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Voici un background pour William Stark
Dans le désert de Mojaves, la meute au coins du feu se confie sur leur passé respectif.
William sort le reste d'un de ses cigares, trop petits pour le remettre en bouche, il l'écrase dans sa main et en bourre une pipe qu'il allume. Après quelques fumées, il s'apprête à raconter son histoire avant la meute. Oui, William aime les ambiances préparées.
<<Mon histoire commence dans une jolie plantation dans le Sud de la Virginie. Ma famille (humaine) possède une demeure depuis leur implantation dans la colonie à sa fondation. J'ai perdu ma mère à la naissance, mon père m'a élevé seul.
Pendant mon enfance, j'avais une amie, MARIA. Elle était la fille de notre esclave de cuisine. Ayant le même âge, ont joué beaucoup ensemble. Personnes n'aimaient nous voir nous amuser ensemble et nous prenions des regards désapprobateurs de tous. On s'en fichait, on était seule mais ensemble.
Au moment de ma puberté, les premiers signe du Changement ont été dure à vivre, j'étais seule, sans mentor pour me guider. C'est Maria, qui loin d'être effrayée par ce que j'étais m'a aidé à dompter ma bête. C'est grâce à son amour, que j'ai réussi mon premier changement et que j'ai pu maîtriser mon Loup. Une fois l'adolescence passé, et l'âge adulte arrivant, notre amour fraternel mutait en amour passionnel. Je voulais l'épouser mais cela ne se fesait pas là d'où je viens. On nous regardait de plus en plus mal. J'ai pris mon courage et annonçait à mon père l'amour et la passion que j'avais pour Maria, elle en fit de même dans sa famille.
Mon père me désapprouva et me battu devant l'ensemble des esclaves. Je ne savais pourquoi cette humiliation, je l'ai haïe à ce moment là. Mais je n'ai pas relâché la bête en moi. Le soir, j'ai fais l'erreur que mon père avait voulu éviter. Je suis parti dans le quartier des esclaves afin d'avertir Maria de mon envie de partir avec elle. Je lui donnai rendez vous à minuit près du chêne où nos noms étaient gravés. Je pris mes affaires, de l'argent et je filai.
J'ai attendu, attendu longtemps. Au matin, je suis revenu chez mon père. Je pensai être battu. Il m'a pris dans ses bras et s'est mis à pleurer, c'est la premier fois que je l'ai vu pleurer.
Maria avait était battu et pendu par les esclaves.
Évidemment, les esclaves accusèrent des esclaves en fuite de passage dans la région. Mais mon père et moi savions que c'était la communauté noir de nos esclaves qui avaient jugée Maria.
C'est ce soir là que j'ai compris pourquoi mon père m'avait battu devant les esclaves. Il voulait protéger Maria des exactions de sa communauté.
Ecoeuré de la vie je suis parti loin de la plantation. Je suis allez à l'Université. Là j'ai découvert ma tribut qui m'a trouvé et accueilli : les Chevaucheurs de l'Acier. A l'université, j'ai essayé de développer la technologie afin de réaliser un rêve qu'on avait avec Maria : utiliser la technologie pour mettre fin à l'esclavage des Hommes. Encore une désillusion...
J'ai découvert à ma sortie d'université les usines du Nord. L'Homme n'est pas libéré par la technologie, il en devient son esclave, à la merci d'une cadence, d'un mouvement qui le déshumanise. Le pire, c'est que j'ai cru que mes inventions dans armurerie aller libérer l'homme des peurs des menaces et rendre l'indépendance et liberté de chacun face à l’oppression du fort. Mais un être vicieux, inculte ne fait rien de bien, quel que soit la puissance qu'il a. Il semblerai que l'Homme à besoin de soumettre autrui.
Bref, je fus aussi déçu de ma vie active et adulte.
La guerre, toujours la guerre.
Je fut mobilisé et au vu de mes études placé à la tête d'une compagnie de cavalerie. J'ai eu de tout dans mes hommes, mais, encore pétri d'idéale, j'ai tout fait pour en faire une troupe performante et discipliné. Ma compagnie fut une des plus active et eu des réussites. Malheureusement, une guerre ne se gagne pas seulement sur un champs de bataille. C'est lors d'un de ces champs de bataille que j'ai perdu l'usage de ma jambe... et ma compagnie. Comme quoi, qu'il y a des êtres surnaturelles qui aiment la violence des champs de batailles. C'est pendant ce conflit que j'ai appris à détester ces "tuniques bleus". Ces soldats pétri d'un idéale de liberté alors qu'il traité les noirs comme des citoyens de seconde zone, alors qu'au Sud nous au moins nous... enfin, bref, cette idéologie propagandiste du Nord couplé à se messianisme militariste n’enrage. J'ai vu après la guerre l'avenir de la condition des noirs... Ils sont passés d'un statut d'esclave à un statut d'homme "libre", payé désormais une misère, à devoir avec cette misère se nourrir et se loger, instruire ses enfants pour en faite ne toujours pas avoir eu d'égalité de droit avec les Blancs. Bref passé d'un esclavage protégé à une libéralisme sauvage.
L'Homme reste toujours un loup pour l'Homme m'a dit un jour un Croc d'Argent que j'ai rencontré à New York. C'est pour ça que ma tribut existe afin de guider en secret les Hommes m'a dit un jour un grand ancien.
Je n'ai presque jamais remis les pieds dans la plantation de mon père. Je suis partie dans l'Ouest afin de voir cette eldorado. Après tout ça, j'avais besoin de redonner un sens à ma vie ou une fin.
Et c'est là, que dans ce petit village de Hopefall, lors d'un arrêt sur mon chemin, mon destin m'a frappé. J'espère que cette quête répondra à mes attentes et m'apportera un sens ou une fin.>>
