C'est marrant matthieu, en fait, dans mes cours, j'ai les deux versions : fin de réchauffement et fin de glaciaire.
Quoiqu'il en soit, oui, les plantes influent sur les concentrations en gaz de l'atmosphère. Par exemple, il a fallut que la végétation et les bactéries aquatiques augmentent le taux d'O2 de l'air avant que nos formes de vie soient capables d'arpenter le milieu terrestre.
Les axes ne suffisent pas (sont de plus liés à la variation des saisons). C'est un ensemble de facteurs qui fait que (cf. mes cours de Terminales, que je devrais retrouver quand je serai à Besac). Mais ils sont reliés donc l'un à tendance à débloquer les autres.
La différence entre l'action de l'Homme et celle des animaux/plantes, c'est les cycles des éléments dans lesquels ils agissent. Les animaux et plantes agissent sur les cycles courts des gaz. Une molécule de CO2 dans l'air capturée par une plante mettra 2 à 3 ans en moyenne avant d'y retourner. Ce cycle est globalement équilibré pour l'instant.
Le carbone contenu dans les hydrocarbures à mis des millions d'années à être piégé. L'Homme relâche ce CO2 dans l'atmosphère à une vitesse beaucoup plus grands (et je pèse mes mots) qu'il ne devrait y retourner. C'est là qu'on fout la merde, en perturbant les cycles.
Certes, le CO2 n'est PAS le gaz avec le plus fort effet de serre. Le majoritaire, c'est la vapeur d'eau. Théoriquement, on est là aussi sur des cycles très courts, donc pas d'influence à priori. Maintenant, avec la déforestation et le réchauffement du au CO2 qui va augmenter la concentration en vapeur dans l'atmosphère, je l'ignore. Y a-t-il eu des études dessus ?
Avec la réserve habituelle sur les études scientifiques : qui finance l'étude ? Dans la recherche publique (en France notamment), il n'y a pas trop de problème. Aux USA, recherche à financement privée => prudence sur les conclusions. Si c'est Total qui finance, c'est pas forcément anodin.