Le coin du Scalde

[Flav]

Hallstein, terreur de ses alliés

Ecoutez bien ces quelques vers
Qu'ils fassent le tour de l'univers
C'est la saga du fier Hallstein
Qui fait même rire ceux de Helheim.

N'écoutant que son grand courage
C'est lorsque la bataille fait rage
Qu'en criant il tire son poignard
Et de ses alliés tranche le lard.

Il y met tant d'application
Qu'on dirait un travail d'espion
Mais nul besoin de fourberie
C'est de maladresse qu'il s'agit.

Et voici son histoire contée
Lui la terreur de ses alliés
Prenez garde avant que, trop tard
Vous n'vous voyiez tranché le lard.

[Flav]

Radulf au lourd marteau

Radulf a un très gros marteau
Avec lequel il fait le beau
Mais pour c'qui est de s'en servir
Mieux vaut ne pas le voir faillir.

Voici Radulf au gros marteau
Face à l'ennemi, et non de dos
Voulant montrer qui est l'plus fort
Plutôt que de donner la mort.

Il a levé son gros marteau
Pour glacer l'autre jusqu'aux os
Mais en retombant en arrière
Le marteau l'a assis par terre.

Ses ennemis s'en souviendront
Quel que soit l'endroit où ils sont
Radulf a un bien lourd marteau
Mais pas assez de biscottos.

[Flav]

Eloge funèbre composé dans la précipitation pour Arnar, le hirdman tué par erreur


Il s'appelait Arnar
Le hirdman courageux
Il est dans nos mémoires
Comme un souvenir glorieux.

Il poursuivait, vaillant
Des fugitifs armés
Stygandi et ses gens
Une bande de parjurés.

Entouré d'ennemis
Sa hache volait, fauchait
Et poussant un grand cri
Une tête fut emportée.

C'est devant Stygandi
Qu'il s'est présenté, mais
Celui qu'avait trahi
Par erreur l'a tué.

Souvenez-vous d'Arnar
Le hirdman courageux
Il est dans nos mémoires
Comme un souvenir glorieux.

[Flav]

La saga des tavernes

Lorsque surgit le chaos
Lorsque volent les éclats
Lorsque les tables de bois
Offrent le seul repos.

C'est la saga des tavernes
Des bagarres qui y font rage
De ceux qui montrent courage...
Comme un étendard en berne.

Ici le coup bas est roi
C'est le temps de la traîtrise
La finesse n'est pas de mise
Seuls s'expriment les gros bras.

Permettez donc mes seigneurs
Que je gagne le logement
Où la servante jolie fleur
Attend mes bras de doux amant.

Je vous laisse à vos débats
De savoir qui est le plus fort
Je reviendrai de mes ébats
Quand vous serez laissés pour morts.

Je m'assiérai sur vos carcasses
Et en vidant ces quelques verres
Vous contemplant dans la mélasse
Je chanterai ces quelques vers.