tout de même à noter que suite à l'affaire du "miraculé Beradec", Vaumadeuc a eu des mots assez peu élogieux pour Nicolas Cousin de Courchamp, si bien que celui-ci a finit par exiger réparation et l'a provoqué en duel. Vaumadeuc l'a gagné sans grande difficulté, mais il a montré depuis lors, une certaine considération pour l'honneur de Courchamp, près à tenter de le laver, même s'il a de grandes chances d'aller au devant d'une défaite. Depuis lors, Vaumadeuc est redevenu plus mesuré dans sa verve à son encontre.Loïs a des sympathies inverses : lui-même n'étant ni un noble, ni un homme de combat, il se plaît plus dans la compagnie et la conversation de Renata, dont il s'étonne des compétences ou dans celle de Guillaume de Montjoux ou de Floris Meerteens.
Relation avec sa propre clientèle ou autres relatifs :
Globalement, Alix Morgan est un seigneur qui se veut compréhensif et amical, mais très attaché aux statuts de chacun. Il attend de sa clientèle un respect visible en public, même s'il peut se montrer moins guindé en privé, en échange de quoi, il prend comme une mission sacrée de soutenir ceux qui ont placé sa confiance en lui.
Bien que mieux né que le Breton, aux statts de chacun.César de Sanceny est de sa clientèle car il a quelque peu renié la volonté de son propre père en souhaitant poursuivre dans ses études de médecin. En cela, Vaumadeuc a permis à Loïs de poursuivre la formation de Sanceny tout en permettant à celui-ci de vivre une vie de gentilhomme, plutôt que d'étudiant sur les bancs des facultés. Vaumadeuc n'est guère regardant sur les agissements de Sanceny, mais il se montre un soutien autant moral que physique pour César lorsque les conflit familiaux des Sanceny refont surface.
Le jeune Briac de Beradec lui a été confié par son cousin et héritier de la famille, François de Guémadeuc, afin que Beradec découvre la vie de la cour royale, et les devoirs d'un gentilhomme engagé. Suite à ce que le jeune homme nomme lui-même un acte de lâcheté de la part de Cousin de Courchamp, il a côtoyé la mort de près et en a gardé une défiance certaine pour le beau-frère des Montjoux. Beradec est sans doute le gentilhomme envers qui Vaumadeuc est le plus protecteur.
Suite à la permission de Guise pour constituer sa propre clientèle, Vaumadeuc s'est attaché les services de Charles de Rouvroy de St Simon, qui a lui-même demandé comme un service, étant donné le pédigrée de son ami et tout en s'en portant garant, d'accepter également Juan Colon, gentilhomme espagnol et donc, forcément peu envié et générant même une certaine suspicion auprès de beaucoup. Vaumadeuc a accepté le duo et laisse aux 2 gentilshommes les coudées franches, tachant d'utilisé leurs compétences tout en respectant leurs caractères.
Rencontré au hasard des routes, Charles Brimont libraire ambulant de son état, s'est joint à la compagnie de Vaumadeuc (qu'il connaissait d'avant) et jouit ainsi d'un certain passe-droit pour côtoyer du beau monde. Tout comme pour son médecin, Vaumadeuc montre une certaine considération pour ce bourgeois élégant et Brimont semble apprécier et en être honoré. Le libraire enseigne notamment au jeune seigneur, la langue des Anglois, pour permettre à Vaumadeuc une meilleure communication avec le soldat écossais qu'il a récemment pris sous son aile.
Paddy Skelligmoore est un ancien de la garde écossaise, qui a d'ailleurs démissionné sous l'impulsion de Vaumadeuc (qui a racheté le temps qu'il lui restait à faire). Son attitude bourrue, son parler rapeux et maladroit, ses invectives soudaines en son patois natal tranchent avec l'élégance et la mesure de son seigneur. Mais la valeur d'un homme ne se restreint pas à sa condition ou à sa mise, et pour Vaumadeuc, Skelligmoore est un homme de valeur, malgré ses nombreux défauts : courageux, loyal... et sincère.